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Harcèlement : déjà plus de 2000 textos envoyés par le numéro anti-"relou"

ALLO RELOUS - Contre les prétendants un peu trop insistants, deux féministes ont eu l'idée de créer un numéro de téléphone dédié qui expliquera à votre place que non veut dire non ! Selon nos informations, près de 2480 textos ont déjà été envoyés, en moins de 24 heures. Attention cependant : difficile, pour l'heure, de faire la différence entre une véritable situation de harcèlement et un simple test dû à l'effet de nouveauté.

"Si vous lisez ce message, c'est que vous avez mis une femme mal à l'aise". Voilà le message qu'un prétendant un peu trop insistant avec vous pourrait recevoir. Comment ça fonctionne ? Une personne, croisée n'importe où, en soirée, au travail ou dans la rue, insiste pour avoir votre téléphone portable. Donnez-lui le 06.44.64.90.21. Si elle décide d'envoyer un message par la suite, elle recevra automatiquement un texto lui expliquant ce qu'est la notion de consentement.

Et le contenu du message est on ne peut plus clair : "Bonjour ! Si vous lisez ce message, c'est que vous avez mis une femme mal à l'aise. Avec vous, elle ne s'est pas sentie en sécurité. Ce n'est pas très compliqué : si une femme dit 'non', inutile d'insister. Apprenez à respecter la liberté des femmes et leurs décisions. Merci."

Faire de la "pédagogie collective"

Deux militants féministes sont à l'origine de ce projet : Elliot Lepers et Clara Gonzales. L'un et l'autre se sont inspirés de l'initative de The Mary Sue, un site américain ayant lancé le même type d'initiative outre-Atlantique. Claza Gonzales, interrogée par franceinfo, dit vouloir faire "de la pédagogie collective" avec ce numéro pour affirmer que le "consentement n'est pas optionnel".

Auprès de LCI ce samedi, elle donne les premiers chiffres de l'expérimentation : en moins de 24 heures, ce sont 2485 textos qui ont été envoyés à de potentiels personnes insistantes. Une précision toutefois : pour l'instant, il est très difficile de faire la différence entre une véritable situation de harcèlement et un simple test du à la médiatisation du numéro. Promis, on fait le point d'ici une semaine. 

En attendant, Clara Gonzales se réjouit de l'accueil réservé par le grand public à son initative : "Quand on lance des actions féministes, on est critiqué mais ici je suis positivement surprise, ça fait réagir très positivement les gens", a-t-elle assuré, regrettant toutefois que "ce numéro ait encore à exister".

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"Si vous lisez ce message, c'est que vous avez mis une femme mal à l'aise". Voilà le message qu'un prétendant un peu trop insistant avec vous pourrait recevoir. Comment ça fonctionne ? Une personne, croisée n'importe où, en soirée, au travail ou dans la rue, insiste pour avoir votre téléphone portable. Donnez-lui le 06.44.64.90.21. Si elle décide d'envoyer un message par la suite, elle recevra automatiquement un texto lui expliquant ce qu'est la notion de consentement.

Et le contenu du message est on ne peut plus clair : "Bonjour ! Si vous lisez ce message, c'est que vous avez mis une femme mal à l'aise. Avec vous, elle ne s'est pas sentie en sécurité. Ce n'est pas très compliqué : si une femme dit 'non', inutile d'insister. Apprenez à respecter la liberté des femmes et leurs décisions. Merci."

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Auprès de LCI ce samedi, elle donne les premiers chiffres de l'expérimentation : en moins de 24 heures, ce sont 2485 textos qui ont été envoyés à de potentiels personnes insistantes. Une précision toutefois : pour l'instant, il est très difficile de faire la différence entre une véritable situation de harcèlement et un simple test du à la médiatisation du numéro. Promis, on fait le point d'ici une semaine. 

En attendant, Clara Gonzales se réjouit de l'accueil réservé par le grand public à son initative : "Quand on lance des actions féministes, on est critiqué mais ici je suis positivement surprise, ça fait réagir très positivement les gens", a-t-elle assuré, regrettant toutefois que "ce numéro ait encore à exister".

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