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“Jurassic World” : au plus près des dinosaures dans une exposition blockbuster

L’Indominus Rex.

L’Indominus Rex.

© James Thomas

L’exposition “Jurassic World”, déjà passée par l’Australie et les Etats-Unis, arrive en France, à la Cité du cinéma et devrait attirer des milliers de visiteurs. N’oubliez pas : si quelque chose vous poursuit, courez ! 

 Jurassic World, l’exposition, ce sont d’abord des chiffres monumentaux, comme les mâchoires du Tyrannosaurus rex, pouvant broyer jusqu’à 45 kilogrammes de viande en une bouchée, à l’aide d’une pression équivalent à cinq tonnes. C’est aussi 1,1 million de visiteurs depuis son inauguration à Melbourne, en Australie, et son passage aux Etats-Unis, 28 semi-remorques pour la transporter, une surface de 1900 mètres carré, et 300 personnes pour la monter.

Inspirée du film de Colin Trevorrow sorti en 2015 (1,6 milliard de recettes au box office mondial), l’exposition arrive en France au moment où nouveau film, Jurassic World : Fallen Kingdom, est attendu dans les salles le 6 juin. Soit le troisième film d’une saga lancée il y a 25 ans par Steven Spielberg : Jurassic Parkqui a marqué toute une génération de paléontologues en herbe.

“Aux Etats-Unis, on appelle ça de l’Edutainement”

Sur le modèle des « expositions-blockbusters » qui ont parcouru le monde (Harry Potter : l’exposition ou Star Wars Identities), Jurassic World devrait, elle aussi, faire un hit… Pascal Bernardin, dirigeant de la société Encore Productions, qui a amené l’exposition en France, compare volontiers ce genre d’événements à des grands concerts de rock de ceux de l’envergure de Prince ou Madonna, qu’il a produits : « une exposition est là pour raconter une histoire et transmettre des émotions », expliquait-il lors de la conférence de presse qui précédait la visite, deux jours avant l’ouverture au public, ce samedi 14 avril 2018 à la Cité du Cinéma (Seine-Saint-Denis). « Aux Etats-Unis, on appelle ça de l’Edutainement, un mélange d’éducation et d’“entertainement” ー c’est-à-dire, de loisir. »

Le Tyrannosaurus Rex.

Le Tyrannosaurus Rex.

© James Thomas

A présent, place aux stars du jour. Pour les rencontrer, le visiteur doit emprunter un « ferry » pour se rendre sur l’île de Jurassic World, avant d’arriver dans le premier enclos. Là, dans l’obscurité, au milieu d’un univers végétal, paît un brachiosaure grandeur nature, impressionnant de réalisme. Le long cou du « lézard à bras », l’un des plus grands animaux terrestres ayant jamais existé, s’agite au-dessus du public. Ses yeux clignents, sa peau se plisse sous ses mouvements… Bienvenue en pleine ère Jurassique ! Dans la salle suivante, son cousin, le pachyrhinosaurus, issu du Crétacé supérieur, est ici accompagné de son petit qu’il est très tentant de caresser…

Le visiteur découvre ensuite le « Laboratoire de création Hammond », où naissent tous les dinosaures issus du sang récolté dans l’organisme de moustiques fossilisés, ayant vécu il y a 200 millions d’années. Les insectes, conservés dans des pierres d’ambre entreposés sur des étagères, ne sont évidemment pas sans rappeler la mythique canne du Professeur Hammond, par qui tout est arrivé. Dans ce laboratoire, on peut ainsi assister à la sieste d’adorables bébés dinos, qui respirent calmement sous une couveuse…

Le Laboratoire de la Création Hammond.

Le Laboratoire de la Création Hammond.

© Universal Studios et Amblin Entertainment, Inc. Licence Universal Studios Licensing LLC. Tous droits réservés.

Place enfin au clou du spectacle : le royaume du T. rex, dont le public est « protégé » par un enclos de 10 000 volts. Un véritable show son et lumière qui met en scène le dîner de l’un des plus grands carnivores de tous les temps. L’animal, aux crocs acérés – il peut avoir jusqu’à 48 dents dont certaines atteignent 85 centimètres de long, comme l’explique le petit film précédent l’entrée dans l’enclos – , s’apprête à avaler une pauvre chèvre attachée sur une Jeep (pas de panique pour les plus petits cependant, nous n’assisterons pas au déchiquetage de l’animal.) L’enclos suivant, celui des vélociraptors, aux griffes si solides qu’elles peuvent éventrer leurs victimes, nous permet de retrouver Blue : la femelle star de Jurassic World, meneuse de meute, d’une intelligence redoutable, qui avait été dressée par Owen Grady (le personnage incarné par Chris Pratt dans le film.)

Le visiteur, qui découvrira d’autres dinosaures comme le stégosaure, peut aussi s’arrêter devant des écrans explicatifs, ou compléter la visite à l’aide de son audioguide, pour en apprendre un peu plus, dans la dernière salle, sur la tectonique des plaques ou les fossiles. Une visite familiale idéale pour les fans de la saga Jurassic Park ou les fans de dinosaures, dont on déplore tout de même le prix d’entrée rédhibitoire : 19,90 euros pour les adultes et 15,90 euros pour les enfants de moins de onze ans. Dommage.  

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© James Thomas

L’exposition “Jurassic World”, déjà passée par l’Australie et les Etats-Unis, arrive en France, à la Cité du cinéma et devrait attirer des milliers de visiteurs. N’oubliez pas : si quelque chose vous poursuit, courez ! 

 Jurassic World, l’exposition, ce sont d’abord des chiffres monumentaux, comme les mâchoires du Tyrannosaurus rex, pouvant broyer jusqu’à 45 kilogrammes de viande en une bouchée, à l’aide d’une pression équivalent à cinq tonnes. C’est aussi 1,1 million de visiteurs depuis son inauguration à Melbourne, en Australie, et son passage aux Etats-Unis, 28 semi-remorques pour la transporter, une surface de 1900 mètres carré, et 300 personnes pour la monter.

Inspirée du film de Colin Trevorrow sorti en 2015 (1,6 milliard de recettes au box office mondial), l’exposition arrive en France au moment où nouveau film, Jurassic World : Fallen Kingdom, est attendu dans les salles le 6 juin. Soit le troisième film d’une saga lancée il y a 25 ans par Steven Spielberg : Jurassic Parkqui a marqué toute une génération de paléontologues en herbe.

“Aux Etats-Unis, on appelle ça de l’Edutainement”

Sur le modèle des « expositions-blockbusters » qui ont parcouru le monde (Harry Potter : l’exposition ou Star Wars Identities), Jurassic World devrait, elle aussi, faire un hit… Pascal Bernardin, dirigeant de la société Encore Productions, qui a amené l’exposition en France, compare volontiers ce genre d’événements à des grands concerts de rock de ceux de l’envergure de Prince ou Madonna, qu’il a produits : « une exposition est là pour raconter une histoire et transmettre des émotions », expliquait-il lors de la conférence de presse qui précédait la visite, deux jours avant l’ouverture au public, ce samedi 14 avril 2018 à la Cité du Cinéma (Seine-Saint-Denis). « Aux Etats-Unis, on appelle ça de l’Edutainement, un mélange d’éducation et d’“entertainement” ー c’est-à-dire, de loisir. »

Le Tyrannosaurus Rex.

Le Tyrannosaurus Rex.

© James Thomas

A présent, place aux stars du jour. Pour les rencontrer, le visiteur doit emprunter un « ferry » pour se rendre sur l’île de Jurassic World, avant d’arriver dans le premier enclos. Là, dans l’obscurité, au milieu d’un univers végétal, paît un brachiosaure grandeur nature, impressionnant de réalisme. Le long cou du « lézard à bras », l’un des plus grands animaux terrestres ayant jamais existé, s’agite au-dessus du public. Ses yeux clignents, sa peau se plisse sous ses mouvements… Bienvenue en pleine ère Jurassique ! Dans la salle suivante, son cousin, le pachyrhinosaurus, issu du Crétacé supérieur, est ici accompagné de son petit qu’il est très tentant de caresser…

Le visiteur découvre ensuite le « Laboratoire de création Hammond », où naissent tous les dinosaures issus du sang récolté dans l’organisme de moustiques fossilisés, ayant vécu il y a 200 millions d’années. Les insectes, conservés dans des pierres d’ambre entreposés sur des étagères, ne sont évidemment pas sans rappeler la mythique canne du Professeur Hammond, par qui tout est arrivé. Dans ce laboratoire, on peut ainsi assister à la sieste d’adorables bébés dinos, qui respirent calmement sous une couveuse…

Le Laboratoire de la Création Hammond.

Le Laboratoire de la Création Hammond.

© Universal Studios et Amblin Entertainment, Inc. Licence Universal Studios Licensing LLC. Tous droits réservés.

Place enfin au clou du spectacle : le royaume du T. rex, dont le public est « protégé » par un enclos de 10 000 volts. Un véritable show son et lumière qui met en scène le dîner de l’un des plus grands carnivores de tous les temps. L’animal, aux crocs acérés – il peut avoir jusqu’à 48 dents dont certaines atteignent 85 centimètres de long, comme l’explique le petit film précédent l’entrée dans l’enclos – , s’apprête à avaler une pauvre chèvre attachée sur une Jeep (pas de panique pour les plus petits cependant, nous n’assisterons pas au déchiquetage de l’animal.) L’enclos suivant, celui des vélociraptors, aux griffes si solides qu’elles peuvent éventrer leurs victimes, nous permet de retrouver Blue : la femelle star de Jurassic World, meneuse de meute, d’une intelligence redoutable, qui avait été dressée par Owen Grady (le personnage incarné par Chris Pratt dans le film.)

Le visiteur, qui découvrira d’autres dinosaures comme le stégosaure, peut aussi s’arrêter devant des écrans explicatifs, ou compléter la visite à l’aide de son audioguide, pour en apprendre un peu plus, dans la dernière salle, sur la tectonique des plaques ou les fossiles. Une visite familiale idéale pour les fans de la saga Jurassic Park ou les fans de dinosaures, dont on déplore tout de même le prix d’entrée rédhibitoire : 19,90 euros pour les adultes et 15,90 euros pour les enfants de moins de onze ans. Dommage.  

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