Avant de décrocher la couronne de Miss France 2018, samedi soir à Châteauroux, Maëva Coucke a grandi à Louvigné-du-Désert, au nord de Fougères (Ille-et-Vilaine). Retour sur les origines bretonnes de la candidate du Nord-Pas-de-Calais.
À Louvigné-du-Désert, ce lundi, Maëva Coucke est sur toutes les lèvres. Si Miss France 2018 portait l’écharpe du Nord-de-Calais samedi sur la scène du MACH 36 de Châteauroux, ici, personne n’a éludé ses origines. Née à Fougères en 1994, elle a passé 6 ans dans la commune bretilienne frontalière de la Manche.
Dans l’album souvenir de la Ville

« Je me souviens de son père, David, Il était gendarme, un grand blond, très sympa. Il est resté 8 ou 9 ans. Sa femme aussi était jolie. Les chiens ne font pas des chats », sourit ce Louvignéen attablé à une crêperie du centre-bourg avec ses collègues.
Dans le café en face, au Louv’Snack, un épais album photo passe de mains en mains depuis quelques jours. Sur la couverture on peut lire : « Les Louvigéens de l’an 2000 ». Dès les premières pages, un double portrait saute aux yeux. Le cliché est signé Patrice Normand. Des jumelles aux sourires espiègles, serre-tête sur les oreilles prennent la pose devant deux chaises de bébé. En légende : « Maëva, écolière en grande section de maternelle » et le désir suivant « Aller en vacances à Stella-plage ». L’appel du Nord avait déjà fait son effet.
Dans l’école de Miss France
Mais avant de rejoindre les côtes du Pas-de-Calais et d’entamer une licence de Droit, c’est dans l’école Marie Le Tensoner, que Miss France 2018 a usé ses premiers crayons de couleur avec sa jumelle Alizée et sa grande sœur Victoria.

« Elles avaient déjà de beaux traits, les cheveux blonds et des yeux blonds », se souvient Isabelle du centre de loisirs. Lydia Friteau est la seule enseignante, encore en poste à Louvigné, à avoir connu les filles Coucke lors de leurs quatre premiers mois de CP avant la mutation de leur papa. « Annie, une Atsem m’avait prévenu il y a déjà un mois qu’elle participait à l’élection. Alors forcément on ne regarde pas l’émission de la même manière et puis cette fois, on se rappellera du nom de la miss », sourit l’enseignante. « Ce midi c’était le sujet de conversation, confie justement Annie. D’habitude je ne suis pas ce genre d’élection, mais cette fois je suis fière ».


Dans le bourg comme à l’école, tout le monde se prend à rêver que la Miss France 2018 se souviendra de ses origines bretonnes. « Elle pourrait être présente pour le départ du Tour de France en juillet », lance Tristan, le patron du Louv’Snack. Le comité Miss France et ASO, société organisatrice de la Grande Boucle serait en effet bien inspiré…
Read AgainAvant de décrocher la couronne de Miss France 2018, samedi soir à Châteauroux, Maëva Coucke a grandi à Louvigné-du-Désert, au nord de Fougères (Ille-et-Vilaine). Retour sur les origines bretonnes de la candidate du Nord-Pas-de-Calais.
À Louvigné-du-Désert, ce lundi, Maëva Coucke est sur toutes les lèvres. Si Miss France 2018 portait l’écharpe du Nord-de-Calais samedi sur la scène du MACH 36 de Châteauroux, ici, personne n’a éludé ses origines. Née à Fougères en 1994, elle a passé 6 ans dans la commune bretilienne frontalière de la Manche.
Dans l’album souvenir de la Ville

« Je me souviens de son père, David, Il était gendarme, un grand blond, très sympa. Il est resté 8 ou 9 ans. Sa femme aussi était jolie. Les chiens ne font pas des chats », sourit ce Louvignéen attablé à une crêperie du centre-bourg avec ses collègues.
Dans le café en face, au Louv’Snack, un épais album photo passe de mains en mains depuis quelques jours. Sur la couverture on peut lire : « Les Louvigéens de l’an 2000 ». Dès les premières pages, un double portrait saute aux yeux. Le cliché est signé Patrice Normand. Des jumelles aux sourires espiègles, serre-tête sur les oreilles prennent la pose devant deux chaises de bébé. En légende : « Maëva, écolière en grande section de maternelle » et le désir suivant « Aller en vacances à Stella-plage ». L’appel du Nord avait déjà fait son effet.
Dans l’école de Miss France
Mais avant de rejoindre les côtes du Pas-de-Calais et d’entamer une licence de Droit, c’est dans l’école Marie Le Tensoner, que Miss France 2018 a usé ses premiers crayons de couleur avec sa jumelle Alizée et sa grande sœur Victoria.

« Elles avaient déjà de beaux traits, les cheveux blonds et des yeux blonds », se souvient Isabelle du centre de loisirs. Lydia Friteau est la seule enseignante, encore en poste à Louvigné, à avoir connu les filles Coucke lors de leurs quatre premiers mois de CP avant la mutation de leur papa. « Annie, une Atsem m’avait prévenu il y a déjà un mois qu’elle participait à l’élection. Alors forcément on ne regarde pas l’émission de la même manière et puis cette fois, on se rappellera du nom de la miss », sourit l’enseignante. « Ce midi c’était le sujet de conversation, confie justement Annie. D’habitude je ne suis pas ce genre d’élection, mais cette fois je suis fière ».


Dans le bourg comme à l’école, tout le monde se prend à rêver que la Miss France 2018 se souviendra de ses origines bretonnes. « Elle pourrait être présente pour le départ du Tour de France en juillet », lance Tristan, le patron du Louv’Snack. Le comité Miss France et ASO, société organisatrice de la Grande Boucle serait en effet bien inspiré…
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