Il y a vingt ans, l’affaire avait fait grand bruit. Rappelez-vous, à l’époque, Intervilles réunissait chaque vendredi sur TF1 près de 10 millions de téléspectateurs. Jusqu’à ce que cette histoire de tricherie ne vienne entacher la bonne image du jeu présenté par Jean-Pierre Foucault, Fabrice (remplacé par Thierry Roland), Nathalie Simon et Olivier Chiabodo, réalisé par Gilles Amado et produit par Glem.
En effet, trois mois après la finale opposant Le Puy du Fou à Mont-de-Marsan à Disneyland Paris, Olivier Chiabodo est accusé de tricherie par Le Canard enchaîné. Le journal avait publié un article, accompagné de photos montrant l’arbitre tenir sa main proche de son corps avec trois doigts dépliés, suggérant qu’il aurait fait ce signe pour donner la bonne réponse à une question posée à l’équipe du Puy du Fou face à l’équipe du Pays d’Ancenis.
Pris dans la tempête médiatique, Olivier Chiabodo est alors licencié de TF1 pour faute grave et la chaîne avait déposé plainte contre X. Depuis, l’ex-animateur n’a eu de cesse de se défendre. Aujourd’hui, à 54 ans, il a décidé de porter plainte à son tour contre X pour «harcèlement moral» auprès du procureur de Nanterre (Hauts-de-Seine) citant TF1 et son ancien producteur, Gérard Louvin.
Mais pourquoi avoir attendu autant de temps? Parce que l’affaire ne s’était pas arrêtée là. Suite à son licenciement, Olivier Chiabodo avait saisi les prud’hommes qui avaient requalifié le motif de licenciement en lui accordant des indemnités importantes. «Malgré tout, j’ai interjeté l’appel car je considérais que je n’étais pas rétabli dans mon honneur. L’argent, ce n’est pas tout», a-t-il expliqué à nos confrères du Point.
Et pour cause, l’ex-animateur se défend de n’avoir fait qu’obéir aux ordres de ses supérieurs, à savoir le producteur et le diffuseur. «On a fait Intervilles quatre fois au Puy du Fou et lors de ma dernière, on m’a demandé de favoriser le bébé de Villiers afin qu’il atteigne la finale», ajoute-t-il.
TF1 et Olivier Chiabodo signent alors un accord de confidentialité et chacune des parties s’engage à ne jamais évoquer le contentieux. «Avant l’audience d’appel des prud’hommes, Étienne Mougeotte m’a convoqué pour signer un protocole d’accord. Toutes les parties devaient se taire et ne plus jamais évoquer l’affaire. Chacun de nos avocats, Louis Bousquet pour TF1, Jean Enocchi de mon côté, avait relu chacun des alinéas. Enfin, le représentant de la chaîne, Louvin et moi-même paraphions l’accord», poursuit-il.
Peu après, Olivier Chiabodo s’imagine reprendre ses fonctions. Si celui-ci avait réintégré le siège du groupe, grâce à la bienveillance d’Étienne Mougeotte, son retour à l’antenne n’est pas vu d’un bon œil par Gérard Louvin avec qui il entretient des relations tendues. En 1999, il produit une série de documentaires, Les Carnets de Noé puis décidé de lancer une chaîne consacrée à la nature et au développement durable, en vain.
En janvier 2006, il est réembauché par TF1 pour donner un coup de main aux opérations spéciales de la chaîne avant d’être à nouveau licencié en janvier dernier. «Mon client a longtemps gardé le silence, par contrainte», estime son avocat Me Yassine Maharsi au Parisien. «Pendant des années, TF 1 oscillait entre diverses pressions morales et multiples promesses professionnelles, créant un climat de tension insupportable. Après avoir rencontré l’opprobre, puis l’isolement, Olivier Chiabodo souhaite aujourd’hui rencontrer la justice et, ainsi, révéler ce qu’il sait.»
Read AgainIl y a vingt ans, l’affaire avait fait grand bruit. Rappelez-vous, à l’époque, Intervilles réunissait chaque vendredi sur TF1 près de 10 millions de téléspectateurs. Jusqu’à ce que cette histoire de tricherie ne vienne entacher la bonne image du jeu présenté par Jean-Pierre Foucault, Fabrice (remplacé par Thierry Roland), Nathalie Simon et Olivier Chiabodo, réalisé par Gilles Amado et produit par Glem.
En effet, trois mois après la finale opposant Le Puy du Fou à Mont-de-Marsan à Disneyland Paris, Olivier Chiabodo est accusé de tricherie par Le Canard enchaîné. Le journal avait publié un article, accompagné de photos montrant l’arbitre tenir sa main proche de son corps avec trois doigts dépliés, suggérant qu’il aurait fait ce signe pour donner la bonne réponse à une question posée à l’équipe du Puy du Fou face à l’équipe du Pays d’Ancenis.
Pris dans la tempête médiatique, Olivier Chiabodo est alors licencié de TF1 pour faute grave et la chaîne avait déposé plainte contre X. Depuis, l’ex-animateur n’a eu de cesse de se défendre. Aujourd’hui, à 54 ans, il a décidé de porter plainte à son tour contre X pour «harcèlement moral» auprès du procureur de Nanterre (Hauts-de-Seine) citant TF1 et son ancien producteur, Gérard Louvin.
Mais pourquoi avoir attendu autant de temps? Parce que l’affaire ne s’était pas arrêtée là. Suite à son licenciement, Olivier Chiabodo avait saisi les prud’hommes qui avaient requalifié le motif de licenciement en lui accordant des indemnités importantes. «Malgré tout, j’ai interjeté l’appel car je considérais que je n’étais pas rétabli dans mon honneur. L’argent, ce n’est pas tout», a-t-il expliqué à nos confrères du Point.
Et pour cause, l’ex-animateur se défend de n’avoir fait qu’obéir aux ordres de ses supérieurs, à savoir le producteur et le diffuseur. «On a fait Intervilles quatre fois au Puy du Fou et lors de ma dernière, on m’a demandé de favoriser le bébé de Villiers afin qu’il atteigne la finale», ajoute-t-il.
TF1 et Olivier Chiabodo signent alors un accord de confidentialité et chacune des parties s’engage à ne jamais évoquer le contentieux. «Avant l’audience d’appel des prud’hommes, Étienne Mougeotte m’a convoqué pour signer un protocole d’accord. Toutes les parties devaient se taire et ne plus jamais évoquer l’affaire. Chacun de nos avocats, Louis Bousquet pour TF1, Jean Enocchi de mon côté, avait relu chacun des alinéas. Enfin, le représentant de la chaîne, Louvin et moi-même paraphions l’accord», poursuit-il.
Peu après, Olivier Chiabodo s’imagine reprendre ses fonctions. Si celui-ci avait réintégré le siège du groupe, grâce à la bienveillance d’Étienne Mougeotte, son retour à l’antenne n’est pas vu d’un bon œil par Gérard Louvin avec qui il entretient des relations tendues. En 1999, il produit une série de documentaires, Les Carnets de Noé puis décidé de lancer une chaîne consacrée à la nature et au développement durable, en vain.
En janvier 2006, il est réembauché par TF1 pour donner un coup de main aux opérations spéciales de la chaîne avant d’être à nouveau licencié en janvier dernier. «Mon client a longtemps gardé le silence, par contrainte», estime son avocat Me Yassine Maharsi au Parisien. «Pendant des années, TF 1 oscillait entre diverses pressions morales et multiples promesses professionnelles, créant un climat de tension insupportable. Après avoir rencontré l’opprobre, puis l’isolement, Olivier Chiabodo souhaite aujourd’hui rencontrer la justice et, ainsi, révéler ce qu’il sait.»
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