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Koh-Lanta : Exclu. Delphine, éliminée : "Aux Fidji, j'avais l'impression d'être dans une carte postale"

Par Alexis Hache|Ecrit pour TF1|2017-09-02T07:00:47.009Z, mis à jour 2017-09-02T07:00:47.009Z

La géologue de l'équipe rouge est la première à quitter l'aventure "Koh-Lanta : Fidji". Pour MYTF1, elle revient sur cette incroyable expérience à l'autre bout du monde.

Quel est votre sentiment après cette élimination prématurée ?
J'ai un goût de trop peu. Je reste sur une énorme frustration. J'ai l'impression de ne pas avoir vécu Koh-Lanta. On ne part jamais pour trois jours à Koh-Lanta, on part pour rester 40 jours ! C'était pour moi le pire cas de figure possible de partir en premier.

Est-ce que vous avez senti venir cette élimination ?
J'avais anticipé mon départ. Je supposais que ça allait se jouer entre Marguerite et moi. Dans l'équipe des Rouges, il s'est passé un truc génial : on s'est tous super bien entendus dès le début, on s'est trouvé humainement, autour de valeurs, on avait quasiment tous des enfants. Il n'y avait pas de brebis galeuse, tout le monde était actif. On savait donc que ce serait un conseil compliqué parce qu'il n'y avait personne à part ou en retrait. Mais on sait qu'au début de Koh-Lanta, ce qui prime, c'est la force physique et, objectivement, les deux moins puissantes étaient Marguerite et moi.

Est-ce que vous regrettez a posteriori de ne pas avoir été plus sportive pour éviter d'être considérée comme moins forte que d'autres dans l'équipe ?
J'ai été considérée comme moins forte, mais je n'ai pas démérité sur les épreuves. Je n'avais pas atteint mes limites physiques. Lors de la première épreuve, celle du radeau, j'arrivais à développer suffisamment de puissance. Et sur la seconde épreuve j'ai rempli mon rôle parfaitement. Je n'ai pas faibli, je n'ai pas failli, mais on se connaît un peu les uns, les autres. On avait une équipe de dingue chez les Rouges avec un ancien footballeur, une rugbywoman, un marathonien, un karatéka... Marguerite et moi, nous étions les plus faibles a priori dans l'équipe.

Qu'est-ce qui a fait la différence avec les Jaunes dans ces deux épreuves perdues de justesse ?
Sur la première épreuve, les Jaunes étaient désorganisés jusqu'à ce qu'André prenne les choses en main et se mettent à donner de la voix pour donner le rythme, et c'est après ça qu'ils nous ont doublés. Sur la deuxième épreuve, j'étais occupée sur toute la fin de l'épreuve, donc c'est plus compliqué pour moi d'analyser la situation.

Qu'est-ce qui vous a le plus marqué pendant ces trois jours ?
La notion du temps ! On est complètement désorientés, on ne sait jamais l'heure qu'il est... On mange quand on a faim, on ne sait pas si c'est le midi ou pas. Tout prend du temps : couper du bois, essayer de faire la cabane, de faire du feu... C'est très déstabilisant !

Du coup, les journées devaient passer vite puisque tout prend du temps ?
Oui, surtout au début où tout est à faire. Il y a la cabane à construire, le feu à faire, des éléments de confort à construire et comme je le disais, chez les Rouges, tout le monde était actif du matin au soir, personne ne se reposait. Donc oui, les journées passent vite !

Plus globalement, quel souvenir garderez-vous de votre aventure ?
Ce que je retiens, c'est le lieu, absolument incroyable. Une véritable carte postale. On a la sensation d'être dans la carte postale, dans des paysages à couper le souffle. C'est un voyage magnifique ! 

Surtout pour vous qui êtes géologue...
Tout à fait ! On ne le voit pas à l'écran mais, comme on est sur une île volcanique, j'avais commencé à ramasser des pierres ponces dont on se servait pour se limer les ongles. (rires) On a survolé dans des petits avions des paysages volcaniques magnifiques en arrivant. Ce sont des volcans qui sortent de l'eau ! C'était des paysages d'exception, à couper le souffle.

Comment s'est passé le retour en France ?
Ma fille était ravie de me retrouver. Quand je m'absente, c'est toujours trop long pour elle ! Mes proches étaient contents de me retrouver mais ils étaient aussi déçus pour moi car il savait que je voulais rester le plus longtemps possible.

Selon vous, qui dans votre équipe a le plus de chances de remporter Koh-Lanta ?
Maxime a toutes les qualités pour aller loin. Il rêvait de Koh-Lanta depuis très longtemps. Il se prépare depuis des années, il a suivi un entraînement physique, il a perdu du poids exprès à l'avance... Il y a beaucoup d'enjeux pour lui. Après, c'est quelqu'un de très droit dans ses bottes, d'extrêmement honnête, et j'ai peur qu'il ne résiste pas aux stratégies. Il y a une personne aussi dont j'aimerais qu'elle aille loin, c'est Sandrine. Elle est humble, et je pense qu'elle est incapable de se mettre les autres à dos, elle ne peut énerver personne ! C'est quelqu'un de très riche humainement. En plus de ça, elle a une puissance physique, une envie... Je miserais bien sur elle ! Et puis chez les Jaunes, il y a Tugdual, qui a l'air d'avoir à la fois la tête et les muscles. Lui aussi pourrait peut-être aller loin.

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Par Alexis Hache|Ecrit pour TF1|2017-09-02T07:00:47.009Z, mis à jour 2017-09-02T07:00:47.009Z

La géologue de l'équipe rouge est la première à quitter l'aventure "Koh-Lanta : Fidji". Pour MYTF1, elle revient sur cette incroyable expérience à l'autre bout du monde.

Quel est votre sentiment après cette élimination prématurée ?
J'ai un goût de trop peu. Je reste sur une énorme frustration. J'ai l'impression de ne pas avoir vécu Koh-Lanta. On ne part jamais pour trois jours à Koh-Lanta, on part pour rester 40 jours ! C'était pour moi le pire cas de figure possible de partir en premier.

Est-ce que vous avez senti venir cette élimination ?
J'avais anticipé mon départ. Je supposais que ça allait se jouer entre Marguerite et moi. Dans l'équipe des Rouges, il s'est passé un truc génial : on s'est tous super bien entendus dès le début, on s'est trouvé humainement, autour de valeurs, on avait quasiment tous des enfants. Il n'y avait pas de brebis galeuse, tout le monde était actif. On savait donc que ce serait un conseil compliqué parce qu'il n'y avait personne à part ou en retrait. Mais on sait qu'au début de Koh-Lanta, ce qui prime, c'est la force physique et, objectivement, les deux moins puissantes étaient Marguerite et moi.

Est-ce que vous regrettez a posteriori de ne pas avoir été plus sportive pour éviter d'être considérée comme moins forte que d'autres dans l'équipe ?
J'ai été considérée comme moins forte, mais je n'ai pas démérité sur les épreuves. Je n'avais pas atteint mes limites physiques. Lors de la première épreuve, celle du radeau, j'arrivais à développer suffisamment de puissance. Et sur la seconde épreuve j'ai rempli mon rôle parfaitement. Je n'ai pas faibli, je n'ai pas failli, mais on se connaît un peu les uns, les autres. On avait une équipe de dingue chez les Rouges avec un ancien footballeur, une rugbywoman, un marathonien, un karatéka... Marguerite et moi, nous étions les plus faibles a priori dans l'équipe.

Qu'est-ce qui a fait la différence avec les Jaunes dans ces deux épreuves perdues de justesse ?
Sur la première épreuve, les Jaunes étaient désorganisés jusqu'à ce qu'André prenne les choses en main et se mettent à donner de la voix pour donner le rythme, et c'est après ça qu'ils nous ont doublés. Sur la deuxième épreuve, j'étais occupée sur toute la fin de l'épreuve, donc c'est plus compliqué pour moi d'analyser la situation.

Qu'est-ce qui vous a le plus marqué pendant ces trois jours ?
La notion du temps ! On est complètement désorientés, on ne sait jamais l'heure qu'il est... On mange quand on a faim, on ne sait pas si c'est le midi ou pas. Tout prend du temps : couper du bois, essayer de faire la cabane, de faire du feu... C'est très déstabilisant !

Du coup, les journées devaient passer vite puisque tout prend du temps ?
Oui, surtout au début où tout est à faire. Il y a la cabane à construire, le feu à faire, des éléments de confort à construire et comme je le disais, chez les Rouges, tout le monde était actif du matin au soir, personne ne se reposait. Donc oui, les journées passent vite !

Plus globalement, quel souvenir garderez-vous de votre aventure ?
Ce que je retiens, c'est le lieu, absolument incroyable. Une véritable carte postale. On a la sensation d'être dans la carte postale, dans des paysages à couper le souffle. C'est un voyage magnifique ! 

Surtout pour vous qui êtes géologue...
Tout à fait ! On ne le voit pas à l'écran mais, comme on est sur une île volcanique, j'avais commencé à ramasser des pierres ponces dont on se servait pour se limer les ongles. (rires) On a survolé dans des petits avions des paysages volcaniques magnifiques en arrivant. Ce sont des volcans qui sortent de l'eau ! C'était des paysages d'exception, à couper le souffle.

Comment s'est passé le retour en France ?
Ma fille était ravie de me retrouver. Quand je m'absente, c'est toujours trop long pour elle ! Mes proches étaient contents de me retrouver mais ils étaient aussi déçus pour moi car il savait que je voulais rester le plus longtemps possible.

Selon vous, qui dans votre équipe a le plus de chances de remporter Koh-Lanta ?
Maxime a toutes les qualités pour aller loin. Il rêvait de Koh-Lanta depuis très longtemps. Il se prépare depuis des années, il a suivi un entraînement physique, il a perdu du poids exprès à l'avance... Il y a beaucoup d'enjeux pour lui. Après, c'est quelqu'un de très droit dans ses bottes, d'extrêmement honnête, et j'ai peur qu'il ne résiste pas aux stratégies. Il y a une personne aussi dont j'aimerais qu'elle aille loin, c'est Sandrine. Elle est humble, et je pense qu'elle est incapable de se mettre les autres à dos, elle ne peut énerver personne ! C'est quelqu'un de très riche humainement. En plus de ça, elle a une puissance physique, une envie... Je miserais bien sur elle ! Et puis chez les Jaunes, il y a Tugdual, qui a l'air d'avoir à la fois la tête et les muscles. Lui aussi pourrait peut-être aller loin.

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