Le plus célèbre chef français laisse le monde de la gastronomie en deuil. Joël Robuchon est mort lundi 6 août à l’âge de 73 ans des suites d’un cancer, selon une porte-parole citée par l’agence Associated Press, ainsi que le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, confirmant une information du Figaro.
« Joël Robuchon, chef visionnaire et le plus étoilé au monde nous quitte aujourd’hui. De Paris à Shanghai, son savoir-faire érigé en art a fait rayonner</a> la gastronomie française et continuera d’inspirer la jeune génération de chefs », a déclaré M. Griveaux sur Twitter</a>.
Sacré « meilleur ouvrier de France » en 1976, « chef de l’année » en 1987 puis « cuisinier du siècle » en 1990, M. Robuchon était le chef qui détenait le plus d’étoiles au monde du guide Michelin.
Cet influant pionnier médiatique de la nouvelle cuisine et auteur d’ouvrages culinaires de référence laisse derrière lui un empire mondial de restaurants gastronomiques.
Une vocation dès l’enfance
A priori, rien ne destinait ce fils de maçon, né le 7 avril 1945 à Poitiers, à devenir</a> le chef le plus étoilé. C’est au petit séminaire de Mauléon, dans les Deux-Sèvres, où il entre à 12 ans pour devenir prêtre catholique, qu’il se découvre une passion pour la gastronomie en aidant en cuisine les religieuses. Il s’oriente finalement vers la gastronomie en tant qu’apprenti puis compagnon. Le début d’une longue ascension.
A 29 ans, il commence sa carrière en tant que chef de l’hôtel Concorde Lafayette dans le 17e arrondissement parisien, où il est sacré en 1976 meilleur ouvrier de France. Il devient ensuite chef de l’hôtel Nikko dans le 15e arrondissement, où il décroche ses deux premières étoiles au guide Michelin.
En 1981, il ouvre enfin son propre restaurant, Le Jamin, dans le 16e arrondissement parisien, pour lequel il décroche notamment les distinctions d’élite des trois étoiles au guide Michelin, de « chef de l’année » et de « cuisinier du siècle ». En 1994, il s’installe dans un restaurant portant son nom qui sera consacré par l’International Herald Tribune comme « meilleur restaurant du monde ».
Comme il l’avait annoncé, il rend son tablier à l’âge de 50 ans pour partir</a> en retraite et se consacrer</a> à la transmission de son savoir</a>, ainsi que le relate sa biographie en ligne. Il popularisera ensuite sa cuisine à la télévision, avec le célèbre rendez-vous « Bon appétit bien sûr », où il présente des recettes se voulant simples et peu chères, et accessibles au plus grand nombre.
Le concept novateurs des Ateliers
Des années durant lesquelles le chef étoilé se nourrit d’expériences culinaires à l’étranger, notamment au Japon et en Espagne. Autant de sources d’inspiration qui donneront naissance à un nouveau concept : L’Atelier, « où gastronomie rime avec convivialité ».
« L’idée m’en est venue dans les bars à tapas [en Espagne] dont j’apprécie la convivialité. Je cherchais une formule où il puisse se passer</a> quelque chose entre les clients et les cuisiniers », racontait le chef étoilé à L’Obs, lors de l’inauguration des premiers Ateliers de Tokyo puis de Paris, en 2003. Le concept était à l’époque totalement novateur, comme le rappelle Le Figaro : « Pas de réservation, de hauts tabourets autour d’un long comptoir en palissandre et un décor en bichromie rouge et noir imaginé par Pierre-Yves Rochon. Et, surtout, la surprise de petites assiettes époustouflantes, totalement maîtrisées, à partir de produits exceptionnels ».
Le succès est tel que les Ateliers se verront dupliqués sur bien des continents, de Las Vegas à Hongkong.
Read AgainLe plus célèbre chef français laisse le monde de la gastronomie en deuil. Joël Robuchon est mort lundi 6 août à l’âge de 73 ans des suites d’un cancer, selon une porte-parole citée par l’agence Associated Press, ainsi que le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, confirmant une information du Figaro.
« Joël Robuchon, chef visionnaire et le plus étoilé au monde nous quitte aujourd’hui. De Paris à Shanghai, son savoir-faire érigé en art a fait rayonner</a> la gastronomie française et continuera d’inspirer la jeune génération de chefs », a déclaré M. Griveaux sur Twitter</a>.
Sacré « meilleur ouvrier de France » en 1976, « chef de l’année » en 1987 puis « cuisinier du siècle » en 1990, M. Robuchon était le chef qui détenait le plus d’étoiles au monde du guide Michelin.
Cet influant pionnier médiatique de la nouvelle cuisine et auteur d’ouvrages culinaires de référence laisse derrière lui un empire mondial de restaurants gastronomiques.
Une vocation dès l’enfance
A priori, rien ne destinait ce fils de maçon, né le 7 avril 1945 à Poitiers, à devenir</a> le chef le plus étoilé. C’est au petit séminaire de Mauléon, dans les Deux-Sèvres, où il entre à 12 ans pour devenir prêtre catholique, qu’il se découvre une passion pour la gastronomie en aidant en cuisine les religieuses. Il s’oriente finalement vers la gastronomie en tant qu’apprenti puis compagnon. Le début d’une longue ascension.
A 29 ans, il commence sa carrière en tant que chef de l’hôtel Concorde Lafayette dans le 17e arrondissement parisien, où il est sacré en 1976 meilleur ouvrier de France. Il devient ensuite chef de l’hôtel Nikko dans le 15e arrondissement, où il décroche ses deux premières étoiles au guide Michelin.
En 1981, il ouvre enfin son propre restaurant, Le Jamin, dans le 16e arrondissement parisien, pour lequel il décroche notamment les distinctions d’élite des trois étoiles au guide Michelin, de « chef de l’année » et de « cuisinier du siècle ». En 1994, il s’installe dans un restaurant portant son nom qui sera consacré par l’International Herald Tribune comme « meilleur restaurant du monde ».
Comme il l’avait annoncé, il rend son tablier à l’âge de 50 ans pour partir</a> en retraite et se consacrer</a> à la transmission de son savoir</a>, ainsi que le relate sa biographie en ligne. Il popularisera ensuite sa cuisine à la télévision, avec le célèbre rendez-vous « Bon appétit bien sûr », où il présente des recettes se voulant simples et peu chères, et accessibles au plus grand nombre.
Le concept novateurs des Ateliers
Des années durant lesquelles le chef étoilé se nourrit d’expériences culinaires à l’étranger, notamment au Japon et en Espagne. Autant de sources d’inspiration qui donneront naissance à un nouveau concept : L’Atelier, « où gastronomie rime avec convivialité ».
« L’idée m’en est venue dans les bars à tapas [en Espagne] dont j’apprécie la convivialité. Je cherchais une formule où il puisse se passer</a> quelque chose entre les clients et les cuisiniers », racontait le chef étoilé à L’Obs, lors de l’inauguration des premiers Ateliers de Tokyo puis de Paris, en 2003. Le concept était à l’époque totalement novateur, comme le rappelle Le Figaro : « Pas de réservation, de hauts tabourets autour d’un long comptoir en palissandre et un décor en bichromie rouge et noir imaginé par Pierre-Yves Rochon. Et, surtout, la surprise de petites assiettes époustouflantes, totalement maîtrisées, à partir de produits exceptionnels ».
Le succès est tel que les Ateliers se verront dupliqués sur bien des continents, de Las Vegas à Hongkong.
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