Ce fut une lente imprégnation : par larges ruisseaux d'abord, s'infiltrant dans les rangées pleines jusqu'au dernier siège. Puis, le flot continuant, des haies de gens debout. Et comme la crue grossissait encore, le choeur s'est retrouvé à son tour cerné par la foule. Hier matin, l'église Saint-Sulpice (Paris VI e), qui peut accueillir 1 500 fidèles, a connu pour les obsèques de Mireille Darc, décédée dans la nuit du 27 au 28 août, à 79 ans, une affluence impressionnante. Cela pour l'intérieur.
Dehors, massés derrière des barrières qui fendaient toute la largeur de la place, des centaines de personnes portaient leurs regards vers le corbillard effilé qui prendrait vers midi trente, précédé de deux motards de la gendarmerie, la direction du cimetière du Montparnasse (XIVe).
Fleur blanche à la boutonnière
Tout ce grand monde aura vu défiler du beau monde. Car, pour Mimi, dont un portrait en noir et blanc déposé au centre de l'autel entre de fastueux bouquets de fleurs blanches la montrait de profil, éclatant de rire, des dizaines de personnalités se sont déplacées. Carla Bruni ; Robert Hossein avec Candice Patou ; Jean-Jacques Debout sans Chantal Goya ; Line Renaud, effondrée ; Muriel Robin en larmes. Mais aussi Jean-Pierre Foucault, Claire Chazal, Marie-Anne Chazel, Marc Lavoine, Francis Huster, Jack Lang, Yann Queffélec, Marc-Olivier Fogiel, qui avait reçu la défunte dans l'émission « le Divan » ; ou encore Serge Moati, Paul-Loup Sulitzer, les journalistes Philippe Labro et Laurent Delahousse, le compositeur Didier Barbelivien, le cinéaste Alexandre Arcady... Et Alain Delon, bien sûr.
Fleur blanche à la boutonnière, visage fermé à double tour, l'acteur, qui partagea quinze ans d'amour avec Mireille, est arrivé parmi les premiers. Sa fille Anouchka et son fils Anthony l'ont rejoint. La star s'est inclinée devant le cercueil et a reçu l'autorisation de la famille de se mêler à elle pour adresser un dernier adieu à celle qu'il avait tant aimée.
Mots d'amour et d'amitié
Peu avant que commence la cérémonie, et tandis que l'orgue montait en puissance, sont apparus Johnny Hallyday et Laeticia, arrivés en jet de Los Angeles. Le rockeur vêtu de noir gardait à portée de main une bouteille d'eau minérale. André Malraux, Gustave Flaubert et Jean-Claude Brialy se sont invités dans les hommages et, parmi eux, celui de Mgr Di Falco. Il a été question d'amitié et d'amour. Philippe Labro a puisé dans un poème de Mimi : « Je suis restée l'enfant intransigeante, entêtée, sur l'essentiel de la vie. » Et livré cette confidence qu'elle lui avait faite : « Je suis une boule d'amour. »
Il a parlé « du corps qui s'est battu », des « quinze kilos perdus », racontant qu'aux instants ultimes les deux hommes de la vie de Mireille, Pascal Desprez, son mari, et Alain Delon, sont venus « dormir dans la chambre d'à côté ». On entendit au violoncelle la « Suite no 6 » de Bach. Puis la dépouille de Mireille Darc, dans son cercueil noir laqué, s'en est allée sous une longue salve d'applaudissements chargés de sourires fiévreux et de larmes.
Read AgainCe fut une lente imprégnation : par larges ruisseaux d'abord, s'infiltrant dans les rangées pleines jusqu'au dernier siège. Puis, le flot continuant, des haies de gens debout. Et comme la crue grossissait encore, le choeur s'est retrouvé à son tour cerné par la foule. Hier matin, l'église Saint-Sulpice (Paris VI e), qui peut accueillir 1 500 fidèles, a connu pour les obsèques de Mireille Darc, décédée dans la nuit du 27 au 28 août, à 79 ans, une affluence impressionnante. Cela pour l'intérieur.
Dehors, massés derrière des barrières qui fendaient toute la largeur de la place, des centaines de personnes portaient leurs regards vers le corbillard effilé qui prendrait vers midi trente, précédé de deux motards de la gendarmerie, la direction du cimetière du Montparnasse (XIVe).
Fleur blanche à la boutonnière
Tout ce grand monde aura vu défiler du beau monde. Car, pour Mimi, dont un portrait en noir et blanc déposé au centre de l'autel entre de fastueux bouquets de fleurs blanches la montrait de profil, éclatant de rire, des dizaines de personnalités se sont déplacées. Carla Bruni ; Robert Hossein avec Candice Patou ; Jean-Jacques Debout sans Chantal Goya ; Line Renaud, effondrée ; Muriel Robin en larmes. Mais aussi Jean-Pierre Foucault, Claire Chazal, Marie-Anne Chazel, Marc Lavoine, Francis Huster, Jack Lang, Yann Queffélec, Marc-Olivier Fogiel, qui avait reçu la défunte dans l'émission « le Divan » ; ou encore Serge Moati, Paul-Loup Sulitzer, les journalistes Philippe Labro et Laurent Delahousse, le compositeur Didier Barbelivien, le cinéaste Alexandre Arcady... Et Alain Delon, bien sûr.
Fleur blanche à la boutonnière, visage fermé à double tour, l'acteur, qui partagea quinze ans d'amour avec Mireille, est arrivé parmi les premiers. Sa fille Anouchka et son fils Anthony l'ont rejoint. La star s'est inclinée devant le cercueil et a reçu l'autorisation de la famille de se mêler à elle pour adresser un dernier adieu à celle qu'il avait tant aimée.
Mots d'amour et d'amitié
Peu avant que commence la cérémonie, et tandis que l'orgue montait en puissance, sont apparus Johnny Hallyday et Laeticia, arrivés en jet de Los Angeles. Le rockeur vêtu de noir gardait à portée de main une bouteille d'eau minérale. André Malraux, Gustave Flaubert et Jean-Claude Brialy se sont invités dans les hommages et, parmi eux, celui de Mgr Di Falco. Il a été question d'amitié et d'amour. Philippe Labro a puisé dans un poème de Mimi : « Je suis restée l'enfant intransigeante, entêtée, sur l'essentiel de la vie. » Et livré cette confidence qu'elle lui avait faite : « Je suis une boule d'amour. »
Il a parlé « du corps qui s'est battu », des « quinze kilos perdus », racontant qu'aux instants ultimes les deux hommes de la vie de Mireille, Pascal Desprez, son mari, et Alain Delon, sont venus « dormir dans la chambre d'à côté ». On entendit au violoncelle la « Suite no 6 » de Bach. Puis la dépouille de Mireille Darc, dans son cercueil noir laqué, s'en est allée sous une longue salve d'applaudissements chargés de sourires fiévreux et de larmes.
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