Le journaliste a lancé, dimanche soir sur France 2, «19h le dimanche», deux heures de direct. D'abord un peu brouillon, puis très rythmé. Encourageant.
Tiens, c'était vraiment neuf et on montait sur le manège, avec cette ouverture en trois temps, valse ou manifeste : deux humoristes, Alex & Bruno, avant même le générique, puis un plateau avec Fabrice Luchini debout, conseillant à Laurent Delahousse de se détendre : «Personne ne vous a forcé à faire ce truc !» Et, direct — le maître mot, pendant deux heures —, des images de Miami ravagé par Irma.
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Presque trop, cette entrée en matière, mais le bandeau de pub sponsor juste avant «19h le dimanche» invitait à savourer «votre film»... Des travellings, une mezzanine, ça en jette, avant le lancement d'un premier sujet long sur Josef Mengele, le médecin diabolique d'Auschwitz, et des images grand angle de la plage «paradisiaque» où Mengele est mort noyé à 67 ans, au Brésil, où il avait fui. Sujet inspiré par la sortie d'un roman remarqué de la rentrée, «la Disparition de Josef Mengele», qui a seulement été mentionné en deux secondes dans le lancement, puis entièrement zappé. Mais pourquoi ?
Documents forts
Ah oui, pourquoi... annoncer au chroniqueur de l'émission Jean-Pierre Raffarin qu'il sera «en face-à-face» nerveux avec un autre ancien Premier ministre, de gauche, Edith Cresson, alors qu'ils ne se sont pas croisés, mais trop sagement succédé. Ça a fait pschitt. Heureusement arrivait pour de bon Luchini, avec son génie de transformer tout malaise en appel d'air. «J'ai adoré quand vous avez voulu résoudre le problème de la Corée du Nord et de l'Amérique, mais rapide !» a-t-il taquiné Delahousse.
A 20 heures, on salue le côté transformiste du journaliste, qui s'assied sans transition dans le rôle d'homme-tronc du JT. Mentalement, physiquement, il est lancé dans un sprint long, plus qu'un marathon. Ambitieux, culotté. A 20h30, quand Jean-Louis Aubert, Louis Bertignac et Richard Kolinka, les Insus alias Téléphone s'assoient face à lui, avant leurs prochains concerts au Stade de France, on s'attend au petit moment musical obligé. Et une pure conversation, émouvante, s'engage, avec des documents forts. Comme si, finalement, prendre le temps de se parler et se sourire, c'était plus facile assis tous ensemble autour de la même table, comme chez des amis.
Le journaliste a lancé, dimanche soir sur France 2, «19h le dimanche», deux heures de direct. D'abord un peu brouillon, puis très rythmé. Encourageant.
Tiens, c'était vraiment neuf et on montait sur le manège, avec cette ouverture en trois temps, valse ou manifeste : deux humoristes, Alex & Bruno, avant même le générique, puis un plateau avec Fabrice Luchini debout, conseillant à Laurent Delahousse de se détendre : «Personne ne vous a forcé à faire ce truc !» Et, direct — le maître mot, pendant deux heures —, des images de Miami ravagé par Irma.
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Documents forts
Ah oui, pourquoi... annoncer au chroniqueur de l'émission Jean-Pierre Raffarin qu'il sera «en face-à-face» nerveux avec un autre ancien Premier ministre, de gauche, Edith Cresson, alors qu'ils ne se sont pas croisés, mais trop sagement succédé. Ça a fait pschitt. Heureusement arrivait pour de bon Luchini, avec son génie de transformer tout malaise en appel d'air. «J'ai adoré quand vous avez voulu résoudre le problème de la Corée du Nord et de l'Amérique, mais rapide !» a-t-il taquiné Delahousse.
A 20 heures, on salue le côté transformiste du journaliste, qui s'assied sans transition dans le rôle d'homme-tronc du JT. Mentalement, physiquement, il est lancé dans un sprint long, plus qu'un marathon. Ambitieux, culotté. A 20h30, quand Jean-Louis Aubert, Louis Bertignac et Richard Kolinka, les Insus alias Téléphone s'assoient face à lui, avant leurs prochains concerts au Stade de France, on s'attend au petit moment musical obligé. Et une pure conversation, émouvante, s'engage, avec des documents forts. Comme si, finalement, prendre le temps de se parler et se sourire, c'était plus facile assis tous ensemble autour de la même table, comme chez des amis.
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