Paul Thomas Anderson. A 7 ans, il écrivait dans son carnet : « Je veux être scénariste, réalisateur, producteur et spécialiste des effets spéciaux. Je sais tout faire ».
© Jean-François Robert pour Télérama
Les héros de ses films sont des névrosés. Le réalisateur de “Phantom Thread”, l’Américain Paul Thomas Anderson, dont on dit qu’il est un narcissique à l’ego démesuré, espère ne plus leur ressembler. S’il a encore du mal à lâcher prise, il se soigne…
Paul Thomas Anderson a eu l’idée de son nouveau film, Phantom Thread, alors qu’il était cloué au lit. Quel rapport entre le portrait fictif d’un grand couturier anglais névrosé et la santé temporairement défaillante du réalisateur ? « Ma femme (l’actrice et musicienne Maya Rudolph, ndlr) me regardait avec un tel amour, une telle tendresse, se souvient-il. J’ai compris, dans ces circonstances douloureuses, combien j’étais dépendant de l’affection d’autrui. » Son imagination s’est alors mise en branle : « Et si mon épouse avait intérêt à me maintenir dans cet état de faiblesse ? » On ne sait si madame a apprécié d’être la source d’inspiration d’un récit où une jeune femme parvient à renverser les rapports de pouvoir au sein de son couple par des moyens que la médecine et la loi réprouvent. L’épisode prouve toutefois qu’à 47 ans le cinéaste américain le plus doué de sa génération reste obsédé par le contrôle.
Final cut
Cela a commencé dès son premier long métrage, en 1996. Paul Thomas Anderson n’avait que 24 ans et avait planifié le moindre cadrage, le moindre mouvement de caméra… Tout pour que l’équipe ne le «...
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Paul Thomas Anderson. A 7 ans, il écrivait dans son carnet : « Je veux être scénariste, réalisateur, producteur et spécialiste des effets spéciaux. Je sais tout faire ».
© Jean-François Robert pour Télérama
Les héros de ses films sont des névrosés. Le réalisateur de “Phantom Thread”, l’Américain Paul Thomas Anderson, dont on dit qu’il est un narcissique à l’ego démesuré, espère ne plus leur ressembler. S’il a encore du mal à lâcher prise, il se soigne…
Paul Thomas Anderson a eu l’idée de son nouveau film, Phantom Thread, alors qu’il était cloué au lit. Quel rapport entre le portrait fictif d’un grand couturier anglais névrosé et la santé temporairement défaillante du réalisateur ? « Ma femme (l’actrice et musicienne Maya Rudolph, ndlr) me regardait avec un tel amour, une telle tendresse, se souvient-il. J’ai compris, dans ces circonstances douloureuses, combien j’étais dépendant de l’affection d’autrui. » Son imagination s’est alors mise en branle : « Et si mon épouse avait intérêt à me maintenir dans cet état de faiblesse ? » On ne sait si madame a apprécié d’être la source d’inspiration d’un récit où une jeune femme parvient à renverser les rapports de pouvoir au sein de son couple par des moyens que la médecine et la loi réprouvent. L’épisode prouve toutefois qu’à 47 ans le cinéaste américain le plus doué de sa génération reste obsédé par le contrôle.
Final cut
Cela a commencé dès son premier long métrage, en 1996. Paul Thomas Anderson n’avait que 24 ans et avait planifié le moindre cadrage, le moindre mouvement de caméra… Tout pour que l’équipe ne le «...
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0 Response to "Paul Thomas Anderson, roi de la frime ou vrai génie ?"
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