A peine élue et déjà un bon petit soldat de la couronne. Samedi soir, quelques minutes après avoir ceint l'écharpe suprême, Maëva Coucke, 23 ans, répondait aux journalistes avec le calme d'une vieille routarde de l'exercice.
«On ne s'attend jamais à devenir Miss France, on l'espère», «Le féminisme et Miss France s'allient très bien», «Pendant cette année, je vais essayer d'être la porte-parole des femmes», enchaînait la Nordiste, sans se départir de son immense sourire.
« Ça a été tout seul, commentait dimanche matin la ravissante et longiligne rousse dans un hôtel près de Chenonceau. Je n'étais pas stressée, je n'appréhendais pas. C'est pour ça que j'ai paru aussi à l'aise. » Sûre d'elle, la nouvelle reine de beauté ? « Pas spécialement, mais, à partir du moment où je deviens Miss France, il faut que j'assure le poste tout de suite », répond l'étudiante en licence de droit.
«Tu ne peux pas pleurer, sinon le maquillage va couler»
La belle a fait preuve du même contrôle lorsque son nom a été proclamé. « J'ai eu envie de pleurer, les larmes sont montées, et puis je me suis reprise, raconte-t-elle. Je me suis dit : Non, y a des caméras, y a des photos... Tu ne peux pas, sinon le maquillage va couler. Donc, j'ai pris une grande inspiration et j'étais prête pour la couronne. » « Prête », c'est aussi le mot qui vient à l'esprit de Sylvie Tellier, la patronne des Miss, lorsqu'elle se souvient de cette fille d'un gendarme et d'une assistante familiale qu'elle a vu recevoir la couronne de Miss Nord-Pas-de-Calais en septembre. « Maëva était mature, elle n'avait pas peur », raconte-t-elle. « Elle est sympa, facile, toujours de bonne humeur. Cette année, ça va être des vacances pour moi », sourit la chef des Miss. « Maëva a une capacité d'élocution et de communication évidente », renchérit Dominique Vilain-Allard, président du comité Miss Nord-Pas-de-Calais.
Derrière cette façade très policée, Maëva se livre au compte-gouttes. Ce dimanche matin, après une nuit quasi blanche, elle raconte qu'elle est née en Bretagne avant de déménager dans le Boulonnais à l'âge de six ans. Qu'elle a commencé les concours de beauté à 18 ans : elle a été Miss Boulogne 2013, Miss Foire Expo 2014, dauphine de Miss Opale et Miss Opale Sud en 2016, puis Miss Pévèle 2016 et Miss Nord-Pas-de-Calais 2017. Ou encore que, toute petite déjà, elle faisait ses pronostics devant sa télé pour l'élection de Miss France.
Une sœur jumelle mannequin
Maëva parle aussi brièvement de sa sœur jumelle, Alizée, qui vit du mannequinat, mais qu'elle n'a pas eu le temps d'appeler depuis son élection. Ou de son petit ami, étudiant en médecine, «un peu triste» qu'elle parte vivre à Paris, mais «très fier». Elle dit aussi aimer la mode et le cinéma (« les comédies romantiques et les films d'action, pas les films d'horreur »). Et vouloir s'engager pour la prévention du cancer du sein — une maladie dont sa mère a été atteinte — et pour le droit des femmes. Lorsqu'on l'interroge sur l'affaire Weinstein, l'élue sourit encore : « Ça m'a touchée. On se sent impliquée dès qu'on est femme. »
Miss France avoue aussi des « petits complexes physiques » sans vouloir préciser lesquels. Elle élude les questions sur un père présent à l'élection mais auquel elle ne parle plus. Et jure qu'elle n'a pas peur du marathon d'événements qui accompagne la couronne : « Je me dis que tout est bon à prendre, je suis pressée de vivre cette belle année. »
Maëva Coucke confesse un unique défaut : elle ne fait pas de sport. « Elle m'a dit qu'elle essaierait d'en faire un peu », précise Sylvie Tellier. La Miss confirme : «Je vais m'y mettre parce que, si je suis amenée à aller à un concours international, il faut que je sois au top.»
VIDEO. Maëva Coucke : «Je suis assez indépendante»*
VIDEO. «La couronne avait manqué aux Ch'tis»
Fausse rousse, vraie bonne idée
Pendant la soirée de samedi, elle a mis en avant sa couleur de cheveux. « Après une Miss France blonde, une brune et une à la crinière de lionne, pourquoi pas une rousse ? » a-t-elle lancé sur le plateau. Cinq ans après la victoire de Delphine Wespiser et de sa chevelure rouge, Maëva Coucke a été entendue. Cette couleur flamboyante qui, d'après elle, a été l'une des clés de son élection (« J'étais la seule de la promo donc, forcément, ça se remarque plus vite ») n'est pourtant pas la couleur d'origine de la Nordiste, naturellement blond foncé « avec des reflets un peu vénitiens ». « Il y a un an, pour un défilé, on m'avait bombé les cheveux en roux, raconte Miss France. Tout le monde m'a dit : Ça va super bien avec ta carnation de peau, tu devrais rester rousse... J'ai gardé cette couleur. Et je ne suis pas près d'en changer. » Maëva devrait rester rouquine pendant tout son règne. « Elle fera comme elle veut », assure Sylvie Tellier. Qui ajoute tout de même : « On éclaircit ou on fonce parfois un peu les cheveux de nos Miss, mais on a tendance à les laisser comme elles ont été élues.»
A peine élue et déjà un bon petit soldat de la couronne. Samedi soir, quelques minutes après avoir ceint l'écharpe suprême, Maëva Coucke, 23 ans, répondait aux journalistes avec le calme d'une vieille routarde de l'exercice.
«On ne s'attend jamais à devenir Miss France, on l'espère», «Le féminisme et Miss France s'allient très bien», «Pendant cette année, je vais essayer d'être la porte-parole des femmes», enchaînait la Nordiste, sans se départir de son immense sourire.
« Ça a été tout seul, commentait dimanche matin la ravissante et longiligne rousse dans un hôtel près de Chenonceau. Je n'étais pas stressée, je n'appréhendais pas. C'est pour ça que j'ai paru aussi à l'aise. » Sûre d'elle, la nouvelle reine de beauté ? « Pas spécialement, mais, à partir du moment où je deviens Miss France, il faut que j'assure le poste tout de suite », répond l'étudiante en licence de droit.
«Tu ne peux pas pleurer, sinon le maquillage va couler»
La belle a fait preuve du même contrôle lorsque son nom a été proclamé. « J'ai eu envie de pleurer, les larmes sont montées, et puis je me suis reprise, raconte-t-elle. Je me suis dit : Non, y a des caméras, y a des photos... Tu ne peux pas, sinon le maquillage va couler. Donc, j'ai pris une grande inspiration et j'étais prête pour la couronne. » « Prête », c'est aussi le mot qui vient à l'esprit de Sylvie Tellier, la patronne des Miss, lorsqu'elle se souvient de cette fille d'un gendarme et d'une assistante familiale qu'elle a vu recevoir la couronne de Miss Nord-Pas-de-Calais en septembre. « Maëva était mature, elle n'avait pas peur », raconte-t-elle. « Elle est sympa, facile, toujours de bonne humeur. Cette année, ça va être des vacances pour moi », sourit la chef des Miss. « Maëva a une capacité d'élocution et de communication évidente », renchérit Dominique Vilain-Allard, président du comité Miss Nord-Pas-de-Calais.
Derrière cette façade très policée, Maëva se livre au compte-gouttes. Ce dimanche matin, après une nuit quasi blanche, elle raconte qu'elle est née en Bretagne avant de déménager dans le Boulonnais à l'âge de six ans. Qu'elle a commencé les concours de beauté à 18 ans : elle a été Miss Boulogne 2013, Miss Foire Expo 2014, dauphine de Miss Opale et Miss Opale Sud en 2016, puis Miss Pévèle 2016 et Miss Nord-Pas-de-Calais 2017. Ou encore que, toute petite déjà, elle faisait ses pronostics devant sa télé pour l'élection de Miss France.
Une sœur jumelle mannequin
Maëva parle aussi brièvement de sa sœur jumelle, Alizée, qui vit du mannequinat, mais qu'elle n'a pas eu le temps d'appeler depuis son élection. Ou de son petit ami, étudiant en médecine, «un peu triste» qu'elle parte vivre à Paris, mais «très fier». Elle dit aussi aimer la mode et le cinéma (« les comédies romantiques et les films d'action, pas les films d'horreur »). Et vouloir s'engager pour la prévention du cancer du sein — une maladie dont sa mère a été atteinte — et pour le droit des femmes. Lorsqu'on l'interroge sur l'affaire Weinstein, l'élue sourit encore : « Ça m'a touchée. On se sent impliquée dès qu'on est femme. »
Miss France avoue aussi des « petits complexes physiques » sans vouloir préciser lesquels. Elle élude les questions sur un père présent à l'élection mais auquel elle ne parle plus. Et jure qu'elle n'a pas peur du marathon d'événements qui accompagne la couronne : « Je me dis que tout est bon à prendre, je suis pressée de vivre cette belle année. »
Maëva Coucke confesse un unique défaut : elle ne fait pas de sport. « Elle m'a dit qu'elle essaierait d'en faire un peu », précise Sylvie Tellier. La Miss confirme : «Je vais m'y mettre parce que, si je suis amenée à aller à un concours international, il faut que je sois au top.»
VIDEO. Maëva Coucke : «Je suis assez indépendante»*
VIDEO. «La couronne avait manqué aux Ch'tis»
Fausse rousse, vraie bonne idée
Pendant la soirée de samedi, elle a mis en avant sa couleur de cheveux. « Après une Miss France blonde, une brune et une à la crinière de lionne, pourquoi pas une rousse ? » a-t-elle lancé sur le plateau. Cinq ans après la victoire de Delphine Wespiser et de sa chevelure rouge, Maëva Coucke a été entendue. Cette couleur flamboyante qui, d'après elle, a été l'une des clés de son élection (« J'étais la seule de la promo donc, forcément, ça se remarque plus vite ») n'est pourtant pas la couleur d'origine de la Nordiste, naturellement blond foncé « avec des reflets un peu vénitiens ». « Il y a un an, pour un défilé, on m'avait bombé les cheveux en roux, raconte Miss France. Tout le monde m'a dit : Ça va super bien avec ta carnation de peau, tu devrais rester rousse... J'ai gardé cette couleur. Et je ne suis pas près d'en changer. » Maëva devrait rester rouquine pendant tout son règne. « Elle fera comme elle veut », assure Sylvie Tellier. Qui ajoute tout de même : « On éclaircit ou on fonce parfois un peu les cheveux de nos Miss, mais on a tendance à les laisser comme elles ont été élues.»
Bagikan Berita Ini
0 Response to "Rencontre avec Maëva Couke, 23 ans, élue Miss France 2018"
Post a Comment