La grand-messe annuelle des Emmy Awards, les plus prestigieuses récompenses de la télévision américaine, a au lieu dimanche au Microsoft Theatre de Los Angeles, avec, encore cette année, son lot de stars hollywoodiennes, de suspense et surtout de politique, récente élection de Trump oblige.
Nicole Kidman a remporté la statuette de meilleure actrice dans une mini série, Big Little Lies. Laura Dern a elle été récompensée pour son second rôle d’une dirigeante de la Silicon Valley qui tente de protéger</a> sa petite fille, dansla même série. Alexander Skarsgard a également remporté la statuette du meilleur second rôle masculin, tandis que Jean-Marc Vallée, le cinéaste québécois, repartait avec celle de meilleur réalisateur. La série a aussi remporté le titre</a> de meilleur mini-série, soit un total de cinq statuettes.
Côté comédies, Kate McKinnon a décroché son prix pour avoir</a> incarné Hillary Clinton pendant la campagne présidentielle dans le désormais mythique Saturday Night Live. Très émue, elle a remercié son modèle pour « avoir fait preuve de bonne grâce ». Alec Baldwin a reçu le prix du meilleur second rôle comique masculin pour son incarnation de Donald Trump, dans le même « SNL ». « Finalement, Monsieur le président, ceci est votre Emmy », a-t-il déclaré en recevant sa statuette, allusion au fait que l’hôte de la Maison Blanche, nommé plusieurs fois pour l’émission The Apprentice, dont il était la vedette, n’a jamais décroché l’un de ces prix prestigieux de la télévision. Le SNL a aussi remporté la récompense de la meilleure émission de sketches. Soit quatre statuettes.
Amérique apocalyptique
Elisabeth Moss, grande favorite de la compétition, a remporté le titre de meilleure actrice dramatique pour La Servante écarlate. Bruce Miller, scénariste, Reed Morano, réalisateur, et Ann Dowd, second rôle féminin, ont également emporté un trophée. La Servante écarlate obtient également la convoitée statue de meilleure série dramatique.
Cette adaptation d’un roman de la canadienne Margaret Atwood dépeint un futur apocalyptique où l’Amérique est tombée aux mains d’une secte fondamentaliste chrétienne qui maintient en captivité les femmes fertiles et les transforme en esclaves sexuelles.
Sterling K. Brown, lui, n’a pas fait mentir</a> les pronostics, en remportant le rôle de meilleur acteur dramatique pour la saga familiale This is Us de NBC. Donald Glover a remporté une statuette pour avoir réalisé Atlanta et une autre pour son rôle comique dans la série.
Julia-Louis Dreyfus a reçu une statuette de meilleure actrice comique pour son rôle dans Veep. Saluée par la critique, Julia Louis-Dreyfus reste sur six victoires d’affilée pour sa performance dans le rôle de l’héroïne Selina Meyer, un record. La série elle-même a reçu le trophée de la meilleure comédie. C’est la troisième victoire de rang dans la catégorie pour la série, qui s’achèvera sur une septième et dernière saison en 2018.
John Lithgow a remporté « l’award » du meilleur second rôle masculin dans une série dramatique pour la série de Netflix, The Crown. Le meilleur acteur dans un téléfilm ou une mini-série est Riz Ahmed, dans The Night Of. Et le meilleur film de télévision est l’épisode San Junipero de la saga Black Mirror, une série Netflix, tandis que Master of None, d’Aziz Ansari et Lena Waithe, a été récompensée pour son scénario.
Colbert maître de cérémonie
Le présentateur et humoriste Stephen Colbert avait débuté la présentation de la cérémonie, en entonnant une chanson façon music-hall : « Tout est mieux à la télé (…) quand le monde est effrayant » et en entamant quelques pas de danse.
« Quelle année pour la télévision, il y avait » plus de quatre cents émissions, « personne ne pourrait regarder</a> autant le petit écran, à part le président » Donald Trump, a plaisanté l’animateur, habitué des piques contre l’hôte de la Maison Blanche. Quelques minutes plus tard il était rejoint sur scène par Sean Spicer, l’ancien porte-parole de la Maison Blanche, qui avait amené son propre pupitre pour prédire</a> que cette cérémonie allait « casser des records d’audience ». Une apparition qui ne fut pas au goût de tout le monde, notamment sur le réseau socialTwitter.
Une « standing ovation » a en revanche eu lieu lorsque le trio Dolly Parton, Jane Fonda et Lily Tomlin est arrivé sur scène sur la musique de leur film culte des années 80, Comment se débarrasser</a> de son patron. Avant de critiquer</a> Trump, invité malgré lui de cette édition très politique.
Read AgainLa grand-messe annuelle des Emmy Awards, les plus prestigieuses récompenses de la télévision américaine, a au lieu dimanche au Microsoft Theatre de Los Angeles, avec, encore cette année, son lot de stars hollywoodiennes, de suspense et surtout de politique, récente élection de Trump oblige.
Nicole Kidman a remporté la statuette de meilleure actrice dans une mini série, Big Little Lies. Laura Dern a elle été récompensée pour son second rôle d’une dirigeante de la Silicon Valley qui tente de protéger</a> sa petite fille, dansla même série. Alexander Skarsgard a également remporté la statuette du meilleur second rôle masculin, tandis que Jean-Marc Vallée, le cinéaste québécois, repartait avec celle de meilleur réalisateur. La série a aussi remporté le titre</a> de meilleur mini-série, soit un total de cinq statuettes.
Côté comédies, Kate McKinnon a décroché son prix pour avoir</a> incarné Hillary Clinton pendant la campagne présidentielle dans le désormais mythique Saturday Night Live. Très émue, elle a remercié son modèle pour « avoir fait preuve de bonne grâce ». Alec Baldwin a reçu le prix du meilleur second rôle comique masculin pour son incarnation de Donald Trump, dans le même « SNL ». « Finalement, Monsieur le président, ceci est votre Emmy », a-t-il déclaré en recevant sa statuette, allusion au fait que l’hôte de la Maison Blanche, nommé plusieurs fois pour l’émission The Apprentice, dont il était la vedette, n’a jamais décroché l’un de ces prix prestigieux de la télévision. Le SNL a aussi remporté la récompense de la meilleure émission de sketches. Soit quatre statuettes.
Amérique apocalyptique
Elisabeth Moss, grande favorite de la compétition, a remporté le titre de meilleure actrice dramatique pour La Servante écarlate. Bruce Miller, scénariste, Reed Morano, réalisateur, et Ann Dowd, second rôle féminin, ont également emporté un trophée. La Servante écarlate obtient également la convoitée statue de meilleure série dramatique.
Cette adaptation d’un roman de la canadienne Margaret Atwood dépeint un futur apocalyptique où l’Amérique est tombée aux mains d’une secte fondamentaliste chrétienne qui maintient en captivité les femmes fertiles et les transforme en esclaves sexuelles.
Sterling K. Brown, lui, n’a pas fait mentir</a> les pronostics, en remportant le rôle de meilleur acteur dramatique pour la saga familiale This is Us de NBC. Donald Glover a remporté une statuette pour avoir réalisé Atlanta et une autre pour son rôle comique dans la série.
Julia-Louis Dreyfus a reçu une statuette de meilleure actrice comique pour son rôle dans Veep. Saluée par la critique, Julia Louis-Dreyfus reste sur six victoires d’affilée pour sa performance dans le rôle de l’héroïne Selina Meyer, un record. La série elle-même a reçu le trophée de la meilleure comédie. C’est la troisième victoire de rang dans la catégorie pour la série, qui s’achèvera sur une septième et dernière saison en 2018.
John Lithgow a remporté « l’award » du meilleur second rôle masculin dans une série dramatique pour la série de Netflix, The Crown. Le meilleur acteur dans un téléfilm ou une mini-série est Riz Ahmed, dans The Night Of. Et le meilleur film de télévision est l’épisode San Junipero de la saga Black Mirror, une série Netflix, tandis que Master of None, d’Aziz Ansari et Lena Waithe, a été récompensée pour son scénario.
Colbert maître de cérémonie
Le présentateur et humoriste Stephen Colbert avait débuté la présentation de la cérémonie, en entonnant une chanson façon music-hall : « Tout est mieux à la télé (…) quand le monde est effrayant » et en entamant quelques pas de danse.
« Quelle année pour la télévision, il y avait » plus de quatre cents émissions, « personne ne pourrait regarder</a> autant le petit écran, à part le président » Donald Trump, a plaisanté l’animateur, habitué des piques contre l’hôte de la Maison Blanche. Quelques minutes plus tard il était rejoint sur scène par Sean Spicer, l’ancien porte-parole de la Maison Blanche, qui avait amené son propre pupitre pour prédire</a> que cette cérémonie allait « casser des records d’audience ». Une apparition qui ne fut pas au goût de tout le monde, notamment sur le réseau socialTwitter.
Une « standing ovation » a en revanche eu lieu lorsque le trio Dolly Parton, Jane Fonda et Lily Tomlin est arrivé sur scène sur la musique de leur film culte des années 80, Comment se débarrasser</a> de son patron. Avant de critiquer</a> Trump, invité malgré lui de cette édition très politique.
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