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VIDEO. «Moi, Tonya»: Margot Robbie offre une seconde chance à une patineuse détestée

Margot Robbie dans Moi, Tonya de Craig Gillepsie

Margot Robbie dans Moi, Tonya de Craig Gillepsie — Mars Films

  • Margot Robbie incarne Tonya Harding, patineuse américaine accusée d’avoir commandité l’agression d’une rivale.
  • Ce biopic dévoile la vie d’une jeune femme issue d’un milieu modeste tentant de réussir dans un sport exigeant.
  • La comédienne est citée aux Oscars pour sa performance.

En 1994, la patineuse artistique Tonya Harding s’est retrouvée au cœur d’un scandale quand elle a été soupçonnée d’avoir commandité l’agression de sa rivale Nancy Kerrigan. Margot Robbie confirme son immense talent en devenant cette femme déchirée entre une mère tyrannique et un mari brutal dans Moi, Tonya de Greg Gillepsie, excellente surprise de ce début d’année.

« Le film n’est pas qu’une histoire de sport, explique Margot Robbie à 20 Minutes. C’est surtout le choc de deux milieux : Tonya était une prolétaire et Nancy venait d’une famille aisée. C’est cela qui en a fait des rivales, plus encore que leur antagonisme sur la glace. » Le réalisateur de The Finest hours n’a pas choisi un format classique, ce qui rend ce biopic passionnant. Les personnages viennent souvent témoigner de leurs épreuves face caméra. Le spectateur est donc fort vite happé par ces trois protagonistes dont la réalité dépasse bien des fictions.

La belle et la bête sur patins

« Les juges considéraient Tonya un peu comme une bête face à la belle Nancy, n’hésitant pas à l’humilier en se moquant de son attitude et de ses tenues. Elle a vite acquis la conviction que, quels que soient ses efforts, on ne la laisserait jamais gagner », précise Margot Robbie. Cette impression d’injustice est l’un des moteurs d’un film qui prend soin de ne porter aucun jugement sur ses héros. « Tonya est avant tout une victime qui a toujours eu l’habitude d’être traitée comme telle, insiste la comédienne. Elle trouvait presque normal de se faire crier dessus ou qu’on lève la main sur elle. » Ce qui ne l’empêchera pas d’exceller sur la glace.

Pas de chance mais une citation à l’Oscar

La comédienne remarquée en Harley Quinn dans Suicide Squad, est citée à l’Oscar pour sa performance qui lui a demandé de s’initier au patinage. « L’implication qu’exige le sport est sans commune mesure avec celle que demande le métier d’actrice, avoue-t-elle. J’ai découvert un monde impitoyable où la moindre blessure peut décider de la fin de votre carrière. » Margot Robbie se refuse catégoriquement à donner son avis sur les actes de Tonya Harding mais elle s’est attachée à la femme aujourd’hui âgée de 47 ans. « Elle n’a pas eu de chance », dit simplement celle qui lui offre une revanche en forme d’incarnation cinématographique.

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Margot Robbie dans Moi, Tonya de Craig Gillepsie

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  • Margot Robbie incarne Tonya Harding, patineuse américaine accusée d’avoir commandité l’agression d’une rivale.
  • Ce biopic dévoile la vie d’une jeune femme issue d’un milieu modeste tentant de réussir dans un sport exigeant.
  • La comédienne est citée aux Oscars pour sa performance.

En 1994, la patineuse artistique Tonya Harding s’est retrouvée au cœur d’un scandale quand elle a été soupçonnée d’avoir commandité l’agression de sa rivale Nancy Kerrigan. Margot Robbie confirme son immense talent en devenant cette femme déchirée entre une mère tyrannique et un mari brutal dans Moi, Tonya de Greg Gillepsie, excellente surprise de ce début d’année.

« Le film n’est pas qu’une histoire de sport, explique Margot Robbie à 20 Minutes. C’est surtout le choc de deux milieux : Tonya était une prolétaire et Nancy venait d’une famille aisée. C’est cela qui en a fait des rivales, plus encore que leur antagonisme sur la glace. » Le réalisateur de The Finest hours n’a pas choisi un format classique, ce qui rend ce biopic passionnant. Les personnages viennent souvent témoigner de leurs épreuves face caméra. Le spectateur est donc fort vite happé par ces trois protagonistes dont la réalité dépasse bien des fictions.

La belle et la bête sur patins

« Les juges considéraient Tonya un peu comme une bête face à la belle Nancy, n’hésitant pas à l’humilier en se moquant de son attitude et de ses tenues. Elle a vite acquis la conviction que, quels que soient ses efforts, on ne la laisserait jamais gagner », précise Margot Robbie. Cette impression d’injustice est l’un des moteurs d’un film qui prend soin de ne porter aucun jugement sur ses héros. « Tonya est avant tout une victime qui a toujours eu l’habitude d’être traitée comme telle, insiste la comédienne. Elle trouvait presque normal de se faire crier dessus ou qu’on lève la main sur elle. » Ce qui ne l’empêchera pas d’exceller sur la glace.

Pas de chance mais une citation à l’Oscar

La comédienne remarquée en Harley Quinn dans Suicide Squad, est citée à l’Oscar pour sa performance qui lui a demandé de s’initier au patinage. « L’implication qu’exige le sport est sans commune mesure avec celle que demande le métier d’actrice, avoue-t-elle. J’ai découvert un monde impitoyable où la moindre blessure peut décider de la fin de votre carrière. » Margot Robbie se refuse catégoriquement à donner son avis sur les actes de Tonya Harding mais elle s’est attachée à la femme aujourd’hui âgée de 47 ans. « Elle n’a pas eu de chance », dit simplement celle qui lui offre une revanche en forme d’incarnation cinématographique.

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