Dans un entretien publié dans le Guardian, Léa Seydoux dévoile avoir été victime des assauts d‘Harvey Weinstein. Son témoignage s'ajoute à la longue liste d'actrices qui ont témoigné à l'encontre du producteur hollywoodien cette semaine.
Dans le Guardian, Léa Seydoux raconte l'agression dont elle a été victime, et dénonce l'omerta d'un milieu tolérant ce genre de comportements abusifs. L'actrice française détaille sa première rencontre lors d'un défilé de mode avec le réalisateur. «J'ai tout de suite compris qui il était […] Il était charmant, drôle, intelligent, mais très dominant». À sa demande, Léa Seydoux accepte de rencontrer le géant hollywoodien dans le lobby de son hôtel. Le réalisateur se sert du travail comme d'un prétexte pour «flirter» avec la jeune femme. «Il me regardait comme si j'étais un morceau de viande. Il faisait comme s'il envisageait de me donner un rôle. Mais je savais que c'était des conneries. Je le savais, je pouvais le voir dans ses yeux. Il utilisait son pouvoir pour avoir des rapports sexuels».
«J'étais dégoutée»
Harvey Weinstein invite ensuite l'actrice à le rejoindre dans sa chambre pour un verre. «C'était dur de dire non, il a tellement de pouvoir. Toutes les filles ont peur de lui». L'assistante du réalisateur, présente tout au long de la soirée, les laisse alors seuls. «C'est là qu'il a perdu le contrôle».
«Nous étions installés sur le canapé, et soudainement il s'est jeté sur moi et a essayé de m'embrasser. J'ai dû me défendre. Il est grand et gros, j'ai utilisé toute ma force pour lui résister. J'ai quitté sa chambre, j'étais dégoutée».
Depuis cette nuit, Léa Seydoux a croisé son agresseur à de nombreuses reprises, et l'a vu opérer de la même façon avec plusieurs jeunes-femmes. «Tout le monde savait ce que Harvey faisait et personne n'a rien fait. Il est incroyable qu'il ait pu agir comme ça pendant des décennies et garder sa carrière. C'est seulement possible parce qu'il a énormément de pouvoir», dénonce l'actrice.
Un comportement non isolé
Le problème, toutefois, dépasse Harvey Weinstein, dit-elle au Guardian. Léa Seydoux dit avoir reçu des avances sexuelles de plusieurs hommes lors de tournages. «La première fois qu'un réalisateur m'a fait des avances, j'avais environ 25 ans. C'était quelqu'un que j'aimais beaucoup et que je respectais. Nous étions seul, et il m'a dit qu'il aimerait pouvoir coucher avec moi». L'actrice plusieurs fois récompensée poursuit l'énumération de ces agressions verbales et physiques. Elle explique avoir travaillé avec un cinéaste qui tournait de très longues scènes de sexe qui pouvaient durer des jours. «Il n'arrêtait pas de nous regarder, il repassait les scènes, encore et encore. C'était répugnant». Et pour certains de ces hommes, pas questions d'accepter un refus. «Un autre réalisateur a essayé de m'embrasser. J'ai du le repousser physiquement. Il est devenu fou, dérangé que je n'ai pas voulu avoir de rapports avec lui».
«Ce métier est basé sur l'apparence. Vous devez être désirable pour être aimée. Mais tous les désirs ne peuvent pas être assouvis, même si les hommes dans le milieu du cinéma croient le contraire», conclut-elle, en espérant un changement des mentalités.
Dans un entretien publié dans le Guardian, Léa Seydoux dévoile avoir été victime des assauts d‘Harvey Weinstein. Son témoignage s'ajoute à la longue liste d'actrices qui ont témoigné à l'encontre du producteur hollywoodien cette semaine.
Dans le Guardian, Léa Seydoux raconte l'agression dont elle a été victime, et dénonce l'omerta d'un milieu tolérant ce genre de comportements abusifs. L'actrice française détaille sa première rencontre lors d'un défilé de mode avec le réalisateur. «J'ai tout de suite compris qui il était […] Il était charmant, drôle, intelligent, mais très dominant». À sa demande, Léa Seydoux accepte de rencontrer le géant hollywoodien dans le lobby de son hôtel. Le réalisateur se sert du travail comme d'un prétexte pour «flirter» avec la jeune femme. «Il me regardait comme si j'étais un morceau de viande. Il faisait comme s'il envisageait de me donner un rôle. Mais je savais que c'était des conneries. Je le savais, je pouvais le voir dans ses yeux. Il utilisait son pouvoir pour avoir des rapports sexuels».
«J'étais dégoutée»
Harvey Weinstein invite ensuite l'actrice à le rejoindre dans sa chambre pour un verre. «C'était dur de dire non, il a tellement de pouvoir. Toutes les filles ont peur de lui». L'assistante du réalisateur, présente tout au long de la soirée, les laisse alors seuls. «C'est là qu'il a perdu le contrôle».
«Nous étions installés sur le canapé, et soudainement il s'est jeté sur moi et a essayé de m'embrasser. J'ai dû me défendre. Il est grand et gros, j'ai utilisé toute ma force pour lui résister. J'ai quitté sa chambre, j'étais dégoutée».
Depuis cette nuit, Léa Seydoux a croisé son agresseur à de nombreuses reprises, et l'a vu opérer de la même façon avec plusieurs jeunes-femmes. «Tout le monde savait ce que Harvey faisait et personne n'a rien fait. Il est incroyable qu'il ait pu agir comme ça pendant des décennies et garder sa carrière. C'est seulement possible parce qu'il a énormément de pouvoir», dénonce l'actrice.
Un comportement non isolé
Le problème, toutefois, dépasse Harvey Weinstein, dit-elle au Guardian. Léa Seydoux dit avoir reçu des avances sexuelles de plusieurs hommes lors de tournages. «La première fois qu'un réalisateur m'a fait des avances, j'avais environ 25 ans. C'était quelqu'un que j'aimais beaucoup et que je respectais. Nous étions seul, et il m'a dit qu'il aimerait pouvoir coucher avec moi». L'actrice plusieurs fois récompensée poursuit l'énumération de ces agressions verbales et physiques. Elle explique avoir travaillé avec un cinéaste qui tournait de très longues scènes de sexe qui pouvaient durer des jours. «Il n'arrêtait pas de nous regarder, il repassait les scènes, encore et encore. C'était répugnant». Et pour certains de ces hommes, pas questions d'accepter un refus. «Un autre réalisateur a essayé de m'embrasser. J'ai du le repousser physiquement. Il est devenu fou, dérangé que je n'ai pas voulu avoir de rapports avec lui».
«Ce métier est basé sur l'apparence. Vous devez être désirable pour être aimée. Mais tous les désirs ne peuvent pas être assouvis, même si les hommes dans le milieu du cinéma croient le contraire», conclut-elle, en espérant un changement des mentalités.
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