
Johnny Hallyday a frôlé l'accusation de tentative de meurtre. C'est le trimestriel Sang Froid qui révèle cette information. Sang Froid, c'est une revue consacrée aux faits divers. Les enquêtes y sont toujours fouillées et documentées. Cette affaire-là remonte au mois d'août 1977 : le chanteur a passé la nuit aux Caves du Roy, la célèbre boîte de nuit de Saint-Tropez. Il finit la soirée au petit matin au bar le Gorille, une autre institution de la ville.
Il est visiblement sacrément éméché et a du mal à tenir debout. C'est ce que raconte Martin Griffon. Ce policier chargé de la protection des ministres se trouve là par hasard. Entre alors un certain Coin-Coin, une figure locale que Johnny a fait sortir des Caves du Roy quelques heures plus tôt. Il se jette sur le chanteur.
Violente bagarre
Ses gardes du corps se ruent sur l’agresseur. Les coups, raconte le policier témoin de la scène, pleuvent de toute part. En fureur, Johnny Hallyday attrape une bouteille de ketchup et la fracasse sur le coin du comptoir comme dans un western : il s'agenouille, s'apprête à sectionner la gorge de son agresseur. Le policier intervient alors avec un coup de pied dans l'avant bras de Johnny Hallyday pour détourner son geste. Il appelle ensuite la police de Saint-Tropez, et tout ce beau monde est embarqué. Quant à Coin-Coin, il est dans un sale état, transporté à l’hôpital de Nice.
L'affaire remonte jusqu'à l’Élysée. Ce n'est pas tous les jours qu'une star est en garde à vue... qui plus est à l'époque. Johnny Hallyday est relâché sur ordre d'en haut mais l'affaire ne s’arrête pas là. Coin-Coin a bien l'intention de porter plainte. Réunion de crise dans la maison du chanteur, en présence de notre policier témoin. La star comprend que si la plainte est maintenue, il ira directement en prison et pourra dire adieu à sa carrière. Il demande ainsi à Martin Griffon, le policier, d'aller négocier avec sa victime. Griffon fait l'aller-retour Saint-Tropez/Nice... Coin-Coin accepte de retirer sa plainte à une condition : il réclame 5 millions de francs, soit près de 3 millions d'euros actuels. Johnny accepte.
Quelques jours plus tard les trois hommes se retrouveront dans un restaurant de plage, fermé pour l'occasion. L'affaire est réglée... ou pas tout à fait. Le flic veut comprendre pourquoi il y a tant de haine entre les deux hommes. Il découvre alors que Coin-Coin a sauvé la vie quelques années plus tôt à Johnny Hallyday et Sylvie Vartan, victimes d'un accident de voiture. Sauf qu'à cette occasion Johnny Hallyday s'est fait voler une partie de ses cachets, cachés sous le siège conducteur de sa voiture. Il est convaincu que c'est Coin-Coin qui a pris l'argent. Un vrai film, à lire donc dans la revue Sang Froid.
Des révélations sur le trust du chanteur
Johnny Hallyday est plus que jamais au cœur de l'actualité : c'est ce vendredi 30 mars que le tribunal de Nanterre examine la demande de ses aînés, concernant son héritage. Libération publie ce matin un document exclusif sur les statuts du trust chargé de verrouiller sa succession et qui est au cœur des débats. Un savant montage, car en fait il n'y a, selon Libération, pas un trust mais trois.
Un principal, baptisé JPS, pour (Jean-Philippe Smet), puis deux autres : l'un chargé de régler les frais de succession, l'autre destiné à la gestion du patrimoine du reste. Tout, sauf les biens immobiliers situés en France. Sur ce document de 24 pages, signé par Johnny Hallyday le 11 juillet 2014, il est écrit noir sur blanc que le standing de sa veuve doit rester conforme au niveau de vie auquel le constituant, Johnny et Laeticia, ont été habitués. En clair, écrit Libération : même si les revenus s'étiolent au fil des ans, le train de vie de Laeticia Hallyday doit être maintenu, quitte à puiser dans le patrimoine. Si c'est le trust qui détient le carnet de chèque, ajoute le journal, il est prié, et là aussi c'est écrit noir sur blanc, de subvenir aux besoins de Laeticia via des versements échelonnés au moins une fois par mois.
"La mémoire" d'Arnaud Beltrame
Par ailleurs, Libération revient ce matin sur l'hommage rendu à Arnaud Beltrame. C'est le cas de la plupart de vos quotidiens : "À un héros", titre ainsi L'Est républicain. "Sa mémoire vivra" écrit Midi Libre. Les Dernières nouvelles d'Alsace évoquent quant à elles "L'esprit de résistance."
Dans ce contexte, Le Figaro publie une enquête réalisée par plusieurs sociologues. Pendant 18 mois, ils ont passé au crible les dossiers de 133 jeunes poursuivis ou signalés pour radicalisation. On y découvre que les plus engagés, et donc les plus dangereux, sont les plus insérés socialement, les plus scolarisés. L'étude s’inquiète également du sort de ces 60 terroristes incarcérés en France qui doivent être libérés d'ici deux ans. Elle souligne un fort risque de récidive.
Enfin, toute autre chose : cet appel à sauver le slow, à lire dans Le Parisien. Alors que 98% des discothèques n'en passent plus, que les jeunes d'aujourd'hui ne le dansent plus, Thomas Guillaud-Bataille a décidé de créer un spectacle, retraçant l'histoire du slow.
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Johnny Hallyday a frôlé l'accusation de tentative de meurtre. C'est le trimestriel Sang Froid qui révèle cette information. Sang Froid, c'est une revue consacrée aux faits divers. Les enquêtes y sont toujours fouillées et documentées. Cette affaire-là remonte au mois d'août 1977 : le chanteur a passé la nuit aux Caves du Roy, la célèbre boîte de nuit de Saint-Tropez. Il finit la soirée au petit matin au bar le Gorille, une autre institution de la ville.
Il est visiblement sacrément éméché et a du mal à tenir debout. C'est ce que raconte Martin Griffon. Ce policier chargé de la protection des ministres se trouve là par hasard. Entre alors un certain Coin-Coin, une figure locale que Johnny a fait sortir des Caves du Roy quelques heures plus tôt. Il se jette sur le chanteur.
Violente bagarre
Ses gardes du corps se ruent sur l’agresseur. Les coups, raconte le policier témoin de la scène, pleuvent de toute part. En fureur, Johnny Hallyday attrape une bouteille de ketchup et la fracasse sur le coin du comptoir comme dans un western : il s'agenouille, s'apprête à sectionner la gorge de son agresseur. Le policier intervient alors avec un coup de pied dans l'avant bras de Johnny Hallyday pour détourner son geste. Il appelle ensuite la police de Saint-Tropez, et tout ce beau monde est embarqué. Quant à Coin-Coin, il est dans un sale état, transporté à l’hôpital de Nice.
L'affaire remonte jusqu'à l’Élysée. Ce n'est pas tous les jours qu'une star est en garde à vue... qui plus est à l'époque. Johnny Hallyday est relâché sur ordre d'en haut mais l'affaire ne s’arrête pas là. Coin-Coin a bien l'intention de porter plainte. Réunion de crise dans la maison du chanteur, en présence de notre policier témoin. La star comprend que si la plainte est maintenue, il ira directement en prison et pourra dire adieu à sa carrière. Il demande ainsi à Martin Griffon, le policier, d'aller négocier avec sa victime. Griffon fait l'aller-retour Saint-Tropez/Nice... Coin-Coin accepte de retirer sa plainte à une condition : il réclame 5 millions de francs, soit près de 3 millions d'euros actuels. Johnny accepte.
Quelques jours plus tard les trois hommes se retrouveront dans un restaurant de plage, fermé pour l'occasion. L'affaire est réglée... ou pas tout à fait. Le flic veut comprendre pourquoi il y a tant de haine entre les deux hommes. Il découvre alors que Coin-Coin a sauvé la vie quelques années plus tôt à Johnny Hallyday et Sylvie Vartan, victimes d'un accident de voiture. Sauf qu'à cette occasion Johnny Hallyday s'est fait voler une partie de ses cachets, cachés sous le siège conducteur de sa voiture. Il est convaincu que c'est Coin-Coin qui a pris l'argent. Un vrai film, à lire donc dans la revue Sang Froid.
Des révélations sur le trust du chanteur
Johnny Hallyday est plus que jamais au cœur de l'actualité : c'est ce vendredi 30 mars que le tribunal de Nanterre examine la demande de ses aînés, concernant son héritage. Libération publie ce matin un document exclusif sur les statuts du trust chargé de verrouiller sa succession et qui est au cœur des débats. Un savant montage, car en fait il n'y a, selon Libération, pas un trust mais trois.
Un principal, baptisé JPS, pour (Jean-Philippe Smet), puis deux autres : l'un chargé de régler les frais de succession, l'autre destiné à la gestion du patrimoine du reste. Tout, sauf les biens immobiliers situés en France. Sur ce document de 24 pages, signé par Johnny Hallyday le 11 juillet 2014, il est écrit noir sur blanc que le standing de sa veuve doit rester conforme au niveau de vie auquel le constituant, Johnny et Laeticia, ont été habitués. En clair, écrit Libération : même si les revenus s'étiolent au fil des ans, le train de vie de Laeticia Hallyday doit être maintenu, quitte à puiser dans le patrimoine. Si c'est le trust qui détient le carnet de chèque, ajoute le journal, il est prié, et là aussi c'est écrit noir sur blanc, de subvenir aux besoins de Laeticia via des versements échelonnés au moins une fois par mois.
"La mémoire" d'Arnaud Beltrame
Par ailleurs, Libération revient ce matin sur l'hommage rendu à Arnaud Beltrame. C'est le cas de la plupart de vos quotidiens : "À un héros", titre ainsi L'Est républicain. "Sa mémoire vivra" écrit Midi Libre. Les Dernières nouvelles d'Alsace évoquent quant à elles "L'esprit de résistance."
Dans ce contexte, Le Figaro publie une enquête réalisée par plusieurs sociologues. Pendant 18 mois, ils ont passé au crible les dossiers de 133 jeunes poursuivis ou signalés pour radicalisation. On y découvre que les plus engagés, et donc les plus dangereux, sont les plus insérés socialement, les plus scolarisés. L'étude s’inquiète également du sort de ces 60 terroristes incarcérés en France qui doivent être libérés d'ici deux ans. Elle souligne un fort risque de récidive.
Enfin, toute autre chose : cet appel à sauver le slow, à lire dans Le Parisien. Alors que 98% des discothèques n'en passent plus, que les jeunes d'aujourd'hui ne le dansent plus, Thomas Guillaud-Bataille a décidé de créer un spectacle, retraçant l'histoire du slow.
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