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Les gouaches de Martine font s'envoler les enchères - RTBF

Après Martine à la ferme et Martine à la mer, Martine en salle des ventes. 27 illustrations de la bande dessinée créée en 1954 à l'initiative de l’éditeur belge Casterman ont été vendues aux enchères ce samedi à Paris, au sein des locaux d’Artcurial.

Les 27 gouaches proviennent directement de la collection de la famille du dessinateur belge de Martine, Marcel Marlier, né en 1930 à Herseaux (Mouscron), ayant longtemps vécu à Froyennes (Tournai), et décédé à Tournai en 2011.

Martine, c’est plus de 100 millions d'albums vendus dans le monde. Des albums traduits dans une trentaine de langues.

Et ce samedi à Paris, l’héroïne de l’illustrateur Marcel Marlier et du scénariste Gilbert Delahaye a continué à affoler les compteurs. Les enchères se sont littéralement envolées. Les dessins ont été vendus entre 7.800 et 48.100 euros, pour un total de 559.000 euros, alors qu’ils avaient été estimés entre 4.000 et 7.000 euros, pour un total de 117.000 euros.

Parmi les acheteurs, Jean-Pierre Lutgen, de Bastogne. L’homme d’affaires belge a acquis plusieurs gouaches. "J’ai un coup de cœur pour l’œuvre de Marcel Marlier. C’est un environnement magique. Martine, c’est une jeune fille qui voyage, qui fait du ski, qui fait de la danse... Ce sont de vraies belles histoires."  

Et Jean-Pierre Lutgen d’ajouter : "Et puis, comme je suis belge, ça permettra de conserver des œuvres de Marcel Marlier en Belgique et d’éviter ainsi qu’elles ne soient dispersées."

Le fils de Marcel Marlier, François, a assisté, ému, à la vente aux enchères. "C’est un déchirement pour moi de voir ces œuvres partir. C’est une partie de moi-même qui s’envole. Mais c’est agréable de voir toutes ces personnes qui continuent à s’enthousiasmer pour les dessins de mon papa. Les dessins, les croquis de mon père vont continuer à donner plein de bonheur."

Pour Eric Leroy, expert en bande dessinée chez Artcurial, chaque gouache est un chef-d’œuvre. "Ce sont des œuvres vivantes, par les expressions et les mouvements des personnages. Par leurs sourires. Les couleurs sont également magnifiques et la technique est parfaitement maîtrisée. Ces gouaches, ce sont à chaque fois des petites saynètes vivantes."

C’est la première fois que des illustrations de Martine sont vendues aux enchères. "C’est une vente inédite et je pense que c’est très important parce qu’un artiste qui est absent du marché de l’art meurt petit à petit aujourd’hui dans ce monde de l’image", souligne Eric Leroy. "Et la famille de Marcel Marlier a compris cela. Et puis, cette vente fait également plaisir aux collectionneurs qui vont chérir ces gouaches, qui vont en prendre soin."

La famille de Marcel Marlier n’exclut d’ailleurs pas de vendre d’autres dessins originaux de Martine.

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Parmi les acheteurs, Jean-Pierre Lutgen, de Bastogne. L’homme d’affaires belge a acquis plusieurs gouaches. "J’ai un coup de cœur pour l’œuvre de Marcel Marlier. C’est un environnement magique. Martine, c’est une jeune fille qui voyage, qui fait du ski, qui fait de la danse... Ce sont de vraies belles histoires."  

Et Jean-Pierre Lutgen d’ajouter : "Et puis, comme je suis belge, ça permettra de conserver des œuvres de Marcel Marlier en Belgique et d’éviter ainsi qu’elles ne soient dispersées."

Le fils de Marcel Marlier, François, a assisté, ému, à la vente aux enchères. "C’est un déchirement pour moi de voir ces œuvres partir. C’est une partie de moi-même qui s’envole. Mais c’est agréable de voir toutes ces personnes qui continuent à s’enthousiasmer pour les dessins de mon papa. Les dessins, les croquis de mon père vont continuer à donner plein de bonheur."

Pour Eric Leroy, expert en bande dessinée chez Artcurial, chaque gouache est un chef-d’œuvre. "Ce sont des œuvres vivantes, par les expressions et les mouvements des personnages. Par leurs sourires. Les couleurs sont également magnifiques et la technique est parfaitement maîtrisée. Ces gouaches, ce sont à chaque fois des petites saynètes vivantes."

C’est la première fois que des illustrations de Martine sont vendues aux enchères. "C’est une vente inédite et je pense que c’est très important parce qu’un artiste qui est absent du marché de l’art meurt petit à petit aujourd’hui dans ce monde de l’image", souligne Eric Leroy. "Et la famille de Marcel Marlier a compris cela. Et puis, cette vente fait également plaisir aux collectionneurs qui vont chérir ces gouaches, qui vont en prendre soin."

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