
Montage trompeur
Pour "manquement" à sa "responsabilité particulière en matière de lutte contre les violences faites aux femmes" lors de l'émission de Laurent Ruquier, le Conseil supérieur de l'audiovisuel a "mis en demeure" France Télévisions, une décision préalable à une éventuelle sanction.Le CSA a notamment critiqué un "choix de montage trompeur" de cette émission diffusée le 30 septembre : la production a enlevé du montage final une séquence où la chroniqueuse Christine Angot quittait le plateau, mais a conservé des séquences où l'invitée, l'ex-députée EELV Sandrine Rousseau, "n'a pu masquer son émotion" face aux "propos tenus par les deux chroniqueurs", Christine Angot et Yann Moix.
L'ancienne députée était venue présenter un livre dans lequel elle revient sur l'affaire Denis Baupin, ancien député écologiste contre qui elle avait porté plainte pour agression sexuelle (des faits non poursuivis car prescrits). Christine Angot, écrivaine elle-même victime d'inceste, s'était emportée contre Mme Rousseau.
Plusieurs centaines de téléspectateurs avaient saisi le CSA après l'émission, tout comme la secrétaire d'Etat chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa.
Complaisance
Selon le CSA, les interventions de l'animateur Laurent Ruquier pendant la séquence ont également "été caractérisées à plusieurs reprises par une attitude de complaisance à l'égard du parti-pris choisi par les chroniqueurs attitrés de l'émission s'agissant d'un sujet particulièrement grave et douloureux"."Ce que vous avez vu n'est rien d'autre que la vie", s'était défendu Laurent Ruquier dans son émission la semaine suivante, estimant que c'était "deux victimes" qui exprimaient "leur douleur".
Ces décisions interviennent quelques jours après l'annonce par France 2 du licenciement de l'animateur Tex après une blague sur les femmes battues.
Par ailleurs, le régulateur de l'audiovisuel a simultanément infligé à NRJ une amende d'un million d'euros pour un canular diffusé dans une émission de Cauet le 9 décembre 2016. Dans cette émission, une auditrice appelle sa belle-soeur pour lui annoncer qu'elle a eu des relations sexuelles avec le conjoint de cette dernière, la qualifiant notamment de "grosse truie".

Montage trompeur
Pour "manquement" à sa "responsabilité particulière en matière de lutte contre les violences faites aux femmes" lors de l'émission de Laurent Ruquier, le Conseil supérieur de l'audiovisuel a "mis en demeure" France Télévisions, une décision préalable à une éventuelle sanction.Le CSA a notamment critiqué un "choix de montage trompeur" de cette émission diffusée le 30 septembre : la production a enlevé du montage final une séquence où la chroniqueuse Christine Angot quittait le plateau, mais a conservé des séquences où l'invitée, l'ex-députée EELV Sandrine Rousseau, "n'a pu masquer son émotion" face aux "propos tenus par les deux chroniqueurs", Christine Angot et Yann Moix.
L'ancienne députée était venue présenter un livre dans lequel elle revient sur l'affaire Denis Baupin, ancien député écologiste contre qui elle avait porté plainte pour agression sexuelle (des faits non poursuivis car prescrits). Christine Angot, écrivaine elle-même victime d'inceste, s'était emportée contre Mme Rousseau.
Plusieurs centaines de téléspectateurs avaient saisi le CSA après l'émission, tout comme la secrétaire d'Etat chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa.
Complaisance
Selon le CSA, les interventions de l'animateur Laurent Ruquier pendant la séquence ont également "été caractérisées à plusieurs reprises par une attitude de complaisance à l'égard du parti-pris choisi par les chroniqueurs attitrés de l'émission s'agissant d'un sujet particulièrement grave et douloureux"."Ce que vous avez vu n'est rien d'autre que la vie", s'était défendu Laurent Ruquier dans son émission la semaine suivante, estimant que c'était "deux victimes" qui exprimaient "leur douleur".
Ces décisions interviennent quelques jours après l'annonce par France 2 du licenciement de l'animateur Tex après une blague sur les femmes battues.
Par ailleurs, le régulateur de l'audiovisuel a simultanément infligé à NRJ une amende d'un million d'euros pour un canular diffusé dans une émission de Cauet le 9 décembre 2016. Dans cette émission, une auditrice appelle sa belle-soeur pour lui annoncer qu'elle a eu des relations sexuelles avec le conjoint de cette dernière, la qualifiant notamment de "grosse truie".
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