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Nicola Sirkis d'Indochine: «J'ai trouvé cela ignoble de rouvrir le Bataclan»

Le groupe rock français dévoilera ce vendredi l'intégralité de son treizième album, intitulé 13, dont le single La vie est belle est déjà un succès. Dans une interview accordée au Parisien, son leader, Nicola Sirkis, confie ne plus jamais vouloir rejouer dans la salle où 90 personnes ont été tuées le 13 novembre 2015 .

Le , qui sera dès ce vendredi 8 septembre dans les bacs, est très attendu. Au croisement des sonorités électroniques et dramatiques, il s'adresse à ses fans. Ceux de la première heure comme aux nouveaux. Si le leader du groupe, âgé aujourd'hui de 58 ans, avoue utiliser la musique pour «combattre le temps qui passe», il semble meurtri par les événements qui ont frappé l'Hexagone ces deux dernières années.

» À LIRE AUSSI: Indochine: un 13e album et une nouvelle tournée

«En arriver au 13e album, c'est un exploit. Qu'il soit attendu comme ça, c'est irrationnel», confie Nicolas ainsi Sirkis dans les colonnes du Parisien. «On est le seul groupe de cette époque qui régénère son public. On va fêter nos 40 ans en 2021. Si on arrive jusque-là, le parcours aura été assez beau», ajoute-t-il.

Dans les textes, si la mort et le deuil sont toujours des thèmes récurrents, le chanteur s'affirme davantage. Il dresse un portrait de notre société, qui se veut parfois anxiogène. Un été français délivre un message politique fort face à la montée en puissance du Front National lors des élections. «Il y avait une vraie inquiétude quand je l'ai écrite, en mars. Fillon était encore dans la course. Macron, on ne savait pas trop», explique-t-il.

«J'ai trouvé ça ignoble de rouvrir cette salle. On a perdu des gens que l'on connaissait là-bas. Je suis pour en faire un sanctuaire, un monument»

Nicola Sirkis

Le titre vendredi noir évoque les attentats du 13 novembre 2015. Choqué par l'attaque du Bataclan, Nicola Sirkis confie à nos confrères «ne plus jamais vouloir y jouer ou y assister lors d'un concert». «J'ai trouvé ça ignoble de rouvrir cette salle. On a perdu des gens que l'on connaissait là-bas. Je suis pour en faire un sanctuaire, un monument. Quelques jours après, il y a eu un lobbying des producteurs de spectacles tous réunis en conférence de presse alors qu'ils se détestent tous. Mais là, ils étaient unis pour dire: ‘‘Il faut que l'État nous aide''. J'ai trouvé ça abject», déplore l'artiste.

Produit par Mick Guzauski, qui a travaillé notamment avec Pharrell Williams, les Daft Punk ou Talking Head, cet album ne compte pas moins de quinze morceaux, dont deux bonus. Le premier single,La vie est belle, avait été dévoilé en live sur le plateau de Quotidien. Si ses fans n'ont plus qu'une journée à attendre pour découvrir l'ensemble des nouveaux ses morceaux, ils pourront les écouter en live lors des concerts des 16, 17 et 18 février 2018 à l'AccorHotels Arena ou lors de sa tournée, qui commence le 10 février au Parc Expositions d'Épernay.

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Le groupe rock français dévoilera ce vendredi l'intégralité de son treizième album, intitulé 13, dont le single La vie est belle est déjà un succès. Dans une interview accordée au Parisien, son leader, Nicola Sirkis, confie ne plus jamais vouloir rejouer dans la salle où 90 personnes ont été tuées le 13 novembre 2015 .

Le , qui sera dès ce vendredi 8 septembre dans les bacs, est très attendu. Au croisement des sonorités électroniques et dramatiques, il s'adresse à ses fans. Ceux de la première heure comme aux nouveaux. Si le leader du groupe, âgé aujourd'hui de 58 ans, avoue utiliser la musique pour «combattre le temps qui passe», il semble meurtri par les événements qui ont frappé l'Hexagone ces deux dernières années.

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«En arriver au 13e album, c'est un exploit. Qu'il soit attendu comme ça, c'est irrationnel», confie Nicolas ainsi Sirkis dans les colonnes du Parisien. «On est le seul groupe de cette époque qui régénère son public. On va fêter nos 40 ans en 2021. Si on arrive jusque-là, le parcours aura été assez beau», ajoute-t-il.

Dans les textes, si la mort et le deuil sont toujours des thèmes récurrents, le chanteur s'affirme davantage. Il dresse un portrait de notre société, qui se veut parfois anxiogène. Un été français délivre un message politique fort face à la montée en puissance du Front National lors des élections. «Il y avait une vraie inquiétude quand je l'ai écrite, en mars. Fillon était encore dans la course. Macron, on ne savait pas trop», explique-t-il.

«J'ai trouvé ça ignoble de rouvrir cette salle. On a perdu des gens que l'on connaissait là-bas. Je suis pour en faire un sanctuaire, un monument»

Nicola Sirkis

Le titre vendredi noir évoque les attentats du 13 novembre 2015. Choqué par l'attaque du Bataclan, Nicola Sirkis confie à nos confrères «ne plus jamais vouloir y jouer ou y assister lors d'un concert». «J'ai trouvé ça ignoble de rouvrir cette salle. On a perdu des gens que l'on connaissait là-bas. Je suis pour en faire un sanctuaire, un monument. Quelques jours après, il y a eu un lobbying des producteurs de spectacles tous réunis en conférence de presse alors qu'ils se détestent tous. Mais là, ils étaient unis pour dire: ‘‘Il faut que l'État nous aide''. J'ai trouvé ça abject», déplore l'artiste.

Produit par Mick Guzauski, qui a travaillé notamment avec Pharrell Williams, les Daft Punk ou Talking Head, cet album ne compte pas moins de quinze morceaux, dont deux bonus. Le premier single,La vie est belle, avait été dévoilé en live sur le plateau de Quotidien. Si ses fans n'ont plus qu'une journée à attendre pour découvrir l'ensemble des nouveaux ses morceaux, ils pourront les écouter en live lors des concerts des 16, 17 et 18 février 2018 à l'AccorHotels Arena ou lors de sa tournée, qui commence le 10 février au Parc Expositions d'Épernay.

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