Le studio de cinéma fondé par Harvey Weinstein et son frère Robert a déposé formellement son bilan lundi. Le studio annonce également mettre fin aux accords de confidentialité qui imposaient le silence aux victimes et aux témoins des abus sexuels d’Harvey Weinstein.
p>Dans un communiqué lundi soir, la direction du studio, The Weinstein Company (TWC), attaqué en justice par plusieurs victimes présumées d’Harvey Weinstein et criblé de dettes, a indiqué avoir déposé son bilan.Elle a ajouté avoir trouvé un accord avec une société d’investissement, Lantern Capital, pour la reprise « en substance de ses actifs et de ses employés », même si cet accord reste à confirmer par le tribunal des faillites.
« Même si nous avions espéré arriver à une reprise hors tribunal, le conseil d’administration est heureux d’avoir un plan qui permette de maximiser la valeur des actifs et de préserver le maximum d’emplois et de rendre justice aux victimes », a déclaré Robert Weinstein, cité dans le communiqué. Aucune information chiffrée n’a été donnée concernant cet accord de rachat.
La fin des accords de confidentialité
La TWC a aussi annoncé mettre fin « immédiatement » aux clauses de confidentialité signées à l’initiative d’Harvey Weinstein, « dans la mesure où elles empêchaient de parler des individus ayant subi ou été témoin des abus sexuels d’Harvey Weinstein ».
LIRE AUSSI >Harvey Weinstein accusé, mais pas inculpé
« Personne ne doit avoir peur de s’exprimer ou être contraint de rester silencieux », a-t-elle assuré. « La société remercie les individus courageux qui ont déjà pris la parole. Vos voix ont inspiré un mouvement porteur de changement pour le pays et le monde entier ».
La TWC, prudente, ne dit pas combien d’accords de confidentialité ont ainsi pu être signés.
Si une centaine de femmes ont déjà accusé Harvey Weinstein d’abus sexuels allant du harcèlement au viol, cette annonce rend d’autres révélations possibles.
A la demande du mouvement anti-harcèlement Time’s Up, le procureur de l’Etat de New York a accepté lundi d’enquêter sur les raisons pour lesquelles Harvey Weinstein n’a pas été inculpé par le procureur de Manhattan.
« Nous avons une connaissance approfondie des années de comportement sexuel déviant d’Harvey Weinstein et nous l’avons récemment assigné en justice pour des abus sur ses employés au sein de la Weinstein Company », a déclaré le procureur, Eric Schneiderman, dans un tweet.
« Nous sommes déterminés à mener une enquête complète juste et indépendante sur cette affaire », a-t-il ajouté.
Le mouvement Time’s Up pointait du doigt le cas de la mannequin italienne Ambra Battilana Gutierrez, qui n’a donné lieu à aucune poursuite du procureur de Manhattan en 2015, alors que la police, en possession d’un enregistrement compromettant, pensait avoir un dossier solide.
Le mouvement jugeait aussi « particulièrement troublantes » des informations publiées par certains médias new-yorkais selon lesquelles le procureur Cyrus Vance, un démocrate récemment réélu à ce poste, pourrait être influencé par M. Weinstein et ses avocats. Ces soupçons tiennent au fait que l’équipe d’avocats de Weinstein, emmenée par le célèbre Benjamin Brafman, inclue d’ex-collaborateurs ou proches de Vance.
Le studio de cinéma fondé par Harvey Weinstein et son frère Robert a déposé formellement son bilan lundi. Le studio annonce également mettre fin aux accords de confidentialité qui imposaient le silence aux victimes et aux témoins des abus sexuels d’Harvey Weinstein.
p>Dans un communiqué lundi soir, la direction du studio, The Weinstein Company (TWC), attaqué en justice par plusieurs victimes présumées d’Harvey Weinstein et criblé de dettes, a indiqué avoir déposé son bilan.Elle a ajouté avoir trouvé un accord avec une société d’investissement, Lantern Capital, pour la reprise « en substance de ses actifs et de ses employés », même si cet accord reste à confirmer par le tribunal des faillites.
« Même si nous avions espéré arriver à une reprise hors tribunal, le conseil d’administration est heureux d’avoir un plan qui permette de maximiser la valeur des actifs et de préserver le maximum d’emplois et de rendre justice aux victimes », a déclaré Robert Weinstein, cité dans le communiqué. Aucune information chiffrée n’a été donnée concernant cet accord de rachat.
La fin des accords de confidentialité
La TWC a aussi annoncé mettre fin « immédiatement » aux clauses de confidentialité signées à l’initiative d’Harvey Weinstein, « dans la mesure où elles empêchaient de parler des individus ayant subi ou été témoin des abus sexuels d’Harvey Weinstein ».
LIRE AUSSI >Harvey Weinstein accusé, mais pas inculpé
« Personne ne doit avoir peur de s’exprimer ou être contraint de rester silencieux », a-t-elle assuré. « La société remercie les individus courageux qui ont déjà pris la parole. Vos voix ont inspiré un mouvement porteur de changement pour le pays et le monde entier ».
La TWC, prudente, ne dit pas combien d’accords de confidentialité ont ainsi pu être signés.
Si une centaine de femmes ont déjà accusé Harvey Weinstein d’abus sexuels allant du harcèlement au viol, cette annonce rend d’autres révélations possibles.
A la demande du mouvement anti-harcèlement Time’s Up, le procureur de l’Etat de New York a accepté lundi d’enquêter sur les raisons pour lesquelles Harvey Weinstein n’a pas été inculpé par le procureur de Manhattan.
« Nous avons une connaissance approfondie des années de comportement sexuel déviant d’Harvey Weinstein et nous l’avons récemment assigné en justice pour des abus sur ses employés au sein de la Weinstein Company », a déclaré le procureur, Eric Schneiderman, dans un tweet.
« Nous sommes déterminés à mener une enquête complète juste et indépendante sur cette affaire », a-t-il ajouté.
Le mouvement Time’s Up pointait du doigt le cas de la mannequin italienne Ambra Battilana Gutierrez, qui n’a donné lieu à aucune poursuite du procureur de Manhattan en 2015, alors que la police, en possession d’un enregistrement compromettant, pensait avoir un dossier solide.
Le mouvement jugeait aussi « particulièrement troublantes » des informations publiées par certains médias new-yorkais selon lesquelles le procureur Cyrus Vance, un démocrate récemment réélu à ce poste, pourrait être influencé par M. Weinstein et ses avocats. Ces soupçons tiennent au fait que l’équipe d’avocats de Weinstein, emmenée par le célèbre Benjamin Brafman, inclue d’ex-collaborateurs ou proches de Vance.
Bagikan Berita Ini
0 Response to "Affaire Weinstein : le studio dépose le bilan, la parole des victimes libérée"
Post a Comment