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Quelques jours avant une première audience, Laura Smet adresse message à ses fans

Jeudi 15 mars, un premier round judiciaire se tiendra entre les deux «clans» Hallyday sur l'épineuse question de l'héritage du rocker et de son album posthume. Si Laeticia Hallyday ne devrait pas être présente, la fille de Nathalie Baye, fortement soutenue sur les réseaux sociaux, préfère ne pas y penser.

L'image de la famille unie renvoyée le 9 décembre dernier lors des funérailles de Johnny Hallyday sur le parvis de l'église de La Madeleine à Paris n'est qu'un lointain souvenir. Trois mois plus tard, la justice va devoir trancher. Le premier round judiciaire dans le conflit qui déchire le clan du chanteur français Hallyday s'ouvre jeudi 15 mars. Un juge doit examiner la demande de ses enfants David Hallyday et Laura Smet, qui réclament un droit de regard sur l'album posthume de leur père. Leur belle-mère ne devrait pas faire le déplacement, étant contrainte de rester sur le sol des États-Unis.

» LIRE AUSSI - Album, testaments, actions en justice... Cinq questions sur la succession de Johnny

Sur Instagram, la comédienne à l'affiche des Gardiennes aux côtés de sa mère Nathalie Baye semble ne pas penser à ce qui ressemble à une bataille à distance. Elle a eu vendredi une pensée pour ses admirateurs. Après avoir retrouvé sa «famille de cinéma» lors de la 43e cérémonie des César, la comédienne de 34 ans souhaite un «Bon week-end à tous», accompagné d'une petite rose, en légende d'un joli portrait d'elle. Samedi après-midi, le post était déjà «liké» plus de 31.000 fois.

Une délicate attention à ses fans, qui ont été parmi les premiers à la soutenir sur les réseaux sociaux dans cette bataille judiciaire qu'elle livre à Laeticia Hallyday aux côtés de son frère, David, et qui continuent dans les commentaires à l'encourager. Parmi eux, Ilona Smet, fille de David, qui répond à la publication par plusieurs cœurs, affichant ainsi publiquement son soutien sa tante.

Un mois d'une «guerre des clans»

Depuis le 12 février et une lettre de Laura Smet transmise à l'AFP, la guerre est ouverte entre les deux aînés du rockeur et sa veuve, unique bénéficiaire de l'ensemble du patrimoine et des droits d'artistes de son défunt mari. «J'ai choisi de me battre», confiait alors Laura Smet dans son courrier, rejoint dans sa démarche par son demi-frère, fils de la chanteuse Sylvie Vartan, resté fort discret depuis le début de l'offensive.

Les deux aînés ont déposé une assignation devant la justice française pour contester les modalités de succession de leur père, rédigées en Californie où il a résidé. Ils estiment que son testament les «déshérite», ce qui est impossible en droit français, et demandent «que la succession soit soumise aux règles de dévolution légales» en France, selon des sources proches du dossier. Aucune date n'a pour l'instant été fixée pour l'examen de ce volet de l'affaire, qui pourrait prendre des mois, voire des années.

En attendant, Laura Smet et David Hallyday ont également saisi en référé (procédure d'urgence) le président du tribunal de grande instance de Nanterre, près de Paris, afin de «prendre connaissance du projet d'album posthume» de Johnny Hallyday. C'est cette demande qui doit être examinée jeudi. Le rockeur a travaillé une grande partie de l'année 2017 à ce 51e album studio, inachevé, pour lequel une dizaine de chansons ont été enregistrées.

Ses prérogatives d'héritier

Laura Smet souhaite «pouvoir exercer ses prérogatives d'héritier, pour pouvoir confirmer le respect de l'intégrité artistique de l'entier contenu de cet album», a indiqué à l'AFP l'un de ses avocats, Me Emmanuel Ravanas. Une demande à laquelle Laeticia Hallyday a «sèchement opposé une fin de non-recevoir», a-t-il précisé. Les enfants Hallyday demandent également, par le biais de cette procédure, le gel des biens immobiliers et la mise sous séquestre des droits d'auteur de leur père, dans l'attente que la justice tranche le litige sur l'héritage.

Décédé à 74 ans d'un cancer du poumon le 6 décembre, Johnny Hallyday possédait deux villas à Los Angeles et Saint-Barthélémy, dans les Antilles françaises, ainsi qu'une autre à Marnes-la-Coquette, près de Paris qui aurait fait l'objet d'une donation à son épouse il y a plusieurs années, toutes estimées à entre 10 et 15 millions d'euros. Il disposait également de droits sur plus d'un millier de chansons.

Laeticia Hallyday a de son côté peu communiqué depuis le début de l'affaire. Réagissant quelques heures après la lettre de Laura Smet, elle avait fait part de son «écœurement» avant de disparaître des réseaux sociaux dont elle était pourtant une fervente adepte. Le 1er mars, un peu plus de deux semaines après l'éclatement du conflit, elle a publié un communiqué par le biais de son avocat Me Ardavan Amir-Aslani. Johnny a «pris toutes les décisions concernant sa succession avec toutes ses facultés mentales et son libre-arbitre», y affirme-t-elle.

Me Amir-Aslani a également assuré que Johnny avait «fait le nécessaire de son vivant pour mettre ses enfants majeurs à l'abri du besoin», via des donations. Laura Smet a notamment bénéficié de deux donations lui permettant d'acheter un appartement de plus de 100 m2 situé rue Bonaparte, dans le très luxueux VIe arrondissement de Paris. David aurait lui reçu en 2002 la moitié d'une luxueuse villa du XVIe arrondissement de Paris appartenant à ses parents et qui «serait aujourd'hui estimée à près 20 millions d'euros», selon la radio RTL.

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Jeudi 15 mars, un premier round judiciaire se tiendra entre les deux «clans» Hallyday sur l'épineuse question de l'héritage du rocker et de son album posthume. Si Laeticia Hallyday ne devrait pas être présente, la fille de Nathalie Baye, fortement soutenue sur les réseaux sociaux, préfère ne pas y penser.

L'image de la famille unie renvoyée le 9 décembre dernier lors des funérailles de Johnny Hallyday sur le parvis de l'église de La Madeleine à Paris n'est qu'un lointain souvenir. Trois mois plus tard, la justice va devoir trancher. Le premier round judiciaire dans le conflit qui déchire le clan du chanteur français Hallyday s'ouvre jeudi 15 mars. Un juge doit examiner la demande de ses enfants David Hallyday et Laura Smet, qui réclament un droit de regard sur l'album posthume de leur père. Leur belle-mère ne devrait pas faire le déplacement, étant contrainte de rester sur le sol des États-Unis.

» LIRE AUSSI - Album, testaments, actions en justice... Cinq questions sur la succession de Johnny

Sur Instagram, la comédienne à l'affiche des Gardiennes aux côtés de sa mère Nathalie Baye semble ne pas penser à ce qui ressemble à une bataille à distance. Elle a eu vendredi une pensée pour ses admirateurs. Après avoir retrouvé sa «famille de cinéma» lors de la 43e cérémonie des César, la comédienne de 34 ans souhaite un «Bon week-end à tous», accompagné d'une petite rose, en légende d'un joli portrait d'elle. Samedi après-midi, le post était déjà «liké» plus de 31.000 fois.

Une délicate attention à ses fans, qui ont été parmi les premiers à la soutenir sur les réseaux sociaux dans cette bataille judiciaire qu'elle livre à Laeticia Hallyday aux côtés de son frère, David, et qui continuent dans les commentaires à l'encourager. Parmi eux, Ilona Smet, fille de David, qui répond à la publication par plusieurs cœurs, affichant ainsi publiquement son soutien sa tante.

Un mois d'une «guerre des clans»

Depuis le 12 février et une lettre de Laura Smet transmise à l'AFP, la guerre est ouverte entre les deux aînés du rockeur et sa veuve, unique bénéficiaire de l'ensemble du patrimoine et des droits d'artistes de son défunt mari. «J'ai choisi de me battre», confiait alors Laura Smet dans son courrier, rejoint dans sa démarche par son demi-frère, fils de la chanteuse Sylvie Vartan, resté fort discret depuis le début de l'offensive.

Les deux aînés ont déposé une assignation devant la justice française pour contester les modalités de succession de leur père, rédigées en Californie où il a résidé. Ils estiment que son testament les «déshérite», ce qui est impossible en droit français, et demandent «que la succession soit soumise aux règles de dévolution légales» en France, selon des sources proches du dossier. Aucune date n'a pour l'instant été fixée pour l'examen de ce volet de l'affaire, qui pourrait prendre des mois, voire des années.

En attendant, Laura Smet et David Hallyday ont également saisi en référé (procédure d'urgence) le président du tribunal de grande instance de Nanterre, près de Paris, afin de «prendre connaissance du projet d'album posthume» de Johnny Hallyday. C'est cette demande qui doit être examinée jeudi. Le rockeur a travaillé une grande partie de l'année 2017 à ce 51e album studio, inachevé, pour lequel une dizaine de chansons ont été enregistrées.

Ses prérogatives d'héritier

Laura Smet souhaite «pouvoir exercer ses prérogatives d'héritier, pour pouvoir confirmer le respect de l'intégrité artistique de l'entier contenu de cet album», a indiqué à l'AFP l'un de ses avocats, Me Emmanuel Ravanas. Une demande à laquelle Laeticia Hallyday a «sèchement opposé une fin de non-recevoir», a-t-il précisé. Les enfants Hallyday demandent également, par le biais de cette procédure, le gel des biens immobiliers et la mise sous séquestre des droits d'auteur de leur père, dans l'attente que la justice tranche le litige sur l'héritage.

Décédé à 74 ans d'un cancer du poumon le 6 décembre, Johnny Hallyday possédait deux villas à Los Angeles et Saint-Barthélémy, dans les Antilles françaises, ainsi qu'une autre à Marnes-la-Coquette, près de Paris qui aurait fait l'objet d'une donation à son épouse il y a plusieurs années, toutes estimées à entre 10 et 15 millions d'euros. Il disposait également de droits sur plus d'un millier de chansons.

Laeticia Hallyday a de son côté peu communiqué depuis le début de l'affaire. Réagissant quelques heures après la lettre de Laura Smet, elle avait fait part de son «écœurement» avant de disparaître des réseaux sociaux dont elle était pourtant une fervente adepte. Le 1er mars, un peu plus de deux semaines après l'éclatement du conflit, elle a publié un communiqué par le biais de son avocat Me Ardavan Amir-Aslani. Johnny a «pris toutes les décisions concernant sa succession avec toutes ses facultés mentales et son libre-arbitre», y affirme-t-elle.

Me Amir-Aslani a également assuré que Johnny avait «fait le nécessaire de son vivant pour mettre ses enfants majeurs à l'abri du besoin», via des donations. Laura Smet a notamment bénéficié de deux donations lui permettant d'acheter un appartement de plus de 100 m2 situé rue Bonaparte, dans le très luxueux VIe arrondissement de Paris. David aurait lui reçu en 2002 la moitié d'une luxueuse villa du XVIe arrondissement de Paris appartenant à ses parents et qui «serait aujourd'hui estimée à près 20 millions d'euros», selon la radio RTL.

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