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Indochine : un concert électrisant et bluffant à Épernay avant l'AccorHotels Arena

Indochine a écrit une grande partie de sa légende sur scène. Au fil des tournées marathon, le groupe de Nicola Sirkis a toujours su se renouveler, tout en conservant une formule bien à lui. Un concert d’”Indo” est à la fois un show visuel, moderne, mais aussi une fête, un moment de partage. Proposer un concert spectaculaire, tout en conservant une véritable proximité. C’est encore le cas sur la nouvelle tournée.

Pour mettre son 13 Tour sur orbite, Sirkis et ses musiciens ont choisi le Millesium d’Épernay (Marne). Une salle à taille humaine (6.000 places) mais qui peut accueillir de gros dispositifs scéniques.

Venus de la France entière, les Indofans étaient arrivés très tôt pour découvrir le nouveau show. Une fois passé le contrôle, un premier choc : une sorte d’immense vaisseau spatial surplombe la fosse. Ce vaste ensemble d’écrans circulaire, suspendu au plafond, est fascinant. On se croirait dans Rencontres du troisième type de Spielberg.

Un concert articulé autour de l'album "13"

20h40, le concert débute enfin. Indochine débute, pied au plancher, avec Black Sky, la chanson qui ouvre 13, leur treizième album très réussi, engagé, et taillé sur mesure pour la scène. Le groupe de Nicola Sirkis ne s’y trompe pas et enchaîne les nouveaux titres : 2033, Henry Darger et Station 13.

La soucoupe d’"Indo" et les sept imposants écrans géants sur scène reprennent les superbes visuels d’Erwin Wurm réalisées pour la pochette et le livret de 13. On retrouve les jeunes filles en uniformes, l’air sérieux. Elle prennent la posent. Leurs tenues rouges, jaunes, bleues se succèdent. Les images se multiplient sur les écrans. Les fameux étendards du disque sont déployés.

Nicola Sirkis, la vie en blond

21h30, dès les premiers gimmicks électro de La Vie est belle, premier single de 13, le public reprend en choeur les paroles : "Moi, je suis né pour n’être qu’avec toi…" Des lumières balayent le public. L’ambiance monte d’un cran sur le titre suivant. Sur Tes Yeux Noirs, Nicola Sirkis s’aventure dans la fosse, puis la remonte pour rejoindre l’autre bout de la salle, provoquant forcément une petit bousculade. Les portables sont tous sortis pour voler quelques images du moment de communion.

L’occasion de noter son nouveau look au passage : le chanteur d’Indochine est désormais blond ! Fini les mèches noires. Une petite révolution : la coiffure de Nicola Sirkis fait aussi partie de l’histoire du groupe. Elle est légendaire, d'une certaine façon. Il suffit de jeter un oeil dans le public pour compter les fans affichant des cheveux noirs en bataille.

Un duo virtuel avec Asia Argento

L’un des tableaux les plus réussis du show est sans conteste celui avec Asia Argento. L’actrice-réalisatrice-performeuse-chanteuse apparaît sur les écrans pendant Gloria. On la voit les mains plaqués contre une vitre, cherchant une issu, un contact. Le duo virtuel avec Nicola Sirkis est splendide. À la fin, il demande d’applaudir “Mademoiselle Asia Argento”.

Le groupe enchaîne ensuite avec un autre titre de 13, Kimono dans l'ambulance (illustré justement par vidéo d’une ambulance traversant une ville, puis des zones désertiques), Song for a Dream, le dernier single Un Été français et TomBoy… Le medley avec Canary Bay et Kill Nico permet à la salle de se lâcher définitivement. Sirkis harangue le public déjà bien chaud.

C’est déjà le premier rappel. Le leader d'Indochine s’avance au bout de l’avant-scène, seul avec sa guitare. Il joue Electrastar, avant d’entamer le tube J’ai demandé à la lune, repris par tout le Millesium. Sirkis n’a plus besoin de chanter. Idem sur College Boy et Trois nuits par semaine.

La soucoupe sera "deux fois plus grande" à Paris

La soucoupe volante, décidément toujours aussi impressionnante, montre désormais un nageur sous l’eau, avant de nous transporter au milieu de la galaxie. Les premières notes du gigantesque tube arrivent enfin : L’Aventurier. Toujours imparable. Un déluge de lumières, de ballons…”Merci, putain de public !” hurle, Sirkis. On pourrait lui répondre : "Putain de concert !”. Cette première date fait office aussi de répétition générale avant les trois concerts à l’AccorHotels Arena les 16, 17 et 18 février.

2.000 places seront d’ailleurs mises en vente pour lutter contre le marché noir. À la fin du concert, en backstage, Nicola Sirkis était comblé par le show, qu’il espère meilleur à Paris. On a également appris que le dispositif scénique y sera encore plus spectaculaire. Selon Sirkis, l’écran circulaire suspendu sera “deux fois plus grand” que celui utilisé à Épernay. De quoi garder la tête dans les étoiles.

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Indochine a écrit une grande partie de sa légende sur scène. Au fil des tournées marathon, le groupe de Nicola Sirkis a toujours su se renouveler, tout en conservant une formule bien à lui. Un concert d’”Indo” est à la fois un show visuel, moderne, mais aussi une fête, un moment de partage. Proposer un concert spectaculaire, tout en conservant une véritable proximité. C’est encore le cas sur la nouvelle tournée.

Pour mettre son 13 Tour sur orbite, Sirkis et ses musiciens ont choisi le Millesium d’Épernay (Marne). Une salle à taille humaine (6.000 places) mais qui peut accueillir de gros dispositifs scéniques.

Venus de la France entière, les Indofans étaient arrivés très tôt pour découvrir le nouveau show. Une fois passé le contrôle, un premier choc : une sorte d’immense vaisseau spatial surplombe la fosse. Ce vaste ensemble d’écrans circulaire, suspendu au plafond, est fascinant. On se croirait dans Rencontres du troisième type de Spielberg.

Un concert articulé autour de l'album "13"

20h40, le concert débute enfin. Indochine débute, pied au plancher, avec Black Sky, la chanson qui ouvre 13, leur treizième album très réussi, engagé, et taillé sur mesure pour la scène. Le groupe de Nicola Sirkis ne s’y trompe pas et enchaîne les nouveaux titres : 2033, Henry Darger et Station 13.

La soucoupe d’"Indo" et les sept imposants écrans géants sur scène reprennent les superbes visuels d’Erwin Wurm réalisées pour la pochette et le livret de 13. On retrouve les jeunes filles en uniformes, l’air sérieux. Elle prennent la posent. Leurs tenues rouges, jaunes, bleues se succèdent. Les images se multiplient sur les écrans. Les fameux étendards du disque sont déployés.

Nicola Sirkis, la vie en blond

21h30, dès les premiers gimmicks électro de La Vie est belle, premier single de 13, le public reprend en choeur les paroles : "Moi, je suis né pour n’être qu’avec toi…" Des lumières balayent le public. L’ambiance monte d’un cran sur le titre suivant. Sur Tes Yeux Noirs, Nicola Sirkis s’aventure dans la fosse, puis la remonte pour rejoindre l’autre bout de la salle, provoquant forcément une petit bousculade. Les portables sont tous sortis pour voler quelques images du moment de communion.

L’occasion de noter son nouveau look au passage : le chanteur d’Indochine est désormais blond ! Fini les mèches noires. Une petite révolution : la coiffure de Nicola Sirkis fait aussi partie de l’histoire du groupe. Elle est légendaire, d'une certaine façon. Il suffit de jeter un oeil dans le public pour compter les fans affichant des cheveux noirs en bataille.

Un duo virtuel avec Asia Argento

L’un des tableaux les plus réussis du show est sans conteste celui avec Asia Argento. L’actrice-réalisatrice-performeuse-chanteuse apparaît sur les écrans pendant Gloria. On la voit les mains plaqués contre une vitre, cherchant une issu, un contact. Le duo virtuel avec Nicola Sirkis est splendide. À la fin, il demande d’applaudir “Mademoiselle Asia Argento”.

Le groupe enchaîne ensuite avec un autre titre de 13, Kimono dans l'ambulance (illustré justement par vidéo d’une ambulance traversant une ville, puis des zones désertiques), Song for a Dream, le dernier single Un Été français et TomBoy… Le medley avec Canary Bay et Kill Nico permet à la salle de se lâcher définitivement. Sirkis harangue le public déjà bien chaud.

C’est déjà le premier rappel. Le leader d'Indochine s’avance au bout de l’avant-scène, seul avec sa guitare. Il joue Electrastar, avant d’entamer le tube J’ai demandé à la lune, repris par tout le Millesium. Sirkis n’a plus besoin de chanter. Idem sur College Boy et Trois nuits par semaine.

La soucoupe sera "deux fois plus grande" à Paris

La soucoupe volante, décidément toujours aussi impressionnante, montre désormais un nageur sous l’eau, avant de nous transporter au milieu de la galaxie. Les premières notes du gigantesque tube arrivent enfin : L’Aventurier. Toujours imparable. Un déluge de lumières, de ballons…”Merci, putain de public !” hurle, Sirkis. On pourrait lui répondre : "Putain de concert !”. Cette première date fait office aussi de répétition générale avant les trois concerts à l’AccorHotels Arena les 16, 17 et 18 février.

2.000 places seront d’ailleurs mises en vente pour lutter contre le marché noir. À la fin du concert, en backstage, Nicola Sirkis était comblé par le show, qu’il espère meilleur à Paris. On a également appris que le dispositif scénique y sera encore plus spectaculaire. Selon Sirkis, l’écran circulaire suspendu sera “deux fois plus grand” que celui utilisé à Épernay. De quoi garder la tête dans les étoiles.

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