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Assassinat de JFK : pourquoi le nom de Catherine Deneuve apparaît dans des documents confidentiels ?

Plus d’un demi-siècle après l’as­sas­si­nat de John Fitz­ge­rald Kennedy, des docu­ments concer­nant ce funeste 22 novembre 1963 et jusque là clas­sés confi­den­tiels ont été rendus publics. Une mise à jours des dossiers de la CIA concer­nant l’un des événe­ments majeurs, et sujet à contro­verse, de l’his­toire contem­po­raine améri­caine. Et il n’a pas fallu bien long­temps pour que ces presque trois mille pages soient décor­tiquées, analy­sées et livrent quelques éton­nantes infor­ma­tions.

Parmi celles-ci figurent notam­ment le nom de… Cathe­rine Deneuve ! Ques­tion : mais pourquoi la plus célèbre blonde du cinéma français appa­raît-elle dans ces docu­ments sensibles ? La réponse est appor­tée par Le Pari­sien, et, amis de la théo­rie du complot, ce n’est pas ce que vous croyez !

Si le nom de l’ac­trice figure dans ces rapports, c’est qu’à l’époque elle fréquen­tait Simone de Beau­voir et Jean-Paul Sartre, et que tous deux côtoyaient Larry Cox, un Améri­cain basé à Paris et qui se trou­vait dans le colli­ma­teur de la CIA.

Placé sous surveillance, les faits et gestes de cet homme, qui diri­geait une branche d’Am­nesty Inter­na­tio­nal, étaient scru­tés par l’agence de rensei­gne­ment de l’oncle Sam. Selon Petu­nia, nom de code du contact de la CIA sur place qui livrait ses infor­ma­tions, Larry Cox s’oc­cu­pait d’hé­ber­ger des « déser­teurs » et des « acti­vistes » refu­sant de s’en­rô­ler pour la guerre du Viet­nam, et de récol­ter des fonds pour payer la loca­tion du lieu d’hé­ber­ge­ment. Parmi les géné­reux dona­teurs figu­raient le couple d’in­tel­lec­tuels mais aussi Cathe­rine Deneuve. La comé­dienne aurait versé à l’époque, en 1969, la somme de « 1 500 francs » à cet acti­viste.

Contacté par Le Pari­sien, Larry Cox affirme aujourd’­hui que la plupart « des faits » figu­rant dans ces rapports « sont faux ». Il se souvient en revanche d’avoir effec­ti­ve­ment rencon­tré l’ac­trice : « J’ai rencon­tré Cathe­rine Deneuve quelques minutes et j’étais sur scène avec Sartre lors d’un rallie­ment anti-guerre, où il a parlé et m’a pris dans ses bras quand j’ai détruit ma carte d’in­cor­po­ra­tion. Je n’ai fréquenté ni lui, ni Cathe­rine Deneuve, et n’ai jamais rencon­tré Simone de Beau­voir. Autant que je me souvienne, nous n’avons pas reçu d’argent d’or­ga­ni­sa­tions, mais nous avons reçu quelques petites contri­bu­tions de temps en temps. Je n’ai aucune trace de l’ori­gine des dons et ne me rappelle pas si l’une des personnes mention­nées dans ce rapport a parti­cipé. C’était il y a très long­temps ». Un certain temps oui…

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Plus d’un demi-siècle après l’as­sas­si­nat de John Fitz­ge­rald Kennedy, des docu­ments concer­nant ce funeste 22 novembre 1963 et jusque là clas­sés confi­den­tiels ont été rendus publics. Une mise à jours des dossiers de la CIA concer­nant l’un des événe­ments majeurs, et sujet à contro­verse, de l’his­toire contem­po­raine améri­caine. Et il n’a pas fallu bien long­temps pour que ces presque trois mille pages soient décor­tiquées, analy­sées et livrent quelques éton­nantes infor­ma­tions.

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Si le nom de l’ac­trice figure dans ces rapports, c’est qu’à l’époque elle fréquen­tait Simone de Beau­voir et Jean-Paul Sartre, et que tous deux côtoyaient Larry Cox, un Améri­cain basé à Paris et qui se trou­vait dans le colli­ma­teur de la CIA.

Placé sous surveillance, les faits et gestes de cet homme, qui diri­geait une branche d’Am­nesty Inter­na­tio­nal, étaient scru­tés par l’agence de rensei­gne­ment de l’oncle Sam. Selon Petu­nia, nom de code du contact de la CIA sur place qui livrait ses infor­ma­tions, Larry Cox s’oc­cu­pait d’hé­ber­ger des « déser­teurs » et des « acti­vistes » refu­sant de s’en­rô­ler pour la guerre du Viet­nam, et de récol­ter des fonds pour payer la loca­tion du lieu d’hé­ber­ge­ment. Parmi les géné­reux dona­teurs figu­raient le couple d’in­tel­lec­tuels mais aussi Cathe­rine Deneuve. La comé­dienne aurait versé à l’époque, en 1969, la somme de « 1 500 francs » à cet acti­viste.

Contacté par Le Pari­sien, Larry Cox affirme aujourd’­hui que la plupart « des faits » figu­rant dans ces rapports « sont faux ». Il se souvient en revanche d’avoir effec­ti­ve­ment rencon­tré l’ac­trice : « J’ai rencon­tré Cathe­rine Deneuve quelques minutes et j’étais sur scène avec Sartre lors d’un rallie­ment anti-guerre, où il a parlé et m’a pris dans ses bras quand j’ai détruit ma carte d’in­cor­po­ra­tion. Je n’ai fréquenté ni lui, ni Cathe­rine Deneuve, et n’ai jamais rencon­tré Simone de Beau­voir. Autant que je me souvienne, nous n’avons pas reçu d’argent d’or­ga­ni­sa­tions, mais nous avons reçu quelques petites contri­bu­tions de temps en temps. Je n’ai aucune trace de l’ori­gine des dons et ne me rappelle pas si l’une des personnes mention­nées dans ce rapport a parti­cipé. C’était il y a très long­temps ». Un certain temps oui…

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