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L'efficacité du nouvel homme Vuitton version Abloh à la fashion week de Paris

C’est l’événement le plus attendu de cette saison – avec le premier show Dior Homme de Kim Jones. Jeudi 21 juin, les débuts de l’Américain Virgil Abloh à la direction artistique de la ligne homme de Louis Vuitton ont mis l’ambiance dans les jardins du Palais-Royal. Les sièges des 2 500 invités (dont l’état-major du groupe LVMH, l’élite du milieu mode et des rangées entières de célébrités) s’étirent en blocs de couleurs vives. Derrière eux se massent des élèves d’écoles de mode et d’arts appliqués invités à l’événement. Leur présence illustre un des concepts-clés du monde de Virgil Abloh : l’inclusivité.

Lui-même est un outsider dans ce milieu. Cet Afro-Américain de 2,02 m est diplômé en ingénierie civile et en architecture et non pas en mode. Il s’est hissé tout seul sur le trône du roi de la hype underground, notamment grâce à Off-White, la marque de prêt-à-porter qu’il a lancée en 2013. Sa recette : une capacité à retravailler</a> des éléments classiques, à ajouter</a> les bons détails, les bons mots/slogans sur ses créations pour en faire</a> des produits à succès. Virgil Abloh est aussi le roi de la collaboration avec d’autres marques et de la polyvalence.

Rien que ces dernières semaines, il a signé des meubles pour Ikea, une ligne de valises pour Rimowa, a fait DJ à Manchester et à Londres, tout en préparant ses collections pour Off-White (celle qui a défilé mercredi 20 juin était un hommage à Dondi White, légende du street art disparu en 1998) et Louis Vuitton. Avec lui, la maison française patrimoniale accueille son premier designer noir, mais aussi le concepteur-influenceur du moment, en dialogue permanent avec ses fans sur les réseaux sociaux.

Cuir tie and dye et cachemire double face

Pour sa première collection chez Vuitton, où il a salué très ému, il évite les évidences : elle n’est pas une ode au sportswear pur ou un jeu sur les logos. A la place, il exploite ses capacités d’ingénieur à penser</a> des produits dans un cadre précis, celui de Louis Vuitton. L’arrivée d’un groupe de jeunes hommes noirs habillés de blanc ouvre symboliquement l’ère de Virgil Abloh. Les accessoires multipoches sont traités comme des survêtements et accompagnent des pantalons amples à pinces, des baskets montantes, des vestes souples parfois retenues par des sangles.

Beaucoup des détails pratiques viennent des archives Vuitton. Des doublures de malles matelassées ont inspiré une maille floquée ; les brides qui retiennent les courroies de sac sont utilisées ici sur des harnais. L’imagerie et les phrases cultes du Magicien d’Oz (l’histoire d’une outsider dans un monde magique, comme un écho de l’aventure Abloh chez Vuitton) sont utilisées sur des patchs décoratifs façon macarons d’hôtel sur les malles anciennes. Blousons entièrement rebrodés de motifs de fleurs, cuir tie and dye, sweat-shirts et manteaux tailleur en cachemire double face viennent appuyer</a> le propos luxe cher à la maison.

De cela se dégage une impression de rationalité, d’efficacité. Chaque produit est calibré avec précision par le designer. Pour leur arrivée en boutique, certains espèrent la même ferveur que celle généralement induite par le lancement des produits signés Virgil Abloh.

Louis Vuitton.
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C’est l’événement le plus attendu de cette saison – avec le premier show Dior Homme de Kim Jones. Jeudi 21 juin, les débuts de l’Américain Virgil Abloh à la direction artistique de la ligne homme de Louis Vuitton ont mis l’ambiance dans les jardins du Palais-Royal. Les sièges des 2 500 invités (dont l’état-major du groupe LVMH, l’élite du milieu mode et des rangées entières de célébrités) s’étirent en blocs de couleurs vives. Derrière eux se massent des élèves d’écoles de mode et d’arts appliqués invités à l’événement. Leur présence illustre un des concepts-clés du monde de Virgil Abloh : l’inclusivité.

Lui-même est un outsider dans ce milieu. Cet Afro-Américain de 2,02 m est diplômé en ingénierie civile et en architecture et non pas en mode. Il s’est hissé tout seul sur le trône du roi de la hype underground, notamment grâce à Off-White, la marque de prêt-à-porter qu’il a lancée en 2013. Sa recette : une capacité à retravailler</a> des éléments classiques, à ajouter</a> les bons détails, les bons mots/slogans sur ses créations pour en faire</a> des produits à succès. Virgil Abloh est aussi le roi de la collaboration avec d’autres marques et de la polyvalence.

Rien que ces dernières semaines, il a signé des meubles pour Ikea, une ligne de valises pour Rimowa, a fait DJ à Manchester et à Londres, tout en préparant ses collections pour Off-White (celle qui a défilé mercredi 20 juin était un hommage à Dondi White, légende du street art disparu en 1998) et Louis Vuitton. Avec lui, la maison française patrimoniale accueille son premier designer noir, mais aussi le concepteur-influenceur du moment, en dialogue permanent avec ses fans sur les réseaux sociaux.

Cuir tie and dye et cachemire double face

Pour sa première collection chez Vuitton, où il a salué très ému, il évite les évidences : elle n’est pas une ode au sportswear pur ou un jeu sur les logos. A la place, il exploite ses capacités d’ingénieur à penser</a> des produits dans un cadre précis, celui de Louis Vuitton. L’arrivée d’un groupe de jeunes hommes noirs habillés de blanc ouvre symboliquement l’ère de Virgil Abloh. Les accessoires multipoches sont traités comme des survêtements et accompagnent des pantalons amples à pinces, des baskets montantes, des vestes souples parfois retenues par des sangles.

Beaucoup des détails pratiques viennent des archives Vuitton. Des doublures de malles matelassées ont inspiré une maille floquée ; les brides qui retiennent les courroies de sac sont utilisées ici sur des harnais. L’imagerie et les phrases cultes du Magicien d’Oz (l’histoire d’une outsider dans un monde magique, comme un écho de l’aventure Abloh chez Vuitton) sont utilisées sur des patchs décoratifs façon macarons d’hôtel sur les malles anciennes. Blousons entièrement rebrodés de motifs de fleurs, cuir tie and dye, sweat-shirts et manteaux tailleur en cachemire double face viennent appuyer</a> le propos luxe cher à la maison.

De cela se dégage une impression de rationalité, d’efficacité. Chaque produit est calibré avec précision par le designer. Pour leur arrivée en boutique, certains espèrent la même ferveur que celle généralement induite par le lancement des produits signés Virgil Abloh.

Louis Vuitton.
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