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Patrick Dupond amoureux d'une femme affirme que « dans son cas l'homosexualité a été une erreur »

Janvier 2000, la vie de Patrick Dupond bascule. À 41 ans, l’an­cien danseur étoile, le « génie » comme l’a baptisé l’étoile russe Rudolf Noureev, perd connais­sance au volant de sa voiture sur l’au­to­route, entre Le Havre et Paris : « Je reve­nais de l'île de Ré où j'avais passé quinze jours à déma­zou­ter des plages après la catas­trophe écolo­gique de l'Erika. Après avoir sauvé trois mille oiseaux, ce sont mes ailes qui se sont brisées », expliquait-il en 2014 dans l’émis­sion Toute une histoire sur France 2. Crâne brisé, vertèbres et cervi­cales égale­ment en morceaux, para­ly­sie partielle, 134 frac­tures en tout…le diagnos­tic du corps médi­cal est sévère : « Marcher peut-être, danser jamais plus ! », lui dit-on. C’est mal connaître l’étoile adulée par Maurice Béjart qui sept mois plus tard remon­tera sur scène : « Immé­dia­te­ment avec ce qu'il me restait de visage, j'ai dit : 'non'. C'est le premier mot que j'ai prononcé. »

Une renais­sance que l’ar­tiste doit à sa force de carac­tère mais aussi à l’amour, person­ni­fié par Leïla Da Rocha, ancienne basket­teuse profes­sion­nelle recon­ver­tie dans la danse sacrée orien­tale à la suite d’une bles­sure. « Elle diri­geait une école de danse, à Sois­sons, pour laquelle elle souhai­tait me rencon­trer. Parce qu’elle a su trou­ver les mots, j’ai accepté un rendez-vous. L’en­tre­vue devait durer trente minutes. À 3heures du matin, nous n’ar­ri­vions pas à nous quit­ter. Elle m’a confié m’avoir vu danser pour la première fois à l’âge de 9 ans. C’était à Siste­ron, dans “La Belle au bois dormant”. », vient de confier le danseur de 58 ans dans une inter­view à nos confrères de Paris Match.

Un entre­tien à cœur ouvert au cours duquel Patrick Dupond a remonté le fil de son histoire et cloué au pilori le « mec » qu’il était avant, « l’au­to­cen­tré » qui en compa­gnie des plus grands choré­graphes a fait « quatorze fois le tour de la planète ». C’est ainsi que se repro­chant d’avoir vécu dans « le mensonge, une paro­die de l’amour », le danseur a expliqué que « l’ho­mo­sexua­lité a été une erreur » : « Il faut comprendre qu’une vie de danseur étoile inter­na­tio­nal est incom­pa­tible avec une vie de couple, car il est impos­sible d’être dispo­nible à l’autre. Dix-sept mille personnes vous acclament sur scène mais vous n’avez personne avec qui parta­ger ce moment. Quand je rentrais chez moi, j’étais heureux de retrou­ver mes animaux mais j’étais seul. Ou seul à deux, ce qui revient au même. », a conclu l’an­cien danseur étoile désor­mais installé à Bordeaux avec sa chère et tendre où ensemble ils dirigent une école desti­née à prépa­rer des jeunes danseurs dési­reux d’in­té­grer des compa­gnies de ballet du monde entier.

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Janvier 2000, la vie de Patrick Dupond bascule. À 41 ans, l’an­cien danseur étoile, le « génie » comme l’a baptisé l’étoile russe Rudolf Noureev, perd connais­sance au volant de sa voiture sur l’au­to­route, entre Le Havre et Paris : « Je reve­nais de l'île de Ré où j'avais passé quinze jours à déma­zou­ter des plages après la catas­trophe écolo­gique de l'Erika. Après avoir sauvé trois mille oiseaux, ce sont mes ailes qui se sont brisées », expliquait-il en 2014 dans l’émis­sion Toute une histoire sur France 2. Crâne brisé, vertèbres et cervi­cales égale­ment en morceaux, para­ly­sie partielle, 134 frac­tures en tout…le diagnos­tic du corps médi­cal est sévère : « Marcher peut-être, danser jamais plus ! », lui dit-on. C’est mal connaître l’étoile adulée par Maurice Béjart qui sept mois plus tard remon­tera sur scène : « Immé­dia­te­ment avec ce qu'il me restait de visage, j'ai dit : 'non'. C'est le premier mot que j'ai prononcé. »

Une renais­sance que l’ar­tiste doit à sa force de carac­tère mais aussi à l’amour, person­ni­fié par Leïla Da Rocha, ancienne basket­teuse profes­sion­nelle recon­ver­tie dans la danse sacrée orien­tale à la suite d’une bles­sure. « Elle diri­geait une école de danse, à Sois­sons, pour laquelle elle souhai­tait me rencon­trer. Parce qu’elle a su trou­ver les mots, j’ai accepté un rendez-vous. L’en­tre­vue devait durer trente minutes. À 3heures du matin, nous n’ar­ri­vions pas à nous quit­ter. Elle m’a confié m’avoir vu danser pour la première fois à l’âge de 9 ans. C’était à Siste­ron, dans “La Belle au bois dormant”. », vient de confier le danseur de 58 ans dans une inter­view à nos confrères de Paris Match.

Un entre­tien à cœur ouvert au cours duquel Patrick Dupond a remonté le fil de son histoire et cloué au pilori le « mec » qu’il était avant, « l’au­to­cen­tré » qui en compa­gnie des plus grands choré­graphes a fait « quatorze fois le tour de la planète ». C’est ainsi que se repro­chant d’avoir vécu dans « le mensonge, une paro­die de l’amour », le danseur a expliqué que « l’ho­mo­sexua­lité a été une erreur » : « Il faut comprendre qu’une vie de danseur étoile inter­na­tio­nal est incom­pa­tible avec une vie de couple, car il est impos­sible d’être dispo­nible à l’autre. Dix-sept mille personnes vous acclament sur scène mais vous n’avez personne avec qui parta­ger ce moment. Quand je rentrais chez moi, j’étais heureux de retrou­ver mes animaux mais j’étais seul. Ou seul à deux, ce qui revient au même. », a conclu l’an­cien danseur étoile désor­mais installé à Bordeaux avec sa chère et tendre où ensemble ils dirigent une école desti­née à prépa­rer des jeunes danseurs dési­reux d’in­té­grer des compa­gnies de ballet du monde entier.

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