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Les mosaïques de Space Invader pillées à Paris : “Cette fois-ci, c'est un carnage”

Mosaïque que la façade du pub O'Connell's, près du métro Parmentier, le 3 août 2017.

Mosaïque que la façade du pub O'Connell's, près du métro Parmentier, le 3 août 2017.

Photo : Obi pour Invader

Depuis quelques jours, de faux agents municipaux décollent en toute impunité les carreaux du célèbre street artist français. L'alerte a été donnée sur les réseaux sociaux.

Plus c’est gros, plus ça passe. C’est sans doute ce que se sont dits les pilleurs qui s'attaquent aux œuvres du street artiste Invader depuis quelques jours. Munis d’une échelle, de gilets fluorescents et d’un racloir, les deux hommes sillonnent les rues de Paris, et embarquent les personnages de pixels de l'artiste. Plus d'une vingtaine de mosaïques en deux jours...

Leur modus operandi est bien rôdé : pendant que l’un décolle les personnages pixellisés, l’autre assure aux passants qu’ils sont missionnés par la ville de Paris, arguant que les pièces doivent être retirées de toute urgence sur ordre de la maire Anne Hidalgo, furieuse depuis qu'Invader a posé l'un de ses aliens sur Notre Dame de Paris. Ce qui est complètement faux.

Chasse aux vandales

Pas dupes de ces déguisements approximatifs et soupçonneux face à la brutalité de ces faux agents, certains badauds ont commencé à interpeller photo à l'appui la mairie et l’artiste sur les réseaux sociaux, dès mercredi 2 août.

S'il a l'air plus organisé que d'habitude, le phénomène n'est pas nouveau pour l'artiste. Ses œuvres sont régulièrement arrachées. En janvier dernier, il nous expliquait : « C'est malheureusement un problème qui est apparu assez tôt, il y a toujours des gens pour se dire : « si c’est dans la rue, c’est gratuit, c’est pour moi ». J’essaie d’informer sur le fait que mes mosaïques peuvent être reproduites facilement et à faible coût sans avoir besoin de les détruire, et que hors contexte rien ne pourra jamais distinguer une “vraie” d’une “fausse”.

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Mosaïque que la façade du pub O'Connell's, près du métro Parmentier, le 3 août 2017.

Mosaïque que la façade du pub O'Connell's, près du métro Parmentier, le 3 août 2017.

Photo : Obi pour Invader

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Plus c’est gros, plus ça passe. C’est sans doute ce que se sont dits les pilleurs qui s'attaquent aux œuvres du street artiste Invader depuis quelques jours. Munis d’une échelle, de gilets fluorescents et d’un racloir, les deux hommes sillonnent les rues de Paris, et embarquent les personnages de pixels de l'artiste. Plus d'une vingtaine de mosaïques en deux jours...

Leur modus operandi est bien rôdé : pendant que l’un décolle les personnages pixellisés, l’autre assure aux passants qu’ils sont missionnés par la ville de Paris, arguant que les pièces doivent être retirées de toute urgence sur ordre de la maire Anne Hidalgo, furieuse depuis qu'Invader a posé l'un de ses aliens sur Notre Dame de Paris. Ce qui est complètement faux.

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Pas dupes de ces déguisements approximatifs et soupçonneux face à la brutalité de ces faux agents, certains badauds ont commencé à interpeller photo à l'appui la mairie et l’artiste sur les réseaux sociaux, dès mercredi 2 août.

S'il a l'air plus organisé que d'habitude, le phénomène n'est pas nouveau pour l'artiste. Ses œuvres sont régulièrement arrachées. En janvier dernier, il nous expliquait : « C'est malheureusement un problème qui est apparu assez tôt, il y a toujours des gens pour se dire : « si c’est dans la rue, c’est gratuit, c’est pour moi ». J’essaie d’informer sur le fait que mes mosaïques peuvent être reproduites facilement et à faible coût sans avoir besoin de les détruire, et que hors contexte rien ne pourra jamais distinguer une “vraie” d’une “fausse”.

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