Au nom du droit moral, l'artiste français a demandé au ministère de la Culture de faire enlever une installation éphémère commandée au Module de Zeer qui établissait un «dialogue» avec les fameuses colonnes aux rayures verticales blanches et noires installées dans la cour d'honneur du Palais-Royal.
Daniel Buren regrette de ne pas avoir été préalablement informé. À la demande de ce dernier, le ministère français de la Culture a dû retirer une œuvre - éphémère - de street art installée au Palais-Royal en face des célèbres colonnes de l'artiste français.
» LIRE AUSSI - Colonnes de Buren: exécrées en 1985 puis admirées par Le Figaro
L'auteur des Deux Plateaux, titre originel de l'installation, «a envoyé un courrier demandant, au nom du droit moral, à ce que l'œuvre soit retirée parce qu'il n'avait pas été prévenu» de son installation, a-t-on annoncé samedi au ministère, confirmant une information du Journal des arts .
L'œuvre du Français Le Module de Zeer, installée dans le cadre d'une exposition organisée par le ministère de la Culture pour mettre en valeur l'art urbain, intitulée «A l'échelle de la ville» (du 17 avril jusqu'au 10 juin), a donc été décrochée le 18 mai dernier.
Un dialogue en noir et blanc
Daniel Buren avait recouvert de toile imprimée sept colonnes d'une galerie longeant la cour d'honneur du Palais-Royal -aux abords du ministère- où sont installées les fameuses «colonnes de Buren», elles-mêmes tant décriées par les défenseurs du patrimoine au moment de leur installation en 1986. L'œuvre du Module de Zeer, avec ses impressions de modules composant des rayures horizontales, avait été conçue comme un «dialogue» avec les colonnes aux rayures verticales blanches et noires de Daniel Buren.
«Nous sommes le ministère de la propriété intellectuelle et artistique, donc du droit moral des auteurs et (des) créateurs (...) il y a une question d'exemplarité», a souligné le ministère pour expliquer sa décision de retirer l'œuvre, reconnaissant n'avoir pas adressé la demande préalable requise à l'artiste.
Le commissaire de l'exposition «A l'échelle de la ville», Jean Faucheur, a regretté une situation «très blessante» pour Daniel Buren. «C'est vraiment dommage, c'est un scandale qui aurait pu être évité dès le départ», a-t-il déploré.
Au nom du droit moral, l'artiste français a demandé au ministère de la Culture de faire enlever une installation éphémère commandée au Module de Zeer qui établissait un «dialogue» avec les fameuses colonnes aux rayures verticales blanches et noires installées dans la cour d'honneur du Palais-Royal.
Daniel Buren regrette de ne pas avoir été préalablement informé. À la demande de ce dernier, le ministère français de la Culture a dû retirer une œuvre - éphémère - de street art installée au Palais-Royal en face des célèbres colonnes de l'artiste français.
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L'auteur des Deux Plateaux, titre originel de l'installation, «a envoyé un courrier demandant, au nom du droit moral, à ce que l'œuvre soit retirée parce qu'il n'avait pas été prévenu» de son installation, a-t-on annoncé samedi au ministère, confirmant une information du Journal des arts .
L'œuvre du Français Le Module de Zeer, installée dans le cadre d'une exposition organisée par le ministère de la Culture pour mettre en valeur l'art urbain, intitulée «A l'échelle de la ville» (du 17 avril jusqu'au 10 juin), a donc été décrochée le 18 mai dernier.
Un dialogue en noir et blanc
Daniel Buren avait recouvert de toile imprimée sept colonnes d'une galerie longeant la cour d'honneur du Palais-Royal -aux abords du ministère- où sont installées les fameuses «colonnes de Buren», elles-mêmes tant décriées par les défenseurs du patrimoine au moment de leur installation en 1986. L'œuvre du Module de Zeer, avec ses impressions de modules composant des rayures horizontales, avait été conçue comme un «dialogue» avec les colonnes aux rayures verticales blanches et noires de Daniel Buren.
«Nous sommes le ministère de la propriété intellectuelle et artistique, donc du droit moral des auteurs et (des) créateurs (...) il y a une question d'exemplarité», a souligné le ministère pour expliquer sa décision de retirer l'œuvre, reconnaissant n'avoir pas adressé la demande préalable requise à l'artiste.
Le commissaire de l'exposition «A l'échelle de la ville», Jean Faucheur, a regretté une situation «très blessante» pour Daniel Buren. «C'est vraiment dommage, c'est un scandale qui aurait pu être évité dès le départ», a-t-il déploré.
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