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Street-art: Invader pillé en plein jour dans les rues de Paris

Vêtus de gilets jaunes, ils sont armés d'une échelle pliable, d'une petite truelle et d'un sens aigu du culot. Depuis le 3 août au soir, les tweetos multiplient des photos prisent sur le vif dans les rues de Paris, agissant tels des «voisins vigilants» surveillants leur quartier. Car les mosaïques d'Invader font partie du paysage urbain, l'égayent. Confectionnées comme de petites mosaïques, ses œuvres à carreaux rappellent les pixels et les monstres extraterrestres du jeu vidéo Space Invaders de 1978.

Le Parisien, a rassemblé des informations sur les deux hommes aperçus, dans les rues de Paris, en train de prélever les mosaïques du street-artist. Depuis, d'autres médias lui ont emboîté le pas et à Paris, la chasse aux envahisseurs de l'espace est ouverte.

Perché, un voleur d'art s'occupe à démonter l'œuvre, tandis que l'autre rassure les passants en leur faisant croire qu'ils sont des employés mandatés par la Ville de Paris. Mais une fois la besogne finie, le tandem repart dans leur berline. Les malfrats ont été remarqués par plusieurs internautes, et l'information est remontée jusqu'à la Mairie, qui, contactée par Le Parisien, a (pour le moment) démenti tout retrait des œuvres de l'artiste urbain. Grâce cet étrange modus operandi, une dizaine de Space Invaders auraient déjà été dérobées.

Sur Instagram, la page Invaderwashere prévient: «Attention! Ils tournent dans Paris et contrairement à ce qu'ils prétendent, ils ne travaillent pas pour la Mairie et déposent les mosaïques dans le coffre de leur Mercedes!». Ils diffusent les photos distinctes des deux individus décollant l'œuvre d'art du mur.

Bien relayée sur Twitter, cette alerte pourrait, au moins, dissuader les voleurs de continuer leurs méfaits en plein jour.

Les œuvres urbaines du street-artist français se multiplient depuis une vingtaine d'années dans les rues des grandes métropoles comme Paris, Londres, Los Angeles et Berlin... Près 3000 pièces sont aujourd'hui recensées. Et, ce qui motive sans doute les voleurs d'art, la cote de l'artiste ne cesse de grimper. En 2015, la maison Sotheby's a vendu une mosaïque de grande taille (1,3 m X 2,1 m) aux enchères, pour 220.000 euros.

Le vandalisme dont Invader est victime rappelel celui dont a fait les frais Banksy. En 2013, un pochoir du célèbre graffeur, Slave labour, représentant un enfant agenouillé reprisant le drapeau britannique, avait disparu à Londres en provoquant l'émoi. Puis il était réapparu quelques jours plus tard dans une vente aux enchères à Miami, estimé entre 500.000 et 700.000 dollars.

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Vêtus de gilets jaunes, ils sont armés d'une échelle pliable, d'une petite truelle et d'un sens aigu du culot. Depuis le 3 août au soir, les tweetos multiplient des photos prisent sur le vif dans les rues de Paris, agissant tels des «voisins vigilants» surveillants leur quartier. Car les mosaïques d'Invader font partie du paysage urbain, l'égayent. Confectionnées comme de petites mosaïques, ses œuvres à carreaux rappellent les pixels et les monstres extraterrestres du jeu vidéo Space Invaders de 1978.

Le Parisien, a rassemblé des informations sur les deux hommes aperçus, dans les rues de Paris, en train de prélever les mosaïques du street-artist. Depuis, d'autres médias lui ont emboîté le pas et à Paris, la chasse aux envahisseurs de l'espace est ouverte.

Perché, un voleur d'art s'occupe à démonter l'œuvre, tandis que l'autre rassure les passants en leur faisant croire qu'ils sont des employés mandatés par la Ville de Paris. Mais une fois la besogne finie, le tandem repart dans leur berline. Les malfrats ont été remarqués par plusieurs internautes, et l'information est remontée jusqu'à la Mairie, qui, contactée par Le Parisien, a (pour le moment) démenti tout retrait des œuvres de l'artiste urbain. Grâce cet étrange modus operandi, une dizaine de Space Invaders auraient déjà été dérobées.

Sur Instagram, la page Invaderwashere prévient: «Attention! Ils tournent dans Paris et contrairement à ce qu'ils prétendent, ils ne travaillent pas pour la Mairie et déposent les mosaïques dans le coffre de leur Mercedes!». Ils diffusent les photos distinctes des deux individus décollant l'œuvre d'art du mur.

Bien relayée sur Twitter, cette alerte pourrait, au moins, dissuader les voleurs de continuer leurs méfaits en plein jour.

Les œuvres urbaines du street-artist français se multiplient depuis une vingtaine d'années dans les rues des grandes métropoles comme Paris, Londres, Los Angeles et Berlin... Près 3000 pièces sont aujourd'hui recensées. Et, ce qui motive sans doute les voleurs d'art, la cote de l'artiste ne cesse de grimper. En 2015, la maison Sotheby's a vendu une mosaïque de grande taille (1,3 m X 2,1 m) aux enchères, pour 220.000 euros.

Le vandalisme dont Invader est victime rappelel celui dont a fait les frais Banksy. En 2013, un pochoir du célèbre graffeur, Slave labour, représentant un enfant agenouillé reprisant le drapeau britannique, avait disparu à Londres en provoquant l'émoi. Puis il était réapparu quelques jours plus tard dans une vente aux enchères à Miami, estimé entre 500.000 et 700.000 dollars.

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