
Diane Ducret avait annoncé la couleur sur Twitter : son passage dans On n’est pas couché ne s’est pas vraiment bien passé. La jeune autrice, venue défendre son nouveau roman « La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose », s’est retrouvée face à un Yann Moix bien virulent. La veille de l’émission, elle avait déclaré sur le réseau social : « Demain sur @france2 dans #ONPC. J'ai écrit la pire bouse de l'histoire. Je suis la perte de l'humanité. Je mérite qu'on m'inflige de la douleur. Ce doit être vrai puisque Yann Moix le dit. Sans avoir lu. Une invitée me défend ? « Cette solidarité féminine est ridicule et fait pitié » ».
⋙ Christiane Taubira, Diane Ducret, Alain Chamfort... Les invités d'On n'est pas couché samedi 9 juin
Et effectivement, dès les premières minutes, le chroniqueur de Laurent Ruquier s’est exprimé avec sa sécheresse habituelle face à une oeuvre qu’il n’aime pas : « Ce n’est ni génial, ni grand, ni vrai. C’est ça le problème que j’ai avec vous, tout sonne faux, je n'ai pas marché du tout », dit-il, précisant : « Vous essayez de surjouer l’apitoiement, de surjouer le surjeu, de surjouer le surdoué… Je trouve ça flasque, informe, inintéressant. »
Il s’interroge : « Est-ce qu’il faudrait infliger à la personne qui vous a infligé son livre la même chose ? C’est-à-dire est-ce qu’on doit, quand on parle d’un livre qu’on a lu, infliger la même correction à la personne qui nous a infligé la lecture de sa non oeuvre ? C’est un vrai problème. » Alors que Yann Moix était hué par le public, Diane Ducret a reçu le soutien de Marie Baumer, qui a affirmé : « Là, maintenant, je vais lire le livre. Après ce speech, je vais lire le livre avec encore plus de plaisir. »
La réflexion de trop pour Yann Moix, qui a regretté : « S’il y a un truc que je trouve pitoyable dans la vie, c’est la solidarité féminine. Pourquoi est-ce qu’on devrait être solidaire ? Mais oui, c’est un débat de fond. Pourquoi est-ce qu’on devrait être solidaire fémininement par rapport à la lecture ? Que ce soit dans des combats graves, des moments violents de la société, je le conçois, mais la solidarité féminine soit littéraire… » Le tout avant de confirmer à Diane Ducret, qui a malgré réussi à garder calme et sourire tout du long, qu’il n’avait même pas lu son livre en entier…
Demain sur @france2 dans #ONPC J'ai écrit la pire bouze de l'histoire. Je suis la perte de l'humanité. Je mérite qu'on m'inflige de la douleur.Ce doit être vrai puisque Yann Moix le dit.Sans avoir lu. Une invitée me défend ?"Cette solidarité féminine est ridicule et fait pitié"🤔 pic.twitter.com/GLeOQan82l
— Diane Ducret (@dianeducret) June 8, 2018

Diane Ducret avait annoncé la couleur sur Twitter : son passage dans On n’est pas couché ne s’est pas vraiment bien passé. La jeune autrice, venue défendre son nouveau roman « La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose », s’est retrouvée face à un Yann Moix bien virulent. La veille de l’émission, elle avait déclaré sur le réseau social : « Demain sur @france2 dans #ONPC. J'ai écrit la pire bouse de l'histoire. Je suis la perte de l'humanité. Je mérite qu'on m'inflige de la douleur. Ce doit être vrai puisque Yann Moix le dit. Sans avoir lu. Une invitée me défend ? « Cette solidarité féminine est ridicule et fait pitié » ».
⋙ Christiane Taubira, Diane Ducret, Alain Chamfort... Les invités d'On n'est pas couché samedi 9 juin
Et effectivement, dès les premières minutes, le chroniqueur de Laurent Ruquier s’est exprimé avec sa sécheresse habituelle face à une oeuvre qu’il n’aime pas : « Ce n’est ni génial, ni grand, ni vrai. C’est ça le problème que j’ai avec vous, tout sonne faux, je n'ai pas marché du tout », dit-il, précisant : « Vous essayez de surjouer l’apitoiement, de surjouer le surjeu, de surjouer le surdoué… Je trouve ça flasque, informe, inintéressant. »
Il s’interroge : « Est-ce qu’il faudrait infliger à la personne qui vous a infligé son livre la même chose ? C’est-à-dire est-ce qu’on doit, quand on parle d’un livre qu’on a lu, infliger la même correction à la personne qui nous a infligé la lecture de sa non oeuvre ? C’est un vrai problème. » Alors que Yann Moix était hué par le public, Diane Ducret a reçu le soutien de Marie Baumer, qui a affirmé : « Là, maintenant, je vais lire le livre. Après ce speech, je vais lire le livre avec encore plus de plaisir. »
La réflexion de trop pour Yann Moix, qui a regretté : « S’il y a un truc que je trouve pitoyable dans la vie, c’est la solidarité féminine. Pourquoi est-ce qu’on devrait être solidaire ? Mais oui, c’est un débat de fond. Pourquoi est-ce qu’on devrait être solidaire fémininement par rapport à la lecture ? Que ce soit dans des combats graves, des moments violents de la société, je le conçois, mais la solidarité féminine soit littéraire… » Le tout avant de confirmer à Diane Ducret, qui a malgré réussi à garder calme et sourire tout du long, qu’il n’avait même pas lu son livre en entier…
Demain sur @france2 dans #ONPC J'ai écrit la pire bouze de l'histoire. Je suis la perte de l'humanité. Je mérite qu'on m'inflige de la douleur.Ce doit être vrai puisque Yann Moix le dit.Sans avoir lu. Une invitée me défend ?"Cette solidarité féminine est ridicule et fait pitié"🤔 pic.twitter.com/GLeOQan82l
— Diane Ducret (@dianeducret) June 8, 2018
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