Il est arrivé le 29 juin dans N'oubliez pas les paroles et n’est reparti que ce samedi. Kevin, 25 ans, étudiant tout droit arrivé des Etats-Unis où il étudie les statistiques, a battu le record d’Hervé, qui avait remporté 361.000 euros, en empochant 410.000 euros. Perdant face à Nastassja, le jeune homme originaire de Seine-Maritime est revenu sur son parcours et a évoqué la manière dont il aimerait utiliser cet argent.
Alors, ça fait quoi d’avoir été éliminé après un aussi beau parcours ?
C’était fou ! Il y a une part de moi qui était soulagée parce que depuis deux trois tournages j’avais un peu des nausées, j’étais stressé, épuisé. Mon objectif premier c’était d’avoir un micro d’argent. Au tout début j’étais stressé, je ne voulais pas foirer. Après j’étais plus en confiance. Puis on a enchaîné jusqu’à ce que je sois fatigué. Du coup il y a pas mal de chansons que j’ai un peu massacrées, j’avais plus de voix. Pour Le temps des cathédrales, je me concentrais juste sur les paroles, tant pis pour la mélodie.
Comment vous y êtes-vous pris pour arriver jusque-là ?
Il y a une grosse part de chance. Je suis tombé sur des chansons que je connaissais, j’ai eu des coups de bol à certains moments, et puis la dernière chanson, je ne la connaissais pas. La chanson de mon élimination est La Madrague de Brigitte Bardot. La dernière fois que je l’ai entendue c’était il y a dix ans, et c’était la chanson préférée de ma concurrente. Je n’avais aucune chance.
Vous étiez-vous préparé d’une manière spéciale ?
L’essentiel c’était de regarder l’émission. En regardant l’émission on voit les vraies paroles, ça permet de mieux retenir et ça évite de faire du gloubi boulga de ce qu’on pense avoir entendu. Je m’étais aussi fait des petites playlists que j’écoutais en marchant.
Êtes-vous passionné de chanson française ?
Je chante sous la douche, j’aime tout ce qui est chanson française. Mais j’aime surtout l’émission : l’ambiance est cool, les musiciens sont géniaux, le format est génial.
Comment avez-vous fait pour vous inscrire alors que vous vivez aux Etats-Unis ?
J’ai commencé mes études en Suisse, ensuite j’ai passé un an en Erasmus à Londres et c’est là que j’ai découvert l’émission. Quand j’ai fini mon master j’ai travaillé un an à Paris. Du coup j’ai postulé, mais je n’ai pas été pris au casting. Il m’a fallu attendre six mois pour me représenter. A Rouen, j’ai passé un deuxième casting, je suis allé plus loin, mais ça n’est pas passé non plus. Et cette année, je suis revenu fêter Noël en France. Il y avait un casting à Caen. J’y suis retourné, je ne pensais pas que j’allais être pris. Après mon retour à Berkeley, aux Etats-Unis ça m’était sorti de la tête. Je suis revenu pour les 50 ans de ma mère fin mars. Le lendemain, ma mère recevait un texto pour moi. Le tournage des émissions avait lieu pendant toutes les deadlines de mes études donc j’ai refusé. J’ai dit que j’étais disponible en mai. Je suis venu pour une journée, et tout s’est enchaîné.
A tout à l'heure avec Kevin, @Nagui et les #zikos !#NOPLP@France2tv pic.twitter.com/hRxBKea2jh
— NOPLP Officiel (@NOPLPoff) July 3, 2018
Vous avez gagné 410.000 euros. Qu’allez-vous en faire ?
Au départ, j’avais des projets de moindre envergure parce que je ne pensais pas gagner autant. Je voulais faire un dîner avec les sans-abri à San Francisco, où j’habite, parce qu’il y en a beaucoup là-bas. J’ai aussi prévu de profiter en faisant de bons restos, des voyages en Iran, en Amérique du Sud… Je vais peut-être acheter un studio à Paris et le louer pour payer en partie mon loyer à Berkeley. Je suis en première année de thèse, et ça dure quatre ou cinq ans en tout. Ça va m’aider financièrement parce que j’ai un gros loyer aux Etats-Unis.
Read AgainIl est arrivé le 29 juin dans N'oubliez pas les paroles et n’est reparti que ce samedi. Kevin, 25 ans, étudiant tout droit arrivé des Etats-Unis où il étudie les statistiques, a battu le record d’Hervé, qui avait remporté 361.000 euros, en empochant 410.000 euros. Perdant face à Nastassja, le jeune homme originaire de Seine-Maritime est revenu sur son parcours et a évoqué la manière dont il aimerait utiliser cet argent.
Alors, ça fait quoi d’avoir été éliminé après un aussi beau parcours ?
C’était fou ! Il y a une part de moi qui était soulagée parce que depuis deux trois tournages j’avais un peu des nausées, j’étais stressé, épuisé. Mon objectif premier c’était d’avoir un micro d’argent. Au tout début j’étais stressé, je ne voulais pas foirer. Après j’étais plus en confiance. Puis on a enchaîné jusqu’à ce que je sois fatigué. Du coup il y a pas mal de chansons que j’ai un peu massacrées, j’avais plus de voix. Pour Le temps des cathédrales, je me concentrais juste sur les paroles, tant pis pour la mélodie.
Comment vous y êtes-vous pris pour arriver jusque-là ?
Il y a une grosse part de chance. Je suis tombé sur des chansons que je connaissais, j’ai eu des coups de bol à certains moments, et puis la dernière chanson, je ne la connaissais pas. La chanson de mon élimination est La Madrague de Brigitte Bardot. La dernière fois que je l’ai entendue c’était il y a dix ans, et c’était la chanson préférée de ma concurrente. Je n’avais aucune chance.
Vous étiez-vous préparé d’une manière spéciale ?
L’essentiel c’était de regarder l’émission. En regardant l’émission on voit les vraies paroles, ça permet de mieux retenir et ça évite de faire du gloubi boulga de ce qu’on pense avoir entendu. Je m’étais aussi fait des petites playlists que j’écoutais en marchant.
Êtes-vous passionné de chanson française ?
Je chante sous la douche, j’aime tout ce qui est chanson française. Mais j’aime surtout l’émission : l’ambiance est cool, les musiciens sont géniaux, le format est génial.
Comment avez-vous fait pour vous inscrire alors que vous vivez aux Etats-Unis ?
J’ai commencé mes études en Suisse, ensuite j’ai passé un an en Erasmus à Londres et c’est là que j’ai découvert l’émission. Quand j’ai fini mon master j’ai travaillé un an à Paris. Du coup j’ai postulé, mais je n’ai pas été pris au casting. Il m’a fallu attendre six mois pour me représenter. A Rouen, j’ai passé un deuxième casting, je suis allé plus loin, mais ça n’est pas passé non plus. Et cette année, je suis revenu fêter Noël en France. Il y avait un casting à Caen. J’y suis retourné, je ne pensais pas que j’allais être pris. Après mon retour à Berkeley, aux Etats-Unis ça m’était sorti de la tête. Je suis revenu pour les 50 ans de ma mère fin mars. Le lendemain, ma mère recevait un texto pour moi. Le tournage des émissions avait lieu pendant toutes les deadlines de mes études donc j’ai refusé. J’ai dit que j’étais disponible en mai. Je suis venu pour une journée, et tout s’est enchaîné.
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— NOPLP Officiel (@NOPLPoff) July 3, 2018
Vous avez gagné 410.000 euros. Qu’allez-vous en faire ?
Au départ, j’avais des projets de moindre envergure parce que je ne pensais pas gagner autant. Je voulais faire un dîner avec les sans-abri à San Francisco, où j’habite, parce qu’il y en a beaucoup là-bas. J’ai aussi prévu de profiter en faisant de bons restos, des voyages en Iran, en Amérique du Sud… Je vais peut-être acheter un studio à Paris et le louer pour payer en partie mon loyer à Berkeley. Je suis en première année de thèse, et ça dure quatre ou cinq ans en tout. Ça va m’aider financièrement parce que j’ai un gros loyer aux Etats-Unis.
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