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«Gilets jaunes»: pour Bernard Lavilliers, le mouvement «vire au poujadisme» - Le Figaro

D’abord soutien des manifestants en colère, le chanteur de 72 ans a exprimé ses réserves quant à l’avenir du mouvement dans une interview accordée à Paris Match. L’interprète d’On The Road Again y voit du corporatisme réactionnaire et craint un rapprochement avec le Rassemblement national.

«On the road again»: c’est la route de l’Amérique du Sud qu’arpente Bernard Lavilliers depuis la fin de sa tournée. À Buenos Aires, le chanteur de 72 ans prépare son 22e album studio. Sous le soleil argentin, l’interprète de San Salvador suit l’actualité des «gilets jaunes» d‘un œil attentif, comme il l’explique dans une interview accordée à Paris Match . «Au début, j’ai signé derrière eux, avoue-t-il. Mais là, ça vire au poujadisme. Et on sait où le poujadisme mène: au Front national.»

Étonnant, l’«anar» revendiqué, glisse même quelques remarques positives envers Emmanuel Macron. «À part lui, je ne vois aucune autre alternative», précise-t-il à nos confrères, tout en conservant une certaine distance vis-à-vis de la politique. «Je n’ai jamais soutenu qui que ce soit, clame le chanteur à la boucle d’oreille. Je chante dans les usines, c’est tout. Je suis un anarchiste, je suis du côté des syndicats. Jamais tu ne me verras du côté des hommes politiques.»

» LIRE AUSSI - Bernard Lavilliers: «Nuit Debout se réclame d’une forme d’anarchie»

Quelques mois avant la dernière élection présidentielle, le chanteur avait taclé François Hollande, dont le quinquennat l’avait grandement déçu. Il avait apporté son soutien à Jean-Luc Mélenchon, expliquant qu’il voterait pour le candidat de la France insoumise. «Je préfère me définir comme un artiste dégagé, avec de l’humour, de l’ironie et de la poésie, avait-il ajouté, précisant que ses chansons n’étaient pas «des tracts de la CGT».

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D’abord soutien des manifestants en colère, le chanteur de 72 ans a exprimé ses réserves quant à l’avenir du mouvement dans une interview accordée à Paris Match. L’interprète d’On The Road Again y voit du corporatisme réactionnaire et craint un rapprochement avec le Rassemblement national.

«On the road again»: c’est la route de l’Amérique du Sud qu’arpente Bernard Lavilliers depuis la fin de sa tournée. À Buenos Aires, le chanteur de 72 ans prépare son 22e album studio. Sous le soleil argentin, l’interprète de San Salvador suit l’actualité des «gilets jaunes» d‘un œil attentif, comme il l’explique dans une interview accordée à Paris Match . «Au début, j’ai signé derrière eux, avoue-t-il. Mais là, ça vire au poujadisme. Et on sait où le poujadisme mène: au Front national.»

Étonnant, l’«anar» revendiqué, glisse même quelques remarques positives envers Emmanuel Macron. «À part lui, je ne vois aucune autre alternative», précise-t-il à nos confrères, tout en conservant une certaine distance vis-à-vis de la politique. «Je n’ai jamais soutenu qui que ce soit, clame le chanteur à la boucle d’oreille. Je chante dans les usines, c’est tout. Je suis un anarchiste, je suis du côté des syndicats. Jamais tu ne me verras du côté des hommes politiques.»

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Quelques mois avant la dernière élection présidentielle, le chanteur avait taclé François Hollande, dont le quinquennat l’avait grandement déçu. Il avait apporté son soutien à Jean-Luc Mélenchon, expliquant qu’il voterait pour le candidat de la France insoumise. «Je préfère me définir comme un artiste dégagé, avec de l’humour, de l’ironie et de la poésie, avait-il ajouté, précisant que ses chansons n’étaient pas «des tracts de la CGT».

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