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Agnès Varda reçoit un Oscar d'honneur pour l'ensemble de sa carrière

La cinéaste Agnès Varda à Hollywood, le 11 novembre 2017.

La réalisatrice Agnès Varda a reçu, samedi 11 novembre, un Oscar d’honneur, la plus grande récompense du cinéma</a> américain, à l’occasion de la cérémonie des Governors Awards, à Hollywood. Cette distinction qui salue l’ensemble de sa carrière – Cléo de 5 à 7, L’une chante, l’autre pas ou encore Les Glaneurs et la Glaneuse – lui a été remise par l’actrice américaine Angelina Jolie.

Ces dernières années, l’Académie du cinéma a souvent utilisé ces prix pour honorer</a> les cinéastes qui n’avaient pas obtenu la précieuse statuette. « Je suis un gadget cinématographique pour Hollywood, qu’est-ce que vous</a> voulez, je ne suis pas bankable », a plaisanté Mme Varda en marge de la réception organisée en son honneur, dimanche à la Résidence de France</a> à Los Angeles.

« Je n’ai jamais cherché à travers mes films à faire</a> de grosses audiences. Ce qui me plaît c’est de réfléchir</a> à de nouvelles façons de communiquer</a>, de surprendre</a>, d’émouvoir. Mes films n’ont pas généré d’argent, mais des souvenirs. Ils ne sont pas oubliés. »

« Je suis très émue, malgré le fait qu’il s’agisse d’un prix pour l’ensemble de ma carrière [Lifetime achievement] comme si celle-ci était terminée, Je n’ai pas perdu mon envie, ni ma curiosité », poursuit-elle.

« Une petite Française déterminée »

La cinéaste Agnès Varda aux côtés du street-artiste JR lors de la récéption post-Oscar organisée à la Résidence de France à Los Angeles, le 12 novembre.

Dans une interview au Monde, à la question si cette « récompense est un acte féministe », la réalisatrice connue pour ses engagements répond :

« Non, c’est une affai­re de ciné­ma. Mais avec beaucoup de femmes en jeu. Lena Dunham [réalisatrice de la série Girls] m’invitera à entrer</a> en scène et Angelina Jolie me remettra la statue. Et, dans le débat qui décide de ces Oscars, c’est Laura Dern [actrice dans Blue Velvet], dit-on, qui m’a proposée. »

Lire l’entretien avec Agnès Varda :   « Les féministes ont raison de gueuler ! »

Durant sa carrière, Mme Varda, 89 ans, a été photographe, cinéaste, puis plasticienne. Elle essaye désormais d’orchestrer la restauration de ses œuvres et celles du cinéaste Jacques Demy, mort en 1990, dont elle a partagé la vie.

En juin, elle a réalisé un documentaire avec le photographe street-artiste JR intitulé Visages Villages qui a reçu l’Œil d’or du meilleur documentaire du Festival de Cannes</a>.

Ce dimanche, son Oscar d’honneur posé à côté de sa tasse de thé, la cinéaste a rappelé son ambition de créer</a> des œuvres qui ont du sens. « Je n’ai jamais souffert d’être dans la marge, au contraire. Je veux marquer</a> les esprits différemment, aider</a> à donner</a> une indépendance d’esprit. » Et de conclure : « Je veux qu’on se souvienne de moi comme une petite Française déterminée. »

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La cinéaste Agnès Varda à Hollywood, le 11 novembre 2017.

La réalisatrice Agnès Varda a reçu, samedi 11 novembre, un Oscar d’honneur, la plus grande récompense du cinéma</a> américain, à l’occasion de la cérémonie des Governors Awards, à Hollywood. Cette distinction qui salue l’ensemble de sa carrière – Cléo de 5 à 7, L’une chante, l’autre pas ou encore Les Glaneurs et la Glaneuse – lui a été remise par l’actrice américaine Angelina Jolie.

Ces dernières années, l’Académie du cinéma a souvent utilisé ces prix pour honorer</a> les cinéastes qui n’avaient pas obtenu la précieuse statuette. « Je suis un gadget cinématographique pour Hollywood, qu’est-ce que vous</a> voulez, je ne suis pas bankable », a plaisanté Mme Varda en marge de la réception organisée en son honneur, dimanche à la Résidence de France</a> à Los Angeles.

« Je n’ai jamais cherché à travers mes films à faire</a> de grosses audiences. Ce qui me plaît c’est de réfléchir</a> à de nouvelles façons de communiquer</a>, de surprendre</a>, d’émouvoir. Mes films n’ont pas généré d’argent, mais des souvenirs. Ils ne sont pas oubliés. »

« Je suis très émue, malgré le fait qu’il s’agisse d’un prix pour l’ensemble de ma carrière [Lifetime achievement] comme si celle-ci était terminée, Je n’ai pas perdu mon envie, ni ma curiosité », poursuit-elle.

« Une petite Française déterminée »

La cinéaste Agnès Varda aux côtés du street-artiste JR lors de la récéption post-Oscar organisée à la Résidence de France à Los Angeles, le 12 novembre.

Dans une interview au Monde, à la question si cette « récompense est un acte féministe », la réalisatrice connue pour ses engagements répond :

« Non, c’est une affai­re de ciné­ma. Mais avec beaucoup de femmes en jeu. Lena Dunham [réalisatrice de la série Girls] m’invitera à entrer</a> en scène et Angelina Jolie me remettra la statue. Et, dans le débat qui décide de ces Oscars, c’est Laura Dern [actrice dans Blue Velvet], dit-on, qui m’a proposée. »

Lire l’entretien avec Agnès Varda :   « Les féministes ont raison de gueuler ! »

Durant sa carrière, Mme Varda, 89 ans, a été photographe, cinéaste, puis plasticienne. Elle essaye désormais d’orchestrer la restauration de ses œuvres et celles du cinéaste Jacques Demy, mort en 1990, dont elle a partagé la vie.

En juin, elle a réalisé un documentaire avec le photographe street-artiste JR intitulé Visages Villages qui a reçu l’Œil d’or du meilleur documentaire du Festival de Cannes</a>.

Ce dimanche, son Oscar d’honneur posé à côté de sa tasse de thé, la cinéaste a rappelé son ambition de créer</a> des œuvres qui ont du sens. « Je n’ai jamais souffert d’être dans la marge, au contraire. Je veux marquer</a> les esprits différemment, aider</a> à donner</a> une indépendance d’esprit. » Et de conclure : « Je veux qu’on se souvienne de moi comme une petite Française déterminée. »

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