L'ancienne équipe dirigeante met en cause le film qui a provoqué un coup de projecteur et a attiré une nouvelle une nouvelle génération de "militants politisés" dans l'association de lutte contre le sida.
Samedi 31 mars, l'ancienne équipe dirigeante d'Act up a quitté ses fonctions. En cause, la "transition brutale" liée au succès du film 120 battements par minute. Depuis le succès de l'œuvre, multi-césarisée, l'association qui avait été placée en redressement judiciaire en 2014 a vu "une vague de nouvelles arrivées" comprenant notamment "de jeunes militants déjà politisés et expérimentés dans d'autres luttes, notamment antiracistes", explique l'ancienne équipe dirigeante dans un communiqué.
"Insultes stratèges et dépréciations gratuites"
« Où lutterons-nous maintenant contre le sida ? Certainement plus à Act-Up Paris » les deux anciens présidents d'Act Up-Paris, l'ancien porte parole et des nouveauxELLES militantEs expliquent leur écœurement suite à l'AG extraordinaire tenue en raison de leur démission #combatpic.twitter.com/Et02Kzk4UN
— Mikael Zenouda (@MikaelZenouda) April 1, 2018
De nouvelles têtes qui "détournent et exploitent l'outil d'Act-Up, en se servant de son historique, pour mettre en avant d'autres luttes", insiste les anciens co-présidents Rémy Hamai et Mikaël Zenouda, ainsi que l'ex vice-président Xavier Cœur-Jolly, qui regrette que le travail d'expertise soit "relégué au dernier plan" au profit "du commentaire permanent de la critique spectacle".
"Les insultes stratèges et dépréciations gratuites envers les militantEs engagéEs et le Conseil d'Administration sortant, nous ont écoeuré au point de démissionner", écrivent-t-ils. Ecartés lors d'une assemblée générale extraordinaire, les anciens dirigeants expliquent que la nouvelle équipe comporte "deux personnes arrivées depuis trois semaines". Dans le communiqué, ils dénoncent également "toute forme d'entrisme politique" et de "violence revendiquée". Fabrice Clouzeau et Marc-Antoine Bartoli, sont désormais à la tête de l'association parisienne.
"Act-Up Paris se bat toujours"
Sur la toile, cette annonce aussi a fait du bruit. Dans les années 1990 Act-Up avait marqué les esprits grâce à un mode d'action spectaculaire, comme le préservatif gérant sur l'obélisque de la Concorde à Paris, ou les jets de faux sang… "La lutte contre le sida a toujours été profondément politique. C'est aberrant, surtout venant d'Act-Up", a réagi un internaute sur Twitter.
la lutte contre le sida a toujours été profondément politique. C'est aberrant, surtout venant d'act up qui l'assumait et collait ce genre d'affiche en 2005 pic.twitter.com/3fX3eGofBM
— Yohann Bordello 🕺💣 (@YohannBordello) April 1, 2018
Dimanche, la nouvelle équipe dirigeante a publié un communiqué réaffirmant son "engagement dans la lutte contre le sida". "Act-Up Paris se bat toujours".
Read AgainL'ancienne équipe dirigeante met en cause le film qui a provoqué un coup de projecteur et a attiré une nouvelle une nouvelle génération de "militants politisés" dans l'association de lutte contre le sida.
Samedi 31 mars, l'ancienne équipe dirigeante d'Act up a quitté ses fonctions. En cause, la "transition brutale" liée au succès du film 120 battements par minute. Depuis le succès de l'œuvre, multi-césarisée, l'association qui avait été placée en redressement judiciaire en 2014 a vu "une vague de nouvelles arrivées" comprenant notamment "de jeunes militants déjà politisés et expérimentés dans d'autres luttes, notamment antiracistes", explique l'ancienne équipe dirigeante dans un communiqué.
"Insultes stratèges et dépréciations gratuites"
« Où lutterons-nous maintenant contre le sida ? Certainement plus à Act-Up Paris » les deux anciens présidents d'Act Up-Paris, l'ancien porte parole et des nouveauxELLES militantEs expliquent leur écœurement suite à l'AG extraordinaire tenue en raison de leur démission #combatpic.twitter.com/Et02Kzk4UN
— Mikael Zenouda (@MikaelZenouda) April 1, 2018
De nouvelles têtes qui "détournent et exploitent l'outil d'Act-Up, en se servant de son historique, pour mettre en avant d'autres luttes", insiste les anciens co-présidents Rémy Hamai et Mikaël Zenouda, ainsi que l'ex vice-président Xavier Cœur-Jolly, qui regrette que le travail d'expertise soit "relégué au dernier plan" au profit "du commentaire permanent de la critique spectacle".
"Les insultes stratèges et dépréciations gratuites envers les militantEs engagéEs et le Conseil d'Administration sortant, nous ont écoeuré au point de démissionner", écrivent-t-ils. Ecartés lors d'une assemblée générale extraordinaire, les anciens dirigeants expliquent que la nouvelle équipe comporte "deux personnes arrivées depuis trois semaines". Dans le communiqué, ils dénoncent également "toute forme d'entrisme politique" et de "violence revendiquée". Fabrice Clouzeau et Marc-Antoine Bartoli, sont désormais à la tête de l'association parisienne.
"Act-Up Paris se bat toujours"
Sur la toile, cette annonce aussi a fait du bruit. Dans les années 1990 Act-Up avait marqué les esprits grâce à un mode d'action spectaculaire, comme le préservatif gérant sur l'obélisque de la Concorde à Paris, ou les jets de faux sang… "La lutte contre le sida a toujours été profondément politique. C'est aberrant, surtout venant d'Act-Up", a réagi un internaute sur Twitter.
la lutte contre le sida a toujours été profondément politique. C'est aberrant, surtout venant d'act up qui l'assumait et collait ce genre d'affiche en 2005 pic.twitter.com/3fX3eGofBM
— Yohann Bordello 🕺💣 (@YohannBordello) April 1, 2018
Dimanche, la nouvelle équipe dirigeante a publié un communiqué réaffirmant son "engagement dans la lutte contre le sida". "Act-Up Paris se bat toujours".
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