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Bernard Tapie donne des nouvelles de sa santé : "Je ne suis pas optimiste"

On refait le match avec Bernard Tapie. Au surlendemain de la défaite du PSG face au Real, celui qui reste le seul patron d'un club français à avoir remporté la Ligue des champions livre ce matin son analyse dans les colonnes de l'Équipe. Tapie propose un traitement de choc pour le PSG. "Il faut qu'il prenne un grand, un balèze, quelqu'un qui a marqué le football par son prestige", dit-il. "Le foot, ce n'est pas sur le papier que ça se gagne".

"Le PSG, poursuit-il, est davantage un assemblage de très bons joueurs qu'une grande équipe. Et d'ajouter : "j'ai perdu une finale en 91 alors que mon effectif était supérieur à celui de l'Étoile rouge. En 93, j'ai gagné à Munich alors que nous étions moins armés que Milan".
 
Bernard Tapie donne également des nouvelles de sa santé. "Je vais moyen. Je ne suis pas optimiste, je suis lucide, mais je fais le match. Il se passera ce qu'il se passera. Je suis obligé de me battre", confie-t-il.

Tapie refait le match de sa vie dans le Point cette semaine. "La grande confession", titre le journal. On pourrait penser à une interview testament, mais non c'est un tout autre Bernard Tapie qui fait la une de l’hebdomadaire. Certes, il apparaît amaigri, fatigué sur les photos, mais dans les mots, c'est un homme plein de vie. "J'ai des projets plein la tête, j'ai bien l'intention de continuer", confie-t-il.

Il se dit même prêt à accepter une des propositions qui lui sont régulièrement faites à la télévision, au théâtre ou au cinéma. Il cite ainsi l'exemple de Johnny Hallyday. "S'il n'avait pas fait sa tournée des Vieilles Canailles, il serait peut-être mort un an plus tôt".

Tapie revient aussi sur son parcours, la politique, expliquant qu'il aurait très bien pu rejoindre Chirac à une époque, sur le foot, ses ennuis judiciaires. La mort ne lui fait pas peur. Il aimerait juste pouvoir en finir avec "cet autre cancer", ce sont ses mots "qui pourri la vie de ceux qu'il aime". L'affaire du Crédit Lyonnais.

En ce 8 mars, 2 prix pour "Libé"

La Une du jour, c'est celle de Libération. Une double Une, et deux prix : 2 euros, le prix habituel, pour les femmes, 2,50 euros pour les hommes. En cette Journée international des droits des femmes, le quotidien a décidé d'appliquer, pour une journée, un tarif 25% plus cher aux hommes, 25% comme l'écart de salaires qui existe aujourd'hui encore, malgré la loi, entre les hommes et les femmes.

Libé reprend ainsi l'idée du mensuel canadien Maclean's qui a fixé deux prix pour son édition de mars. Les bénéfices éventuels seront reversés au Laboratoire de l'égalité.

La cause du quinquennat

Un écart de salaires contre lequel le gouvernement entend bien lutter. "Macron promet l'égalité salariale", titrent ainsi les Échos. "Mission impossible ?", se demande de son côté la Tribune. Le journal évoque un devoir moral, mais aussi une responsabilité économique
car des salaires égaux  c'est visiblement bon pour l'économie. D'après une étude de l'organisation internationale du travail, l'OIT, le respect de l'égalité professionnelle pourrait faire grimper le PIB mondial de 3,9% d'ici 2025.

En France, la hausse pourrait être encore plus forte : +6.9% d'après le groupe de réflexion France Stratégie. Réduire l'écart des taux d'activité entre les femmes et les hommes de 25% permettrait de créer 189 millions d'emplois sur la planète, 600 000 en France.

Malheureusement, si l'on en croit les spécialistes ce n'est pas pour demain. Selon un rapport du forum économique mondial, l'égalité entre les femmes et les hommes ne sera pas atteinte avant 2234, soit dans 217 ans !

Après #MeToo

Cette journée des Droits des femmes fait ce matin la une de presque tous les quotidiens et beaucoup reviennent, bien sûr, sur l'onde de choc provoquée par l'affaire Weinstein et le hastag #MeToo.

"#MeToo et après ?"; se demande ainsi Laurence de Charette dans le Figaro. L'éditorialiste met en garde ce matin contre les dangers d'un néo-féminisme qui envisage toute relation amoureuse comme un contrat strictement normé. Compliment ou agression ? Émancipation ou infantilisation ?

"Depuis toujours les féministes nous assurent que leur but n'est pas de transformer les femmes en victimes. Le résultat aujourd'hui n'est pas certain", explique-t-elle.

Les années Élysée de Julie Gayet

Elle a fait de la cause des femmes l'un de ses combats : Julie Gayet fait cette semaine la Une de Paris Match. Elle y parle de son engagement, de sa vie de femme, celle de productrice notamment, mais aussi et c'est assez rare, de ses années à l’Élysée. C'est d'ailleurs pour pouvoir continuer à faire son métier, explique-t-elle, qu'elle a choisi de vivre cachée. "On élit une personne, pas un couple", dit-elle.

"La fonction de première dame existe. C'est un job qui oblige à arrêter son métier. Et en plus on ne touche pas de salaire". Cela, lui était impossible.

Julie Gayet favorable au partage des tâches. "Ne pas le faire dans le passé est sans doute l'une des raisons pour lesquelles elle a divorcé de son premier époux. Aujourd'hui, c'est François qui cuisine. Très bien parait-il.

Une femme qui a toujours été là, au service de celui qu'elle aime. "Ce quinquennat a été d'une violence folle. J'essayais de redonner de l'énergie au président, de prendre soin de lui". Comme le dit le vieil adage, "derrière chaque homme se cache une femme". 

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On refait le match avec Bernard Tapie. Au surlendemain de la défaite du PSG face au Real, celui qui reste le seul patron d'un club français à avoir remporté la Ligue des champions livre ce matin son analyse dans les colonnes de l'Équipe. Tapie propose un traitement de choc pour le PSG. "Il faut qu'il prenne un grand, un balèze, quelqu'un qui a marqué le football par son prestige", dit-il. "Le foot, ce n'est pas sur le papier que ça se gagne".

"Le PSG, poursuit-il, est davantage un assemblage de très bons joueurs qu'une grande équipe. Et d'ajouter : "j'ai perdu une finale en 91 alors que mon effectif était supérieur à celui de l'Étoile rouge. En 93, j'ai gagné à Munich alors que nous étions moins armés que Milan".
 
Bernard Tapie donne également des nouvelles de sa santé. "Je vais moyen. Je ne suis pas optimiste, je suis lucide, mais je fais le match. Il se passera ce qu'il se passera. Je suis obligé de me battre", confie-t-il.

Tapie refait le match de sa vie dans le Point cette semaine. "La grande confession", titre le journal. On pourrait penser à une interview testament, mais non c'est un tout autre Bernard Tapie qui fait la une de l’hebdomadaire. Certes, il apparaît amaigri, fatigué sur les photos, mais dans les mots, c'est un homme plein de vie. "J'ai des projets plein la tête, j'ai bien l'intention de continuer", confie-t-il.

Il se dit même prêt à accepter une des propositions qui lui sont régulièrement faites à la télévision, au théâtre ou au cinéma. Il cite ainsi l'exemple de Johnny Hallyday. "S'il n'avait pas fait sa tournée des Vieilles Canailles, il serait peut-être mort un an plus tôt".

Tapie revient aussi sur son parcours, la politique, expliquant qu'il aurait très bien pu rejoindre Chirac à une époque, sur le foot, ses ennuis judiciaires. La mort ne lui fait pas peur. Il aimerait juste pouvoir en finir avec "cet autre cancer", ce sont ses mots "qui pourri la vie de ceux qu'il aime". L'affaire du Crédit Lyonnais.

En ce 8 mars, 2 prix pour "Libé"

La Une du jour, c'est celle de Libération. Une double Une, et deux prix : 2 euros, le prix habituel, pour les femmes, 2,50 euros pour les hommes. En cette Journée international des droits des femmes, le quotidien a décidé d'appliquer, pour une journée, un tarif 25% plus cher aux hommes, 25% comme l'écart de salaires qui existe aujourd'hui encore, malgré la loi, entre les hommes et les femmes.

Libé reprend ainsi l'idée du mensuel canadien Maclean's qui a fixé deux prix pour son édition de mars. Les bénéfices éventuels seront reversés au Laboratoire de l'égalité.

La cause du quinquennat

Un écart de salaires contre lequel le gouvernement entend bien lutter. "Macron promet l'égalité salariale", titrent ainsi les Échos. "Mission impossible ?", se demande de son côté la Tribune. Le journal évoque un devoir moral, mais aussi une responsabilité économique
car des salaires égaux  c'est visiblement bon pour l'économie. D'après une étude de l'organisation internationale du travail, l'OIT, le respect de l'égalité professionnelle pourrait faire grimper le PIB mondial de 3,9% d'ici 2025.

En France, la hausse pourrait être encore plus forte : +6.9% d'après le groupe de réflexion France Stratégie. Réduire l'écart des taux d'activité entre les femmes et les hommes de 25% permettrait de créer 189 millions d'emplois sur la planète, 600 000 en France.

Malheureusement, si l'on en croit les spécialistes ce n'est pas pour demain. Selon un rapport du forum économique mondial, l'égalité entre les femmes et les hommes ne sera pas atteinte avant 2234, soit dans 217 ans !

Après #MeToo

Cette journée des Droits des femmes fait ce matin la une de presque tous les quotidiens et beaucoup reviennent, bien sûr, sur l'onde de choc provoquée par l'affaire Weinstein et le hastag #MeToo.

"#MeToo et après ?"; se demande ainsi Laurence de Charette dans le Figaro. L'éditorialiste met en garde ce matin contre les dangers d'un néo-féminisme qui envisage toute relation amoureuse comme un contrat strictement normé. Compliment ou agression ? Émancipation ou infantilisation ?

"Depuis toujours les féministes nous assurent que leur but n'est pas de transformer les femmes en victimes. Le résultat aujourd'hui n'est pas certain", explique-t-elle.

Les années Élysée de Julie Gayet

Elle a fait de la cause des femmes l'un de ses combats : Julie Gayet fait cette semaine la Une de Paris Match. Elle y parle de son engagement, de sa vie de femme, celle de productrice notamment, mais aussi et c'est assez rare, de ses années à l’Élysée. C'est d'ailleurs pour pouvoir continuer à faire son métier, explique-t-elle, qu'elle a choisi de vivre cachée. "On élit une personne, pas un couple", dit-elle.

"La fonction de première dame existe. C'est un job qui oblige à arrêter son métier. Et en plus on ne touche pas de salaire". Cela, lui était impossible.

Julie Gayet favorable au partage des tâches. "Ne pas le faire dans le passé est sans doute l'une des raisons pour lesquelles elle a divorcé de son premier époux. Aujourd'hui, c'est François qui cuisine. Très bien parait-il.

Une femme qui a toujours été là, au service de celui qu'elle aime. "Ce quinquennat a été d'une violence folle. J'essayais de redonner de l'énergie au président, de prendre soin de lui". Comme le dit le vieil adage, "derrière chaque homme se cache une femme". 

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