Télévision. Mécontent, Laurent Ruquier menace de quitter France 2

L’animateur d’On n’est pas couché, qui animera également Les Enfants de la télé sur France 2, à la rentrée, s’est confié dans un long entretien paru dans Le Parisien Magazine, ce vendredi 25 août. Déçu par les choix de sa chaîne, notamment vis-à-vis de ses émissions Mardi cinéma et Les Grosses Têtes, il envisage un départ la saison prochaine.

Il avait manifestement des choses à dire. Laurent Ruquier s’est confié dans un entretien fleuve, accordé au Parisien Magazine et paru ce vendredi en kiosques. L’animateur d’On n’est pas couché s’est lâché. Notamment à l’égard de sa chaîne, France 2, avec laquelle il est en contrat jusqu’en 2018.

« France 2 n’a pas tenu ses promesses »

S’il va récupérer l’animation de la nouvelle version des Enfants de la télé, à partir du 3 septembre sur la 2, le Normand a la dent dure contre la chaîne du service publique concernant ses émissions Mardi cinéma et l’adaptation télévisée des Grosses Têtes. Il aurait aimé les poursuivre à la rentrée. Mais la chaîne n’a, pour l’heure, reconduit que son talk show phare du samedi soir, On n’est pas couché.

« France 2 n’a pas tenu ses promesses, s’agace-t-il. J’ai dit aux dirigeants de France 2 : 'D’autres me font des propositions, et vous, rien ! Vous avez de la chance que je sois encore sous contrat pour un an avec On n’est pas couché, sinon je serais déjà parti' ».

Plus loin dans l’interview, il brandit même la menace d’un départ à la fin de son contrat, en 2018. En laissant entendre qu’il avait des propositions d’autres chaînes « peut-être pour l’année prochaine ».

Il assure pourtant être en bons termes avec Delphine Ernotte, la présidente du groupe « France Télé ». « Je l’appelle, elle m’appelle… Elle m’a montré qu’elle tenait à moi. En mai dernier, nous avons tourné un On n’est pas couché spécial Cannes. Il a fait une très mauvaise audience, mais elle m’a dit : 'Ce n’est pas grave, c’est une belle émission.' »

Il déplore le « déferlement » contre Vanessa Burggraf

Au cours de l’entretien, Laurent Ruquier est aussi revenu sur la rentrée d'« ONPC », marquée par le départ de Vanessa Burggraf et l’arrivée de Christine Angot. L’animateur confirme qu’il voulait que la première reste. « Mais elle a eu une proposition de France 24 et, comme elle a beaucoup souffert cette année, elle a préféré partir. Il y a eu un vrai déferlement contre elle », déplore-t-il.

À propos de Christine Angot, le présentateur et la productrice de l’émission, Catherine Barma voulaient« renouer avec les fondamentaux de l’émission : deux chroniqueurs qui soient vraiment éditorialistes. Nous ne voulions plus d’un journaliste dans le binôme ».

Le transfert de l’écrivaine ne sera, d’ailleurs, pas la seule nouveauté de l’émission, qui reprendra le 2 septembre. Laurent Ruquier « trouve la mécanique un peu lourde ». Conséquence : l’émission devrait être dynamisée, avec des interviews moins longues pour certains invités. « Parfois, le tour de table suffit, et ce n’est pas la peine de redonner vingt minutes de parole à un invité à 2 heures du matin », observe l’animateur. Il y aura aussi une nouvelle tête : Gaspard Proust, « qui viendra ponctuellement, comme Nicolas Bedos à l’époque ».

Yann Barthès et Cyril Hanouna en prennent pour leur grade

Au fil de l’entretien, la figure d’On n’est pas couché ne s’est pas non plus gêné pour glisser quelques petites piques à Yann Barthès et Cyril Hanouna, deux autres poids lourd du paysage audiovisuel français actuel. À propos du présentateur de Quotidien, sur TMC, Laurent Ruquier n’est pas tendre. « C’est un bon intervieweur. Mais je ne suis pas sûr qu’il ait vu tous les spectacles ni lu tous les livres de ses invités, contrairement à nous ».

Il est un peu plus sévère encore avec l’animateur de Touche pas à mon poste !, sur C8. « 'ONPC' est l’une des rares émissions qui durent, et on ne peut pas comparer des chiffres d’il y a dix ans (les parts d’audience tournaient alors autour de 30 %, NDLR) à ceux d’aujourd’hui. Le talkshow qui fait la plus grosse part de marché, c’est nous. À entendre Cyril Hanouna, on a l’impression qu’il est premier. Or, chaque soir, il y a au moins trois ou quatre chaînes devant lui. Moi, je suis leader ! » lâche Laurent Ruquier.

Il n’a, en revanche, pas voulu surenchérir après une question du Parisien Magazine sur la polémique du canular jugé homophobe, qui a valu une amende de trois millions d’euros à C8 et « TPMP ». « Je n’ai pas vu la séquence. Il y a eu un dérapage, c’est sûr, mais est-ce que ça méritait tant de bruit ? souligne-t-il. Et puis, vous savez, je ne suis pas communautariste. Ce n’est pas parce que je suis homosexuel que je vais m’y intéresser ».

Let's block ads! (Why?)

Read Again

L’animateur d’On n’est pas couché, qui animera également Les Enfants de la télé sur France 2, à la rentrée, s’est confié dans un long entretien paru dans Le Parisien Magazine, ce vendredi 25 août. Déçu par les choix de sa chaîne, notamment vis-à-vis de ses émissions Mardi cinéma et Les Grosses Têtes, il envisage un départ la saison prochaine.

Il avait manifestement des choses à dire. Laurent Ruquier s’est confié dans un entretien fleuve, accordé au Parisien Magazine et paru ce vendredi en kiosques. L’animateur d’On n’est pas couché s’est lâché. Notamment à l’égard de sa chaîne, France 2, avec laquelle il est en contrat jusqu’en 2018.

« France 2 n’a pas tenu ses promesses »

S’il va récupérer l’animation de la nouvelle version des Enfants de la télé, à partir du 3 septembre sur la 2, le Normand a la dent dure contre la chaîne du service publique concernant ses émissions Mardi cinéma et l’adaptation télévisée des Grosses Têtes. Il aurait aimé les poursuivre à la rentrée. Mais la chaîne n’a, pour l’heure, reconduit que son talk show phare du samedi soir, On n’est pas couché.

« France 2 n’a pas tenu ses promesses, s’agace-t-il. J’ai dit aux dirigeants de France 2 : 'D’autres me font des propositions, et vous, rien ! Vous avez de la chance que je sois encore sous contrat pour un an avec On n’est pas couché, sinon je serais déjà parti' ».

Plus loin dans l’interview, il brandit même la menace d’un départ à la fin de son contrat, en 2018. En laissant entendre qu’il avait des propositions d’autres chaînes « peut-être pour l’année prochaine ».

Il assure pourtant être en bons termes avec Delphine Ernotte, la présidente du groupe « France Télé ». « Je l’appelle, elle m’appelle… Elle m’a montré qu’elle tenait à moi. En mai dernier, nous avons tourné un On n’est pas couché spécial Cannes. Il a fait une très mauvaise audience, mais elle m’a dit : 'Ce n’est pas grave, c’est une belle émission.' »

Il déplore le « déferlement » contre Vanessa Burggraf

Au cours de l’entretien, Laurent Ruquier est aussi revenu sur la rentrée d'« ONPC », marquée par le départ de Vanessa Burggraf et l’arrivée de Christine Angot. L’animateur confirme qu’il voulait que la première reste. « Mais elle a eu une proposition de France 24 et, comme elle a beaucoup souffert cette année, elle a préféré partir. Il y a eu un vrai déferlement contre elle », déplore-t-il.

À propos de Christine Angot, le présentateur et la productrice de l’émission, Catherine Barma voulaient« renouer avec les fondamentaux de l’émission : deux chroniqueurs qui soient vraiment éditorialistes. Nous ne voulions plus d’un journaliste dans le binôme ».

Le transfert de l’écrivaine ne sera, d’ailleurs, pas la seule nouveauté de l’émission, qui reprendra le 2 septembre. Laurent Ruquier « trouve la mécanique un peu lourde ». Conséquence : l’émission devrait être dynamisée, avec des interviews moins longues pour certains invités. « Parfois, le tour de table suffit, et ce n’est pas la peine de redonner vingt minutes de parole à un invité à 2 heures du matin », observe l’animateur. Il y aura aussi une nouvelle tête : Gaspard Proust, « qui viendra ponctuellement, comme Nicolas Bedos à l’époque ».

Yann Barthès et Cyril Hanouna en prennent pour leur grade

Au fil de l’entretien, la figure d’On n’est pas couché ne s’est pas non plus gêné pour glisser quelques petites piques à Yann Barthès et Cyril Hanouna, deux autres poids lourd du paysage audiovisuel français actuel. À propos du présentateur de Quotidien, sur TMC, Laurent Ruquier n’est pas tendre. « C’est un bon intervieweur. Mais je ne suis pas sûr qu’il ait vu tous les spectacles ni lu tous les livres de ses invités, contrairement à nous ».

Il est un peu plus sévère encore avec l’animateur de Touche pas à mon poste !, sur C8. « 'ONPC' est l’une des rares émissions qui durent, et on ne peut pas comparer des chiffres d’il y a dix ans (les parts d’audience tournaient alors autour de 30 %, NDLR) à ceux d’aujourd’hui. Le talkshow qui fait la plus grosse part de marché, c’est nous. À entendre Cyril Hanouna, on a l’impression qu’il est premier. Or, chaque soir, il y a au moins trois ou quatre chaînes devant lui. Moi, je suis leader ! » lâche Laurent Ruquier.

Il n’a, en revanche, pas voulu surenchérir après une question du Parisien Magazine sur la polémique du canular jugé homophobe, qui a valu une amende de trois millions d’euros à C8 et « TPMP ». « Je n’ai pas vu la séquence. Il y a eu un dérapage, c’est sûr, mais est-ce que ça méritait tant de bruit ? souligne-t-il. Et puis, vous savez, je ne suis pas communautariste. Ce n’est pas parce que je suis homosexuel que je vais m’y intéresser ».

Let's block ads! (Why?)

Bagikan Berita Ini