Le plateau de Touche pas à mon poste s'est transformé en véritable foire d'empoigne lundi soir. L'émission de C8 recevait en effet Bernard de La Villardière, un journaliste très décrié au sein de l'émission de C8. Sans surprise, l'accueil, sur le plateau de Touche pas à mon poste, a été plus que glacial pour le présentateur d'Enquête exclusive. Certains de ses propos sur le voile ont d'ailleurs provoqué de gros clashs sur le plateau de C8. Revenant sur cette visite franchement mouvementée, Benjamin Castaldi a confié son malaise devant cette séquence. "J'ai trouvé moi hier que les trois, que ce soit Gilles, Rokhaya, de La Villardière n'étaient pas bons. Sur le fond, j'ai très bien compris ce que vous vouliez exprimer Gilles et Rokhaya, c'est à dire le sentiment que parfois, il y a un amalgame fait par ce monsieur. Lui il n'était pas bon non plus. Au début il était sur la retenue, puis très agressif, exposant des choses qui m'ont dérangé. Je trouve ça très dommageable pour la cause qu'on a essayé de mettre en avant dans l'émission. Ce n'était ni bon pour lui, ni pour nous. Ce débat était mal tourné", a confié Benjamin Castaldi.
Un avis partagé par Maxime Guény. "J'ai trouvé la discussion un peu stérile, ça n'a pas fait avancer le schmilblick", a-t-il confié en soulignant que les positions étaient restées les mêmes des deux côtés. "Il manquait aussi peut-être de la tempérance qui vienne équilibrer le débat", a-t-il expliqué. "Le problème, c'est que normalement un débat c'est un dialogue. Là, on avait trois monologues. C'est dommage qu'ils ne se soient pas entendus et écoutés (...) Dans les deux camps, c'était extrêmement excessif. C'était totalement inaudible", a ajouté Valérie Benaïm. A Cyril Hanouna qui lui demandait alors "pourquoi elle n'a pas participé au débat", elle a répliqué : "J'ai participé. Mais il y avait une captation de la parole."
"Je l'ai regardé de chez moi. Ce qui m'a dérangé, c'est que c'était Bernard contre TPMP. J'aurais bien aimé qu'il y ait quelques personnes qui osent aller de son côté de temps en temps. Il y avait un côté tribunal qui ne ressemble pas à l'émission", a également affirmé Matthieu Delormeau. "On ne peut pas être de son côté. Il est contre la France plurielle (...) Il n'a même pas laissé parler Rokhaya", a lancé pour sa part Booder, tandis qu'Isabelle Morini-Bosc a affirmé avoir été "anesthésiée" par son "voisin de gauche (Gilles Verdez ndlr) qui criait et sa voisine de droite (Rokhaya Diallo ndlr) qui criait aussi".
Retour sur la venue de Bernard de la Villardière dans #TPMP ! Certains chroniqueurs ont un coup de griffe... pic.twitter.com/CjKA1osaSb
— TPMP (@TPMP) 27 février 2018
"C'était un débat compliqué mais il fallait le tenir" @gillesverdez revient sur son échange avec Bernard de la Villardière #TPMPpic.twitter.com/27hAWHcHtL
— TPMP (@TPMP) 27 février 2018
Voir Touche pas à mon poste en replay
Clara Kolodny
Read AgainLe plateau de Touche pas à mon poste s'est transformé en véritable foire d'empoigne lundi soir. L'émission de C8 recevait en effet Bernard de La Villardière, un journaliste très décrié au sein de l'émission de C8. Sans surprise, l'accueil, sur le plateau de Touche pas à mon poste, a été plus que glacial pour le présentateur d'Enquête exclusive. Certains de ses propos sur le voile ont d'ailleurs provoqué de gros clashs sur le plateau de C8. Revenant sur cette visite franchement mouvementée, Benjamin Castaldi a confié son malaise devant cette séquence. "J'ai trouvé moi hier que les trois, que ce soit Gilles, Rokhaya, de La Villardière n'étaient pas bons. Sur le fond, j'ai très bien compris ce que vous vouliez exprimer Gilles et Rokhaya, c'est à dire le sentiment que parfois, il y a un amalgame fait par ce monsieur. Lui il n'était pas bon non plus. Au début il était sur la retenue, puis très agressif, exposant des choses qui m'ont dérangé. Je trouve ça très dommageable pour la cause qu'on a essayé de mettre en avant dans l'émission. Ce n'était ni bon pour lui, ni pour nous. Ce débat était mal tourné", a confié Benjamin Castaldi.
Un avis partagé par Maxime Guény. "J'ai trouvé la discussion un peu stérile, ça n'a pas fait avancer le schmilblick", a-t-il confié en soulignant que les positions étaient restées les mêmes des deux côtés. "Il manquait aussi peut-être de la tempérance qui vienne équilibrer le débat", a-t-il expliqué. "Le problème, c'est que normalement un débat c'est un dialogue. Là, on avait trois monologues. C'est dommage qu'ils ne se soient pas entendus et écoutés (...) Dans les deux camps, c'était extrêmement excessif. C'était totalement inaudible", a ajouté Valérie Benaïm. A Cyril Hanouna qui lui demandait alors "pourquoi elle n'a pas participé au débat", elle a répliqué : "J'ai participé. Mais il y avait une captation de la parole."
"Je l'ai regardé de chez moi. Ce qui m'a dérangé, c'est que c'était Bernard contre TPMP. J'aurais bien aimé qu'il y ait quelques personnes qui osent aller de son côté de temps en temps. Il y avait un côté tribunal qui ne ressemble pas à l'émission", a également affirmé Matthieu Delormeau. "On ne peut pas être de son côté. Il est contre la France plurielle (...) Il n'a même pas laissé parler Rokhaya", a lancé pour sa part Booder, tandis qu'Isabelle Morini-Bosc a affirmé avoir été "anesthésiée" par son "voisin de gauche (Gilles Verdez ndlr) qui criait et sa voisine de droite (Rokhaya Diallo ndlr) qui criait aussi".
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