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David Hallyday : ses premières confessions depuis la mort de Johnny

Cela fait main­te­nant plus de trois mois que David Hally­day se mue dans le silence. À l’oc­ca­sion de sa tour­née, il toute­fois a accepté de se confier au Pari­sien dans une inter­view fleuve. Au programme : des souve­nirs de famille, sa rela­tion à la musique, la perte de ce père, et bien sûr le droit de regard sur l’al­bum post­hume de Johnny.

Ce vendredi 16 mars, David Hally­day sort de scène quand il reçoit Le Pari­sien. Il vient tout juste de donner le deuxième concert de sa tour­née, dans la région borde­laise. Un grand moment “extrê­me­ment chaleu­reux” au cours duquel il a repris deux titres de son père, J’ai oublié de vivre et Sang pour Sang, issu de l’al­bum éponyme qu’il lui a composé “en trois semaines”. Sur cet album, “mon but c’était de passer du temps avec lui et de faire un projet ensemble. C’est l’un des moments les plus forts de ma vie”. À ses yeux, “c’est un très beau passage dans le concert”. Mais aussi très diffi­cile pour lui. Pour ne pas craquer pendant la perfor­mance, David Hally­day avoue essayer de “penser à quelque chose de drôle”. Un conseil qui lui vient de son oncle Eddie Vartan.

Mais durant ce concert, le chan­teur de 51 ans a surtout dévoilé un titre inédit dédié à Johnny : Ma dernière lettre, dont les paroles d’Arno Santa­ma­ria “sont remarquables”. Il s’agit d’une “lettre imagi­naire, dans laquelle mon père s’adresse à moi, tout le monde aurait pu l’écrire”, explique-t-il. “Le fait qu’elle reste encore privée entre le public et moi, c’est bien.

Privé, voilà sans doute une notion qui colle à la peau de David Hally­day. Lui, dont le manque de commu­ni­ca­tion inquié­tait ses parents alors qu’il n’avait que 6 ou 7 ans. “Ma mère disait à mon père : « notre fils ne parle pas, je ne sais pas ce qu’on va faire de lui ». Je ne voulais jamais leur faire écou­ter ce que je faisais, ils disaient « mais il est trop secret », et puis ils ont compris que c’était juste ma façon de m’ex­pri­mer.” se souvient-il. À 51 ans, il n’a pas changé. Pour preuve, il avoue avoir commencé à compo­ser pour Johnny avant son décès. “j’avais quatre cinq titres déjà, mais je ne voulais pas lui en parler. Ma sacrée discré­tion (il sourit), que ma mère me reproche enco­re…” Une colla­bo­ra­tion père-fils avor­tée par le destin. Au lieu de cela, David se bat désor­mais pour obte­nir un droit de regard sur l’al­bum post­hume de son Johnny auquel il n’a pas parti­cipé. “C’est mon père, je trouve ça normal”. D’au­tant que “je suis musi­cien. Il m’a toujours fait écou­ter ses albums avant qu’ils sortent, au moins en partie.

Pour ce grand pudique, “ la musique a toujours été mon moyen d’ex­pres­sion.” Alors, quand on lui demande pourquoi il ne s’est pas exprimé depuis la mort de Johnny, sa réponse est sans appel : “Je ne vois pas ce que je pour­rai dire. Et puis mes senti­ments, les choses impor­tantes, je les fais passer dans ce que je sais faire de mieux, dans des chan­sons.” Une sorte d’exu­toire qui l’”aide à trans­for­mer la tris­tesse en quelque chose de très fort, cela parti­cipe de notre trans­for­ma­tion géné­tique quand on perd un proche.” Et quand la perte de son père, qui lui “manque terri­ble­ment”, devient trop doulou­reuse, David admet penser à lui. “Cela me donne de la force”, conclut-il

Crédits photos : Giancarlo Gorassini/BestImage

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Cela fait main­te­nant plus de trois mois que David Hally­day se mue dans le silence. À l’oc­ca­sion de sa tour­née, il toute­fois a accepté de se confier au Pari­sien dans une inter­view fleuve. Au programme : des souve­nirs de famille, sa rela­tion à la musique, la perte de ce père, et bien sûr le droit de regard sur l’al­bum post­hume de Johnny.

Ce vendredi 16 mars, David Hally­day sort de scène quand il reçoit Le Pari­sien. Il vient tout juste de donner le deuxième concert de sa tour­née, dans la région borde­laise. Un grand moment “extrê­me­ment chaleu­reux” au cours duquel il a repris deux titres de son père, J’ai oublié de vivre et Sang pour Sang, issu de l’al­bum éponyme qu’il lui a composé “en trois semaines”. Sur cet album, “mon but c’était de passer du temps avec lui et de faire un projet ensemble. C’est l’un des moments les plus forts de ma vie”. À ses yeux, “c’est un très beau passage dans le concert”. Mais aussi très diffi­cile pour lui. Pour ne pas craquer pendant la perfor­mance, David Hally­day avoue essayer de “penser à quelque chose de drôle”. Un conseil qui lui vient de son oncle Eddie Vartan.

Mais durant ce concert, le chan­teur de 51 ans a surtout dévoilé un titre inédit dédié à Johnny : Ma dernière lettre, dont les paroles d’Arno Santa­ma­ria “sont remarquables”. Il s’agit d’une “lettre imagi­naire, dans laquelle mon père s’adresse à moi, tout le monde aurait pu l’écrire”, explique-t-il. “Le fait qu’elle reste encore privée entre le public et moi, c’est bien.

Privé, voilà sans doute une notion qui colle à la peau de David Hally­day. Lui, dont le manque de commu­ni­ca­tion inquié­tait ses parents alors qu’il n’avait que 6 ou 7 ans. “Ma mère disait à mon père : « notre fils ne parle pas, je ne sais pas ce qu’on va faire de lui ». Je ne voulais jamais leur faire écou­ter ce que je faisais, ils disaient « mais il est trop secret », et puis ils ont compris que c’était juste ma façon de m’ex­pri­mer.” se souvient-il. À 51 ans, il n’a pas changé. Pour preuve, il avoue avoir commencé à compo­ser pour Johnny avant son décès. “j’avais quatre cinq titres déjà, mais je ne voulais pas lui en parler. Ma sacrée discré­tion (il sourit), que ma mère me reproche enco­re…” Une colla­bo­ra­tion père-fils avor­tée par le destin. Au lieu de cela, David se bat désor­mais pour obte­nir un droit de regard sur l’al­bum post­hume de son Johnny auquel il n’a pas parti­cipé. “C’est mon père, je trouve ça normal”. D’au­tant que “je suis musi­cien. Il m’a toujours fait écou­ter ses albums avant qu’ils sortent, au moins en partie.

Pour ce grand pudique, “ la musique a toujours été mon moyen d’ex­pres­sion.” Alors, quand on lui demande pourquoi il ne s’est pas exprimé depuis la mort de Johnny, sa réponse est sans appel : “Je ne vois pas ce que je pour­rai dire. Et puis mes senti­ments, les choses impor­tantes, je les fais passer dans ce que je sais faire de mieux, dans des chan­sons.” Une sorte d’exu­toire qui l’”aide à trans­for­mer la tris­tesse en quelque chose de très fort, cela parti­cipe de notre trans­for­ma­tion géné­tique quand on perd un proche.” Et quand la perte de son père, qui lui “manque terri­ble­ment”, devient trop doulou­reuse, David admet penser à lui. “Cela me donne de la force”, conclut-il

Crédits photos : Giancarlo Gorassini/BestImage

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