Djamel Allam, un des principaux chanteurs kabyles, avec Idir et Lounis Ait Menguellet, est mort samedi à Paris des suites d’une longue maladie. Il avait 71 ans. « Je viens de recevoir une triste nouvelle, annoncé Azzedine Mihoubi, le ministre algérien de la Culture, sur Twitter. Le grand artiste algérien, l’un des maîtres de la chanson kabyle Djamel Allam est décédé après une logue maladie dans un hôpital parisien. »
Un grand artiste s'en va. pic.twitter.com/hXQHXDREA6
— azzedine mihoubi (@azzedinemihoub3) September 15, 2018
Une large audience à la chanson kabyle à l’étranger.
Porte-voix de la chanson algérienne à l’étranger, Djamel Allam a suivi ses premiers cours de musique au Conservatoire de Bejaia, à l’est d’Alger, au lendemain de l’indépendance du pays en 1962, avant d’entamer sa carrière en Algérie et à l’étranger. En 1967, alors qu’il était machiniste au théâtre du Gymnase à Paris, l’artiste a rencontré de grands noms de la chanson française : Brassens, Georges Moustaki, Léo Ferré et Bernard Lavilliers.
En 1973, il sort son premier album Mara-d youghal [Quand il reviendra], un de ses célèbres tubes avec lequel il a obtenu un grand succès, puis Les rêves du vent en 1978, Si Slimane en 1981 et Salimo quatre ans plus tard. En 2001, il sort Gouraya, du nom d’une montagne près de Béjaïa, produit par Safy Boutella qui fut en 1989 le coproducteur avec Martin Meissonnier du disque Katche, qui révéla Khaled.
Djamel Allam s’est produit sur de nombreuses scènes en Europe et en Amérique, et reste, pour les mélomanes, celui qui a donné, avec d’autres artistes, une large audience à la chanson kabyle moderne à l’étranger.
Read AgainDjamel Allam, un des principaux chanteurs kabyles, avec Idir et Lounis Ait Menguellet, est mort samedi à Paris des suites d’une longue maladie. Il avait 71 ans. « Je viens de recevoir une triste nouvelle, annoncé Azzedine Mihoubi, le ministre algérien de la Culture, sur Twitter. Le grand artiste algérien, l’un des maîtres de la chanson kabyle Djamel Allam est décédé après une logue maladie dans un hôpital parisien. »
Un grand artiste s'en va. pic.twitter.com/hXQHXDREA6
— azzedine mihoubi (@azzedinemihoub3) September 15, 2018
Une large audience à la chanson kabyle à l’étranger.
Porte-voix de la chanson algérienne à l’étranger, Djamel Allam a suivi ses premiers cours de musique au Conservatoire de Bejaia, à l’est d’Alger, au lendemain de l’indépendance du pays en 1962, avant d’entamer sa carrière en Algérie et à l’étranger. En 1967, alors qu’il était machiniste au théâtre du Gymnase à Paris, l’artiste a rencontré de grands noms de la chanson française : Brassens, Georges Moustaki, Léo Ferré et Bernard Lavilliers.
En 1973, il sort son premier album Mara-d youghal [Quand il reviendra], un de ses célèbres tubes avec lequel il a obtenu un grand succès, puis Les rêves du vent en 1978, Si Slimane en 1981 et Salimo quatre ans plus tard. En 2001, il sort Gouraya, du nom d’une montagne près de Béjaïa, produit par Safy Boutella qui fut en 1989 le coproducteur avec Martin Meissonnier du disque Katche, qui révéla Khaled.
Djamel Allam s’est produit sur de nombreuses scènes en Europe et en Amérique, et reste, pour les mélomanes, celui qui a donné, avec d’autres artistes, une large audience à la chanson kabyle moderne à l’étranger.
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