Philippe Jaenada après le remise du prix Femina pour son livre intitulé La Serpe
AFP / Philippe LOPEZ
Le jury a également accordé un prix à Jean-Luc Coatalem dans la catégorie essais et salué l’œuvre de Françoise Héritier.
Deux jours après qu’Eric Vuillard, Goncourt 2017 pour L’Ordre du jour (éd. Actes Sud), et Olivier Guez, prix Renaudot pourLa Disparition de Josef Mengele(éd. Grasset), ont été récompensés, le romancier Philippe Jaenada est venu ce mercredi ajouter son nom au palmarès des récompenses littéraires de l’automne (1). C’est en effet à La Serpe (éd. Julliard), roman au long cours dans lequel Jaenada revient sur la destinée très rocambolesque de l’écrivain Henri Girard, alias Georges Arnaud (1917-1987), auteur notamment du Salaire de la peur (1950), que les jurées du Femina ont choisi d’attribuer leur prix, dans la catégorie romans français. Philippe Jaenada s’est imposé au 5e tour de scrutin, par 6 voix contre 4 pour Véronique Olmi – dont le romanBakhita (éd. Albin Michel) était déjà arrivé en deuxième position lors du vote des jurés Goncourt lundi.
Le jury du Femina a récompensé par ailleurs, dans la catégorie essais, Jean-Luc Coatalem et Mes pas vont ailleurs (éd. Stock), déambulation poétique et géographique sur les traces du mythique Victor Segalen. Surtout, parmi les romans étrangers, les jurées ont eu l’idée plus que bienvenue de primer (enfin !) le grand écrivain américain John Edgar Wideman, encore trop méconnu en France en dépit de la traduction de maints livres chez Gallimard depuis vingt cinq ans. Dans l’admirable Ecrire pour sauver une vie, paru au printemps dernier, toujours chez Gallimard, John Edgar Wideman revient sur le martyr d’Emmett Till, un adolescent noir massacré en 1955 dans le Mississippi par deux hommes blancs, finalement acquittés en justice par un jury populaire composé de douze hommes, tous blancs eux aussi. Mêlant à la reconstitution des faits historiques l’évocation de sa propre enfance et des drames dont est jalonnée son histoire familiale, John Edgar Wideman prolonge, dans Ecrire pour sauver une vie, la méditation sur la condition des Noirs américains qui court au long de tout son œuvre.
Enfin, Françoise Héritier, qui vient de publier Au gré des jours (éd. Odile Jacob) a reçu un prix spécial pour l’ensemble de son œuvre.
Philippe Jaenada après le remise du prix Femina pour son livre intitulé La Serpe
AFP / Philippe LOPEZ
Le jury a également accordé un prix à Jean-Luc Coatalem dans la catégorie essais et salué l’œuvre de Françoise Héritier.
Deux jours après qu’Eric Vuillard, Goncourt 2017 pour L’Ordre du jour (éd. Actes Sud), et Olivier Guez, prix Renaudot pourLa Disparition de Josef Mengele(éd. Grasset), ont été récompensés, le romancier Philippe Jaenada est venu ce mercredi ajouter son nom au palmarès des récompenses littéraires de l’automne (1). C’est en effet à La Serpe (éd. Julliard), roman au long cours dans lequel Jaenada revient sur la destinée très rocambolesque de l’écrivain Henri Girard, alias Georges Arnaud (1917-1987), auteur notamment du Salaire de la peur (1950), que les jurées du Femina ont choisi d’attribuer leur prix, dans la catégorie romans français. Philippe Jaenada s’est imposé au 5e tour de scrutin, par 6 voix contre 4 pour Véronique Olmi – dont le romanBakhita (éd. Albin Michel) était déjà arrivé en deuxième position lors du vote des jurés Goncourt lundi.
Le jury du Femina a récompensé par ailleurs, dans la catégorie essais, Jean-Luc Coatalem et Mes pas vont ailleurs (éd. Stock), déambulation poétique et géographique sur les traces du mythique Victor Segalen. Surtout, parmi les romans étrangers, les jurées ont eu l’idée plus que bienvenue de primer (enfin !) le grand écrivain américain John Edgar Wideman, encore trop méconnu en France en dépit de la traduction de maints livres chez Gallimard depuis vingt cinq ans. Dans l’admirable Ecrire pour sauver une vie, paru au printemps dernier, toujours chez Gallimard, John Edgar Wideman revient sur le martyr d’Emmett Till, un adolescent noir massacré en 1955 dans le Mississippi par deux hommes blancs, finalement acquittés en justice par un jury populaire composé de douze hommes, tous blancs eux aussi. Mêlant à la reconstitution des faits historiques l’évocation de sa propre enfance et des drames dont est jalonnée son histoire familiale, John Edgar Wideman prolonge, dans Ecrire pour sauver une vie, la méditation sur la condition des Noirs américains qui court au long de tout son œuvre.
Enfin, Françoise Héritier, qui vient de publier Au gré des jours (éd. Odile Jacob) a reçu un prix spécial pour l’ensemble de son œuvre.
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