La soliste Ophélie Gaillard a porté plainte, vendredi 16 février, pour le vol en région parisienne de son violoncelle du XVIIIe siècle, estimé à près de 1,3 million d’euros.
Ophélie Gaillard a déclaré qu’un individu arm</a>é d’un couteau l’avait menacée la veille au soir à la sortie de son domicile de Pantin (Seine-Saint-Denis</a>), pour qu’elle lui remette son téléphone portable et l’étui contenant le violoncelle, avant de prendre</a> la fuite à pied.
« À L’AIDE</a> !!! On m’a volé ce soir mon violoncelle (…) et mon archet personnel Jean-Marie Persoit, fait vers 1825 à Paris</a> », a écrit la musicienne dans un message sur sa page Facebook, accompagné de photos de l’instrument.
Un instrument fabriqué en 1737
La banque CIC avait prêté à Ophélie Gaillard ce violoncelle fabriqué en 1737, à Udine, en Italie</a>, par le luthier italien Francesco Goffriller, il y a une quinzaine d’années. Son caractère presque unique explique sa valeur impressionnante.
Lire aussi : Le code des luthiers décrypté
C’est spécialement pour Ophélie Gaillard que la banque CIC avait réalisé sa première acquisition d’instrument. C’est une forme de mécénat culturel permettant aux virtuoses de la musique classique de se faire</a> prêter</a> des pièces rares qui peuvent valoir</a> plusieurs millions d’euros.
« C’était devenu essentiel pour moi : quand on travaille avec de grands orchestres, il est important de pouvoir</a> jouer</a> un instrument offrant de belles qualités de son et de puissance », avait témoigné Ophélie Gaillard auprès de l’AFP en 2006.
Elle avait ajouté que ce genre</a> d’instrument était fait pour être</a> utilisé :
« Mon violoncelle, qui n’avait pas été joué depuis des années, s’est bonifié en quelques mois. Reléguer</a> ces instruments dans les placards des collectionneurs est contraire à leur nature. »
Une « commande » ?
Des prix comme celui de ce violoncelle sont monnaie courante dans le monde</a> des instruments de musique anciens : en 2014, lors d’une vente par la maison Sotheby’s, un alto stradivarius datant de 1719 avait été estimé à plus de 45 millions de dollars. Il n’avait cependant pas trouvé preneur.
La brigade de répression du banditisme a été saisie, et les enquêteurs cherchent à déterminer</a> s’il pouvait s’agir d’une « commande », selon une source proche de l’enquête</a>. « Ce n’est pas un instrument qui se vend chez le receleur du coin. Il faut forcément un circuit spécial », selon cette source.
Read AgainLa soliste Ophélie Gaillard a porté plainte, vendredi 16 février, pour le vol en région parisienne de son violoncelle du XVIIIe siècle, estimé à près de 1,3 million d’euros.
Ophélie Gaillard a déclaré qu’un individu arm</a>é d’un couteau l’avait menacée la veille au soir à la sortie de son domicile de Pantin (Seine-Saint-Denis</a>), pour qu’elle lui remette son téléphone portable et l’étui contenant le violoncelle, avant de prendre</a> la fuite à pied.
« À L’AIDE</a> !!! On m’a volé ce soir mon violoncelle (…) et mon archet personnel Jean-Marie Persoit, fait vers 1825 à Paris</a> », a écrit la musicienne dans un message sur sa page Facebook, accompagné de photos de l’instrument.
Un instrument fabriqué en 1737
La banque CIC avait prêté à Ophélie Gaillard ce violoncelle fabriqué en 1737, à Udine, en Italie</a>, par le luthier italien Francesco Goffriller, il y a une quinzaine d’années. Son caractère presque unique explique sa valeur impressionnante.
Lire aussi : Le code des luthiers décrypté
C’est spécialement pour Ophélie Gaillard que la banque CIC avait réalisé sa première acquisition d’instrument. C’est une forme de mécénat culturel permettant aux virtuoses de la musique classique de se faire</a> prêter</a> des pièces rares qui peuvent valoir</a> plusieurs millions d’euros.
« C’était devenu essentiel pour moi : quand on travaille avec de grands orchestres, il est important de pouvoir</a> jouer</a> un instrument offrant de belles qualités de son et de puissance », avait témoigné Ophélie Gaillard auprès de l’AFP en 2006.
Elle avait ajouté que ce genre</a> d’instrument était fait pour être</a> utilisé :
« Mon violoncelle, qui n’avait pas été joué depuis des années, s’est bonifié en quelques mois. Reléguer</a> ces instruments dans les placards des collectionneurs est contraire à leur nature. »
Une « commande » ?
Des prix comme celui de ce violoncelle sont monnaie courante dans le monde</a> des instruments de musique anciens : en 2014, lors d’une vente par la maison Sotheby’s, un alto stradivarius datant de 1719 avait été estimé à plus de 45 millions de dollars. Il n’avait cependant pas trouvé preneur.
La brigade de répression du banditisme a été saisie, et les enquêteurs cherchent à déterminer</a> s’il pouvait s’agir d’une « commande », selon une source proche de l’enquête</a>. « Ce n’est pas un instrument qui se vend chez le receleur du coin. Il faut forcément un circuit spécial », selon cette source.
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