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"ONPC" : Yann Moix accuse l'État de maltraiter les migrants, la préfecture du Pas-de-Calais répond

L'État maltraite-t-il les migrants à Calais ? C'est en tout cas ce qu'a affirmé Yann Moix face à Benjamin Griveaux lors de l'émission du 6 janvier d'On n'est pas couché. Face au porte-parole du gouvernement, l'écrivain-polémiste n'y est pas allé de main morte concernant le traitement des migrants réfugiés à Calais.

"J'y passe régulièrement des jours et des nuits depuis quelques mois, et ce que je vois de l'honneur de la République ce sont des CRS qui gazent les couvertures de jeunes de 18 à 25 ans", a attaqué Yann Moix. Il a ensuite enchaîné en affirmant que les CRS "gazent l'eau potable de jeunes migrants" et "tabassent des jeunes migrants qui sont effectivement soignés gratuitement mais parce qu'ils ont été frappés par la police la veille".

Face à un Benjamin Griveaux décontenancé par ces accusations envers les forces de l'ordre, Yann Moix n'a pas hésité à rappeler les heures sombres de l'histoire de la police française : "J'aimerais que vous nous présentiez -sinon des excuses- un programme fiable pour éviter que la République française ne se transforme en ce qu'elle a déjà été capable de faire : une machine à humilier les Juifs pendant la Guerre et les Arabes dans les années 1960".

Moix affirme avoir filmé les faits

Une attaque sèche, ponctuée par des applaudissements du public et à laquelle le porte-parole du gouvernement a répondu en demandant à Yann Moix de faire appel à la justice. "Si ce que vous dites est avéré, alors je vous engage à confier cela à la justice plutôt que de faire justice sur un plateau de télévision", a d'abord sermonné Benjamin Griveaux. "Ces comportements sont inadmissibles s'ils sont avérés, et ils doivent être sanctionnés", rappelait-il.

Yann Moix dévoilant avoir filmé les scènes, Benjamin Griveaux l'enjoignait alors à les transmettre à la justice. "Elle fera son travail, je n'ai aucun doute là-dessus", affirmait-il à son tour devant la carte abattue par le chroniqueur de Laurent Ruquier. 

De l'autre côté de l'écran, c'est la préfecture du Pas-de-Calais qui a semblé outrée en entendant les accusations de Yann Moix, au point de réagir dans la foulée, via le compte Twitter du préfet du département. Cette dernière rejetait en bloc les accusations de Yann Moix

La justice n'a pas été saisie à ce jour

"Aucun des faits évoqués ont fait l'objet de signalements aux services de l'État et de la justice", pouvait-on lire sur le réseau social. La préfecture du Pas-de-Calais rappelait ensuite que l'État avait assuré à Calais la prise en charge de 400 migrants dans les Centres d'Accueil et d'Évaluation des Situation (CAES). 

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L'État maltraite-t-il les migrants à Calais ? C'est en tout cas ce qu'a affirmé Yann Moix face à Benjamin Griveaux lors de l'émission du 6 janvier d'On n'est pas couché. Face au porte-parole du gouvernement, l'écrivain-polémiste n'y est pas allé de main morte concernant le traitement des migrants réfugiés à Calais.

"J'y passe régulièrement des jours et des nuits depuis quelques mois, et ce que je vois de l'honneur de la République ce sont des CRS qui gazent les couvertures de jeunes de 18 à 25 ans", a attaqué Yann Moix. Il a ensuite enchaîné en affirmant que les CRS "gazent l'eau potable de jeunes migrants" et "tabassent des jeunes migrants qui sont effectivement soignés gratuitement mais parce qu'ils ont été frappés par la police la veille".

Face à un Benjamin Griveaux décontenancé par ces accusations envers les forces de l'ordre, Yann Moix n'a pas hésité à rappeler les heures sombres de l'histoire de la police française : "J'aimerais que vous nous présentiez -sinon des excuses- un programme fiable pour éviter que la République française ne se transforme en ce qu'elle a déjà été capable de faire : une machine à humilier les Juifs pendant la Guerre et les Arabes dans les années 1960".

Moix affirme avoir filmé les faits

Une attaque sèche, ponctuée par des applaudissements du public et à laquelle le porte-parole du gouvernement a répondu en demandant à Yann Moix de faire appel à la justice. "Si ce que vous dites est avéré, alors je vous engage à confier cela à la justice plutôt que de faire justice sur un plateau de télévision", a d'abord sermonné Benjamin Griveaux. "Ces comportements sont inadmissibles s'ils sont avérés, et ils doivent être sanctionnés", rappelait-il.

Yann Moix dévoilant avoir filmé les scènes, Benjamin Griveaux l'enjoignait alors à les transmettre à la justice. "Elle fera son travail, je n'ai aucun doute là-dessus", affirmait-il à son tour devant la carte abattue par le chroniqueur de Laurent Ruquier. 

De l'autre côté de l'écran, c'est la préfecture du Pas-de-Calais qui a semblé outrée en entendant les accusations de Yann Moix, au point de réagir dans la foulée, via le compte Twitter du préfet du département. Cette dernière rejetait en bloc les accusations de Yann Moix

La justice n'a pas été saisie à ce jour

"Aucun des faits évoqués ont fait l'objet de signalements aux services de l'État et de la justice", pouvait-on lire sur le réseau social. La préfecture du Pas-de-Calais rappelait ensuite que l'État avait assuré à Calais la prise en charge de 400 migrants dans les Centres d'Accueil et d'Évaluation des Situation (CAES). 

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