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Héritage de Johnny : l'avocat de Laeticia remet les choses au clair

Tout d'abord ce nouvel épisode dans la guerre qui oppose les proches de Johnny Hallyday. Parole ce jeudi 22 mars matin à l'avocat de Johnny, Me Amir Aslani, qui accorde une longue interview à Paris Match. Celui qui défend aujourd'hui Laeticia Hallyday prévient, il n'y aura pas de négociation. "Pourquoi Laeticia négocierait-elle avec des gens, dit-il, qui la traîne dans la boue, la stigmatise, l'assigne, alors qu'elle a le droit, la loi et la jurisprudence pour elle ?"

Me Amir Aslani raconte comment il a rencontré Johnny. C'était en janvier 2011. "À un moment, explique-t-il, où il cherchait à reprendre le contrôle de sa vie. C'était après l'interruption de sa tournée, après son opération par le docteur Delajoux, il venait de se séparer de son producteur et s'inquiétait de ne pas avoir une vision de son patrimoine".

Prétendre qu'on a voulu lui forcer la main est une aberration

Me Aslani à propos de Johnny
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L'avocat décrit un homme pour qui la mort était une préoccupation quasi quotidienne. D'abord parce qu'"il était passé tout près en 2009". "Aussi, dit son conseil, parce qu"il était conscient de l'écart d'âge conséquent avec son épouse, avec ses deux plus jeunes filles.
Peu de temps après sa naissance son père était parti, sa mère l'avait laissé".

"Johnny raconte-t-il ne voulait pas que ses deux petites filles vivent ce qu'il avait vécu : l'indigence, l'abandon", dévoile-t-il à Paris Match. "Ce souci, ajoute-t-il, était très présent". "Laeticia, poursuit-il, vivait très mal de devoir envisager la mort de son mari. À chaque fois elle pleurait. La plupart du temps Johnny venait donc seul pour évoquer ces questions", assure Me Amir Aslani. 

"Prétendre qu'on a voulu lui forcer la main est, conclut-il, une aberration". D'autant que quelques jours encore avant sa mort, la star n'envisageait pas sa disparition, sa seule envie était de repartir à Los Angeles, chez lui, confie l'avocat. Quant au montant de la fortune de Johnny, on est d'après l’avocat très loin des 100 millions d'euros évoqués, plutôt 3 fois moins.

Les titres de l'album posthume approuvés par Johnny

Héritage auquel Laeticia n'a pas le droit de toucher rappelle-t-il puisque c'est le fameux trust, cette banque qui gère le patrimoine, qui décide. Elle ne pourra pas le spolier, faire des achats inconsidérés ou vendre une propriété sans leur accord. Le droit d'acheter ou de vendre est le monopole du trust.

"Laeticia qui, dit-il enfin, n'a aucun droit de regard sur l'album posthume, les 10 chansons qui ont été choisies par la Warner ont toutes été approuvées par Johnny de son vivant". "Personne, assure-t-il, ne peut intervenir pour exercer un droit moral... personne". 

La prophétie de Johnny par son biographe et ami

Dans VSD le coup de gueule d'un très proche de Johnny, Gilles Lhote, son ami et biographe. Il raconte comment en mars 2015, alors qu'ils sont au chevet de leur ami commun Christian Audigier qui souffre d'un cancer, Johnny racocnte que lui aussi a fait un testament
Voilà ce qu"il lui aurait dit : "J'ai décidé de mettre Laeticia et les deux petites à l'abri
je veux qu'elles soient tranquilles", rapporte le biographe. "Quand je serai parti, avait-il, demandé à ses proches, restez près de Laeticia parce qu'elle va prendre des seaux de merde sur la gueule". 

La grève à la une de la presse

À la une de la presse quotidienne, cette journée de mobilisation et de grève. "Le grand test", titre La Provence. Test, le terme est repris également par Le télégramme, Le Parisien Aujourd'hui en France. Le Figaro lui, évoque "l'épreuve de la rue". Pour Libération c'est "L''heure est grève". Libé qui profite de ce 22 mars, date anniversaire du début du mouvement à l'université de Nanterre, pour évoquer ce fameux mai 68. 

Les militants de 68 toujours fidèles aux idéaux

Que sont devenus ceux qui ont fait mai 68 ? Le quotidien s'est penché sur le travail d'une équipe de chercheurs qui a retrouvé plus de 300 féministes, gauchistes et syndicalistes.
Fidèles à leurs idéaux, contre toute attente ils ont souvent, écrit le journal, payé le prix de leur engagement.

Simone, 24 en 1968, Syndialiste et féministe. En 68 elle était mariée, mère de famille et assistante sociale à la Caisse d’allocations familiales de Lyon. En 1969, les centres sociaux de la CAF sont en grève, elle devient leader du mouvement, et même secrétaire départementale de la CFDT en 1970. Elle y restera 5 ans. En 1975 elle souhaite revenir à son métier, assistante sociale. Problème, la CAF, raconte-t-elle, ne voulait plus d'elle.

Christian avait lui 19 ans en 1968, en classe prépa à l'époque, il devient l'un des plus impliqué dans le mouvement à Marseille. Des années plus tard il fonde Sud là-bas et aujourd'hui encore n'a pas raccroché. "J'anime aujourd'hui le groupe des retraités de Sud. On est, dit-il, des panthères grises et avec Macron on a fort à faire", explique-t-il. 

En 1968, Johnny lui avait 25 ans, et il chantait ceci : Mon fils.

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Tout d'abord ce nouvel épisode dans la guerre qui oppose les proches de Johnny Hallyday. Parole ce jeudi 22 mars matin à l'avocat de Johnny, Me Amir Aslani, qui accorde une longue interview à Paris Match. Celui qui défend aujourd'hui Laeticia Hallyday prévient, il n'y aura pas de négociation. "Pourquoi Laeticia négocierait-elle avec des gens, dit-il, qui la traîne dans la boue, la stigmatise, l'assigne, alors qu'elle a le droit, la loi et la jurisprudence pour elle ?"

Me Amir Aslani raconte comment il a rencontré Johnny. C'était en janvier 2011. "À un moment, explique-t-il, où il cherchait à reprendre le contrôle de sa vie. C'était après l'interruption de sa tournée, après son opération par le docteur Delajoux, il venait de se séparer de son producteur et s'inquiétait de ne pas avoir une vision de son patrimoine".

Prétendre qu'on a voulu lui forcer la main est une aberration

Me Aslani à propos de Johnny
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L'avocat décrit un homme pour qui la mort était une préoccupation quasi quotidienne. D'abord parce qu'"il était passé tout près en 2009". "Aussi, dit son conseil, parce qu"il était conscient de l'écart d'âge conséquent avec son épouse, avec ses deux plus jeunes filles.
Peu de temps après sa naissance son père était parti, sa mère l'avait laissé".

"Johnny raconte-t-il ne voulait pas que ses deux petites filles vivent ce qu'il avait vécu : l'indigence, l'abandon", dévoile-t-il à Paris Match. "Ce souci, ajoute-t-il, était très présent". "Laeticia, poursuit-il, vivait très mal de devoir envisager la mort de son mari. À chaque fois elle pleurait. La plupart du temps Johnny venait donc seul pour évoquer ces questions", assure Me Amir Aslani. 

"Prétendre qu'on a voulu lui forcer la main est, conclut-il, une aberration". D'autant que quelques jours encore avant sa mort, la star n'envisageait pas sa disparition, sa seule envie était de repartir à Los Angeles, chez lui, confie l'avocat. Quant au montant de la fortune de Johnny, on est d'après l’avocat très loin des 100 millions d'euros évoqués, plutôt 3 fois moins.

Les titres de l'album posthume approuvés par Johnny

Héritage auquel Laeticia n'a pas le droit de toucher rappelle-t-il puisque c'est le fameux trust, cette banque qui gère le patrimoine, qui décide. Elle ne pourra pas le spolier, faire des achats inconsidérés ou vendre une propriété sans leur accord. Le droit d'acheter ou de vendre est le monopole du trust.

"Laeticia qui, dit-il enfin, n'a aucun droit de regard sur l'album posthume, les 10 chansons qui ont été choisies par la Warner ont toutes été approuvées par Johnny de son vivant". "Personne, assure-t-il, ne peut intervenir pour exercer un droit moral... personne". 

La prophétie de Johnny par son biographe et ami

Dans VSD le coup de gueule d'un très proche de Johnny, Gilles Lhote, son ami et biographe. Il raconte comment en mars 2015, alors qu'ils sont au chevet de leur ami commun Christian Audigier qui souffre d'un cancer, Johnny racocnte que lui aussi a fait un testament
Voilà ce qu"il lui aurait dit : "J'ai décidé de mettre Laeticia et les deux petites à l'abri
je veux qu'elles soient tranquilles", rapporte le biographe. "Quand je serai parti, avait-il, demandé à ses proches, restez près de Laeticia parce qu'elle va prendre des seaux de merde sur la gueule". 

La grève à la une de la presse

À la une de la presse quotidienne, cette journée de mobilisation et de grève. "Le grand test", titre La Provence. Test, le terme est repris également par Le télégramme, Le Parisien Aujourd'hui en France. Le Figaro lui, évoque "l'épreuve de la rue". Pour Libération c'est "L''heure est grève". Libé qui profite de ce 22 mars, date anniversaire du début du mouvement à l'université de Nanterre, pour évoquer ce fameux mai 68. 

Les militants de 68 toujours fidèles aux idéaux

Que sont devenus ceux qui ont fait mai 68 ? Le quotidien s'est penché sur le travail d'une équipe de chercheurs qui a retrouvé plus de 300 féministes, gauchistes et syndicalistes.
Fidèles à leurs idéaux, contre toute attente ils ont souvent, écrit le journal, payé le prix de leur engagement.

Simone, 24 en 1968, Syndialiste et féministe. En 68 elle était mariée, mère de famille et assistante sociale à la Caisse d’allocations familiales de Lyon. En 1969, les centres sociaux de la CAF sont en grève, elle devient leader du mouvement, et même secrétaire départementale de la CFDT en 1970. Elle y restera 5 ans. En 1975 elle souhaite revenir à son métier, assistante sociale. Problème, la CAF, raconte-t-elle, ne voulait plus d'elle.

Christian avait lui 19 ans en 1968, en classe prépa à l'époque, il devient l'un des plus impliqué dans le mouvement à Marseille. Des années plus tard il fonde Sud là-bas et aujourd'hui encore n'a pas raccroché. "J'anime aujourd'hui le groupe des retraités de Sud. On est, dit-il, des panthères grises et avec Macron on a fort à faire", explique-t-il. 

En 1968, Johnny lui avait 25 ans, et il chantait ceci : Mon fils.

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