ONPC: la mystérieuse déclaration de Ruquier après le clash Rousseau-Angot

L'enregistrement de l'émission de samedi prochain, qui s'est déroulé jeudi soir, a été un peu particulier. Après l'affaire Angot-Rousseau, la réaction de Laurent Ruquier était très attendue.

Il s'est passé une chose bizarre, jeudi soir, à l'enregistrement d'ONPC. Selon nos informations, à quelques minutes du tournage de l'émission, alors que les invités s'apprêtaient à entrer en scène, une technicienne est passée dans toutes les loges pour éteindre la télévision retransmettant ce qui se passait en plateau. "Ce n'est pas de la censure, mais il faut qu'on éteigne quelques minutes..." a-t-elle mystérieusement dit. Le temps, pour Laurent Ruquier, avant même l'entrée des invités sur le plateau, de lire un message à propos de la polémique consécutive à la violente agression de Sandrine Rousseau par Christine Angot la semaine passée, selon Télé-Star. Une mise en scène très inhabituelle, à la hauteur de la polémique née de l'"affaire" Angot. 

L'animateur est-il revenu sur le montage tendancieux de la séquence, lequel avait occulté les huées du public à destination de la chroniqueuse ainsi que son départ rageur du plateau, traitant au passage les spectateurs "d'imbéciles"? A-t-il donné la parole à Christine Angot? A-t-il lu le droit de réponse demandé par Denis Baupin, l'ex-député écologiste indirectement à l'origine du clash Angot-Rousseau? On le saura samedi soir. Les précautions prises par la production d'ONPC pour l'enregistrement de cette réponse très attendue sont dignes du secret-défense. 

Ce qui est sûr, en revanche, c'est qu'avant d'entrer en scène, Laurent Ruquier ne semblait pas vraiment dans son assiette. Son vieux copain, Philippe Geluck, invité de l'émission, est venu lui parler portes fermées dans sa loge avant le début du tournage. Les autres invités étaient Marina Foïs, l'ancien ministre Stéphane Le Foll, l'écrivain Philippe Jaenada, le ténor Jonas Kaufmann et le chanteur Ben Mazué. Christine Angot, elle, semblait gonflée à bloc, comme si elle se nourrissait de l'interminable polémique de cette semaine. Pas de clash, même si elle a eu un petit échange un peu tendu avec Philippe Jaenada à propos de la fin de son roman. 

Un montage "à l'avantage" de Rousseau assurait France 2

Cette séquence inhabituelle vient s'ajouter à l'embarras ressenti dans les plus hautes instances de France 2, obligeant la directrice de la chaîne, Caroline Got, pourtant peu habituée aux sorties médiatiques, à venir s'expliquer mercredi sur l'antenne d'Europe 1. Il faut dire que le CSA a été officiellement saisi de l'affaire par la secrétaire d'Etat à l'Egalité entre les hommes et les femmes, Marlène Schiappa, tandis que plus de 1000 téléspectateurs faisaient un "signalement" à l'instance de régulation.  

Un ancien directeur de France 2, Vincent Meslet, s'est même étonné que la chaîne n'ait pas mieux contrôlé le montage de l'émission dans laquelle Sandrine Rousseau était invitée entre son tournage jeudi soir et sa diffusion samedi dernier. Pourtant, selon nos informations, la direction de France 2 a bien été destinataire du montage final. Alors que le scandale couvait déjà après les premières révélations de L'Express, un membre de cette direction a même confié à des proches avoir pris l'initiative d'appeler Sandrine Rousseau pour la rassurer et lui assurer que ce montage final était tout à fait "à son avantage" (sic)! 

Nul doute que du côté de la production d'On n'est pas couché, le choix de ce communiqué lu avant l'émission vise à essayer d'éteindre une polémique toxique qui, passé l'effet de buzz immédiat, pourrait atteindre le nerf de la guerre, l'audience de l'émission. Très nombreux, en effet, ont été les internautes qui, ces derniers jours, ont juré qu'ils ne regarderaient plus le talk-show de Laurent Ruquier après l'attitude de Christine Angot face à Sandrine Rousseau. Tiendront-ils parole? Les audiences des prochaines semaines nous le diront. 

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L'enregistrement de l'émission de samedi prochain, qui s'est déroulé jeudi soir, a été un peu particulier. Après l'affaire Angot-Rousseau, la réaction de Laurent Ruquier était très attendue.

Il s'est passé une chose bizarre, jeudi soir, à l'enregistrement d'ONPC. Selon nos informations, à quelques minutes du tournage de l'émission, alors que les invités s'apprêtaient à entrer en scène, une technicienne est passée dans toutes les loges pour éteindre la télévision retransmettant ce qui se passait en plateau. "Ce n'est pas de la censure, mais il faut qu'on éteigne quelques minutes..." a-t-elle mystérieusement dit. Le temps, pour Laurent Ruquier, avant même l'entrée des invités sur le plateau, de lire un message à propos de la polémique consécutive à la violente agression de Sandrine Rousseau par Christine Angot la semaine passée, selon Télé-Star. Une mise en scène très inhabituelle, à la hauteur de la polémique née de l'"affaire" Angot. 

L'animateur est-il revenu sur le montage tendancieux de la séquence, lequel avait occulté les huées du public à destination de la chroniqueuse ainsi que son départ rageur du plateau, traitant au passage les spectateurs "d'imbéciles"? A-t-il donné la parole à Christine Angot? A-t-il lu le droit de réponse demandé par Denis Baupin, l'ex-député écologiste indirectement à l'origine du clash Angot-Rousseau? On le saura samedi soir. Les précautions prises par la production d'ONPC pour l'enregistrement de cette réponse très attendue sont dignes du secret-défense. 

Ce qui est sûr, en revanche, c'est qu'avant d'entrer en scène, Laurent Ruquier ne semblait pas vraiment dans son assiette. Son vieux copain, Philippe Geluck, invité de l'émission, est venu lui parler portes fermées dans sa loge avant le début du tournage. Les autres invités étaient Marina Foïs, l'ancien ministre Stéphane Le Foll, l'écrivain Philippe Jaenada, le ténor Jonas Kaufmann et le chanteur Ben Mazué. Christine Angot, elle, semblait gonflée à bloc, comme si elle se nourrissait de l'interminable polémique de cette semaine. Pas de clash, même si elle a eu un petit échange un peu tendu avec Philippe Jaenada à propos de la fin de son roman. 

Un montage "à l'avantage" de Rousseau assurait France 2

Cette séquence inhabituelle vient s'ajouter à l'embarras ressenti dans les plus hautes instances de France 2, obligeant la directrice de la chaîne, Caroline Got, pourtant peu habituée aux sorties médiatiques, à venir s'expliquer mercredi sur l'antenne d'Europe 1. Il faut dire que le CSA a été officiellement saisi de l'affaire par la secrétaire d'Etat à l'Egalité entre les hommes et les femmes, Marlène Schiappa, tandis que plus de 1000 téléspectateurs faisaient un "signalement" à l'instance de régulation.  

Un ancien directeur de France 2, Vincent Meslet, s'est même étonné que la chaîne n'ait pas mieux contrôlé le montage de l'émission dans laquelle Sandrine Rousseau était invitée entre son tournage jeudi soir et sa diffusion samedi dernier. Pourtant, selon nos informations, la direction de France 2 a bien été destinataire du montage final. Alors que le scandale couvait déjà après les premières révélations de L'Express, un membre de cette direction a même confié à des proches avoir pris l'initiative d'appeler Sandrine Rousseau pour la rassurer et lui assurer que ce montage final était tout à fait "à son avantage" (sic)! 

Nul doute que du côté de la production d'On n'est pas couché, le choix de ce communiqué lu avant l'émission vise à essayer d'éteindre une polémique toxique qui, passé l'effet de buzz immédiat, pourrait atteindre le nerf de la guerre, l'audience de l'émission. Très nombreux, en effet, ont été les internautes qui, ces derniers jours, ont juré qu'ils ne regarderaient plus le talk-show de Laurent Ruquier après l'attitude de Christine Angot face à Sandrine Rousseau. Tiendront-ils parole? Les audiences des prochaines semaines nous le diront. 

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