Le rap est définitivement devant. Trois Victoires de la musique pour Orelsan, sacré champion de l’année. Cet avènement, on l’avait vu venir dès la fin des années 2000, après une interview de Jay Z. En nous regardant droit dans les yeux, celui qui s’appelle Shawn Carter dans le civil nous avait expliqué son plan quinquennal pour le triomphe final d’un genre longtemps marginalisé par les critiques et désormais pourvoyeur principal des nouveaux codes de la pop culture. Tout était écrit. Il y aurait des albums cultes, des newcomers, et le monde de la musique allait changer.
Dix ans plus tard, c’est un triomphe absolu dans le monde entier. En France et dans les pays francophones, comme d’habitude, nous avions pris un peu de retard. Longtemps, Booba et d’autres ont tenu la maison. Et puis la relève est arrivée avec, dans le désordre : Nekfeu, MHD, Niska, Damso, Lomepal, Roméo Elvis (lire notre rencontre), Vald, ou encore plus récemment Moha La Squale.
“Le futur, c'est maintenant”
Orelsan, qui nous a accordé sa première interview post-Victoires, est lui aussi l’un des principaux artisans de la mise sur orbite de ce rap en français. Vendredi dernier, sur la scène des Victoires de la musique, il a porté très haut les couleurs d’une nouvelle scène qui place le rap au cœur de son énergie. Et si l’on peut regretter l’absence de certains cadors du micro lors de cette cérémonie, on sent venir de meilleurs lendemains.
L’industrie du disque s’en est persuadée, le nez collé sur les chiffres de vente : le rap est désormais devenu, en France comme ailleurs, la musique majoritaire – sans jamais négliger ses envies d’ailleurs et d’expérimentation. Vendredi dernier, c’était la fin des Victoires à papa, à quelques exceptions près. Lors de sa performance qui en aura scotché plus d’un, Orelsan a prouvé combien le rap n’avait plus besoin, en 2018, de démontrer sa légitimité. Il l’a dit lui-même : “Le futur, c’est maintenant”.
Read AgainLe rap est définitivement devant. Trois Victoires de la musique pour Orelsan, sacré champion de l’année. Cet avènement, on l’avait vu venir dès la fin des années 2000, après une interview de Jay Z. En nous regardant droit dans les yeux, celui qui s’appelle Shawn Carter dans le civil nous avait expliqué son plan quinquennal pour le triomphe final d’un genre longtemps marginalisé par les critiques et désormais pourvoyeur principal des nouveaux codes de la pop culture. Tout était écrit. Il y aurait des albums cultes, des newcomers, et le monde de la musique allait changer.
Dix ans plus tard, c’est un triomphe absolu dans le monde entier. En France et dans les pays francophones, comme d’habitude, nous avions pris un peu de retard. Longtemps, Booba et d’autres ont tenu la maison. Et puis la relève est arrivée avec, dans le désordre : Nekfeu, MHD, Niska, Damso, Lomepal, Roméo Elvis (lire notre rencontre), Vald, ou encore plus récemment Moha La Squale.
“Le futur, c'est maintenant”
Orelsan, qui nous a accordé sa première interview post-Victoires, est lui aussi l’un des principaux artisans de la mise sur orbite de ce rap en français. Vendredi dernier, sur la scène des Victoires de la musique, il a porté très haut les couleurs d’une nouvelle scène qui place le rap au cœur de son énergie. Et si l’on peut regretter l’absence de certains cadors du micro lors de cette cérémonie, on sent venir de meilleurs lendemains.
L’industrie du disque s’en est persuadée, le nez collé sur les chiffres de vente : le rap est désormais devenu, en France comme ailleurs, la musique majoritaire – sans jamais négliger ses envies d’ailleurs et d’expérimentation. Vendredi dernier, c’était la fin des Victoires à papa, à quelques exceptions près. Lors de sa performance qui en aura scotché plus d’un, Orelsan a prouvé combien le rap n’avait plus besoin, en 2018, de démontrer sa légitimité. Il l’a dit lui-même : “Le futur, c’est maintenant”.
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