Comme de nombreuses femmes, Noa Jansma est victime de harcèlement de rue. Lassée par ce comportement sexiste, cette étudiante de 20 ans vivant à Amsterdam a trouvé un moyen pour répondre à ses harceleurs et mettre le problème en lumière de façon efficace. Sa solution? Se prendre en photo avec eux.
Plus facile à dire qu'à faire, la jeune femme a du mal à franchir le pas. Mais lorsqu'elle arrive enfin à demander une photo à un harceleur, celui-ci n'y voit aucun problème et semble même ravi. Elle ouvre donc à la fin du mois d'août un compte Instagram dédié baptisé «Dear catcallers» («Chers harceleurs» en français).
«Chers harceleurs, ce n'est pas un compliment. Ce compte Instagram a pour but d'éveiller les consciences à l'objectification de la femme au quotidien. Comme beaucoup de gens ne savent pas à quelle fréquence et dans quel contexte a lieu le harcèlement, je montrerai mes harceleurs durant un mois» explique-t-elle sur son compte en préambule.
«Hey, t'es sexy, tu vas ou?»
Résultat, à la fin du mois le compte cumule 24 photos d'elle accompagnée du ou des harceleurs dont elle a croisé la route, des hommes aux profils très différents. En légende, la jeune femme décrit parfois la façon dont ces hommes l'ont harcelée : «Après m'avoir suivie pendant 10 minutes, il m'a dit "Hey, t'es sexy, tu vas où ? Je peux venir avec toi ?"», «Mhhh t'es belle», « Eh sexy, où tu vas toute seule?», «Pourquoi t'es triste? Pourquoi tu ne me souris pas ? Tu es trop jolie pour être triste» peut-on lire sous ses clichés.
Sur les photos les hommes semblent détendus et seul l'un d'entre eux lui a demandé pourquoi elle voulait un selfie. Noa Jansma a confié au site Het Parool : «Ils ne sont pas méfiants parce qu'ils trouvent que ce qu'ils font est normal».
Si le mois est terminé, l'étudiante qui qualifie son compte Instagram de «projet artistique» a annoncé qu'elle allait le passer à différentes femmes à travers le monde. Elle invite aussi les autres victimes de harcèlement à poster une photo avec le hashtag «dearcatcallers» sur Instagram, pour continuer à éveiller les consciences.
Read AgainComme de nombreuses femmes, Noa Jansma est victime de harcèlement de rue. Lassée par ce comportement sexiste, cette étudiante de 20 ans vivant à Amsterdam a trouvé un moyen pour répondre à ses harceleurs et mettre le problème en lumière de façon efficace. Sa solution? Se prendre en photo avec eux.
Plus facile à dire qu'à faire, la jeune femme a du mal à franchir le pas. Mais lorsqu'elle arrive enfin à demander une photo à un harceleur, celui-ci n'y voit aucun problème et semble même ravi. Elle ouvre donc à la fin du mois d'août un compte Instagram dédié baptisé «Dear catcallers» («Chers harceleurs» en français).
«Chers harceleurs, ce n'est pas un compliment. Ce compte Instagram a pour but d'éveiller les consciences à l'objectification de la femme au quotidien. Comme beaucoup de gens ne savent pas à quelle fréquence et dans quel contexte a lieu le harcèlement, je montrerai mes harceleurs durant un mois» explique-t-elle sur son compte en préambule.
«Hey, t'es sexy, tu vas ou?»
Résultat, à la fin du mois le compte cumule 24 photos d'elle accompagnée du ou des harceleurs dont elle a croisé la route, des hommes aux profils très différents. En légende, la jeune femme décrit parfois la façon dont ces hommes l'ont harcelée : «Après m'avoir suivie pendant 10 minutes, il m'a dit "Hey, t'es sexy, tu vas où ? Je peux venir avec toi ?"», «Mhhh t'es belle», « Eh sexy, où tu vas toute seule?», «Pourquoi t'es triste? Pourquoi tu ne me souris pas ? Tu es trop jolie pour être triste» peut-on lire sous ses clichés.
Sur les photos les hommes semblent détendus et seul l'un d'entre eux lui a demandé pourquoi elle voulait un selfie. Noa Jansma a confié au site Het Parool : «Ils ne sont pas méfiants parce qu'ils trouvent que ce qu'ils font est normal».
Si le mois est terminé, l'étudiante qui qualifie son compte Instagram de «projet artistique» a annoncé qu'elle allait le passer à différentes femmes à travers le monde. Elle invite aussi les autres victimes de harcèlement à poster une photo avec le hashtag «dearcatcallers» sur Instagram, pour continuer à éveiller les consciences.
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