- Trois jours après l’explosion survenue à Lyon, quatre personnes ont été interpellées ce lundi, dont l’homme suspecté d’avoir posé l’engin explosif rue Victor-Hugo.
- Parmi les trois autres personnes placées en garde à vue, le frère, le père et la mère du suspect, un étudiant en informatique de 24 ans.
- Treize personnes, dont une fillette de 10 ans, ont été blessées dans l’explosion.
Trois jours après l'explosion d’un colis piégé rue Victor-Hugo à Lyon, quatre personnes ont été interpellées et placées en garde à vue ce lundi. 20 Minutes fait le point sur l’enquête après cette série d’arrestations.
Selon le maire de Lyon Gérard Collomb interrogé par 20 Minutes, c’est l’exploitation des images de vidéosurveillance qui a permis de remonter rapidement jusqu’au suspect numéro 1 : un jeune homme de 24 ans, étudiant en informatique.
Un étudiant en informatique soupçonné d’avoir posé le colis piégé interpellé
Le suspect a été interpellé ce lundi 27 mai à 9h55, sur le boulevard Yves-Farge à Gerland dans le VII arrondissement de Lyon, à sa descente du bus. Surveillé depuis dimanche, le jeune homme a été filé depuis son domicile par les enquêteurs. Il a été interpellé sur la voie publique car les policiers redoutaient que du TATP – un explosif instable – se trouve dans son appartement, confie à 20 Minutes une source proche du dossier.
Le jeune homme d’origine algérienne, inconnu des services de police et domicilié à Oullins, serait scolarisé dans une école d'informatique. « C’est pour cela sans doute qu’il avait une maîtrise assez forte du dispositif de mise à feu qui nous surprenait un peu. C’était assez technique. Mais évidemment, s’il est étudiant en informatique, il pouvait avoir des connaissances dans ce domaine », indique Gérard Collomb.
Citée ce lundi matin par plusieurs sources, Epitech a assuré que l'étudiant en question n'avait jamais mis les pieds au sein de son école située près de la place Jean Macé. Le suspect aurait cherché à rentrer au sein de l'établissement à la rentrée 2017. Mais sa demande de visa pour la France n'ayant pas été acceptée, il avait annulé son inscription à l'école et ne s'y est donc jamais rendu, a-t-on appris auprès de la direction et d'étudiants de l'école.
Le mis en cause, en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire à Lyon, est auditionné depuis ce lundi matin. Pour l’heure, rien n’a filtré sur ses motivations.
Le frère et la mère du suspect également placés en garde à vue
Peu après l’interpellation du suspect numéro 1, un autre homme a été interpellé ce lundi. Ce garçon de 17 ans, scolarisé au lycée Ampère, dans le IIe arrondissement, est le frère de l’étudiant en informatique, confirme une source proche du dossier à 20 Minutes. La mère et le père du principal suspect ont également été arrêtés à Lyon dans le cadre de cette enquête pour « faits de terrorisme » ouverte par le parquet de Paris.
Selon l’AFP, la sœur de l’étudiant est également entendue par les services de police, dans le cadre d’une audition libre. « Les policiers du Raid et les sapeurs-pompiers du Rhône mènent actuellement une perquisition à Oullins au domicile de l’auteur présumé des faits », a précisé Gérard Collomb ce lundi midi.
Le suspect retrouvé grâce à la vidéosurveillance
Deux appels à témoins avaient été lancés par la police nationale, vendredi et samedi, pour identifier le poseur de bombe, filmé le soir de l’explosion par les images de vidéosurveillance. Des images de piètre qualité qui ont été vivement critiquées ce week-end. Pourtant, rappelle le maire de Lyon, c’est grâce à la vidéosurveillance que les enquêteurs ont pu remonter jusqu’au suspect. « Si vous n’aviez pas une image très nette, c’est parce qu’il s’agissait d’une photo prise par smartphone des écrans de vidéosurveillance », explique Gérard Collomb, qui assure que la vidéo analysée offrait en réalité une vision très claire du suspect.
« Nos opérateurs ont travaillé tout le week-end. On avait perdu la trace du suspect vers la piscine du Rhône. On a vérifié toutes les caméras du secteur pour le repérer de nouveau puis le suivre en direction de la Confluence puis en direction de la Mulatière. C’est grâce à ce travail minutieux qu’on a pu remonter jusqu’à lui », ajoute l’édile.
Une enquête pour « faits de terrorisme »
Vendredi, après l’explosion, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour « tentative d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Peu après les faits, Emmanuel Macron avait évoqué une « attaque » à Lyon avant de déplorer plus prudemment dans un tweet publié dans la soirée la « violence » s’étant abattue sur Lyon. La ministre de la Justice avait souligné vendredi soir qu’il était trop tôt pour évoquer « un acte terroriste ».
Ce lundi, après la série d’interpellations, la volonté d’attentat fait peu de doute selon Gérard Collomb. « Je crois que maintenant, après l’arrestation du suspect, on peut sans doute caractériser l’enquête comme étant menée pour terrorisme. Le fait que le parquet de Paris se soit saisi de l’enquête et continue de s’en saisir montre sans doute qu’on était bien devant une volonté d’attentat », ajoute l’ancien ministre de l’Intérieur.
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- Parmi les trois autres personnes placées en garde à vue, le frère, le père et la mère du suspect, un étudiant en informatique de 24 ans.
- Treize personnes, dont une fillette de 10 ans, ont été blessées dans l’explosion.
Trois jours après l'explosion d’un colis piégé rue Victor-Hugo à Lyon, quatre personnes ont été interpellées et placées en garde à vue ce lundi. 20 Minutes fait le point sur l’enquête après cette série d’arrestations.
Selon le maire de Lyon Gérard Collomb interrogé par 20 Minutes, c’est l’exploitation des images de vidéosurveillance qui a permis de remonter rapidement jusqu’au suspect numéro 1 : un jeune homme de 24 ans, étudiant en informatique.
Un étudiant en informatique soupçonné d’avoir posé le colis piégé interpellé
Le suspect a été interpellé ce lundi 27 mai à 9h55, sur le boulevard Yves-Farge à Gerland dans le VII arrondissement de Lyon, à sa descente du bus. Surveillé depuis dimanche, le jeune homme a été filé depuis son domicile par les enquêteurs. Il a été interpellé sur la voie publique car les policiers redoutaient que du TATP – un explosif instable – se trouve dans son appartement, confie à 20 Minutes une source proche du dossier.
Le jeune homme d’origine algérienne, inconnu des services de police et domicilié à Oullins, serait scolarisé dans une école d'informatique. « C’est pour cela sans doute qu’il avait une maîtrise assez forte du dispositif de mise à feu qui nous surprenait un peu. C’était assez technique. Mais évidemment, s’il est étudiant en informatique, il pouvait avoir des connaissances dans ce domaine », indique Gérard Collomb.
Citée ce lundi matin par plusieurs sources, Epitech a assuré que l'étudiant en question n'avait jamais mis les pieds au sein de son école située près de la place Jean Macé. Le suspect aurait cherché à rentrer au sein de l'établissement à la rentrée 2017. Mais sa demande de visa pour la France n'ayant pas été acceptée, il avait annulé son inscription à l'école et ne s'y est donc jamais rendu, a-t-on appris auprès de la direction et d'étudiants de l'école.
Le mis en cause, en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire à Lyon, est auditionné depuis ce lundi matin. Pour l’heure, rien n’a filtré sur ses motivations.
Le frère et la mère du suspect également placés en garde à vue
Peu après l’interpellation du suspect numéro 1, un autre homme a été interpellé ce lundi. Ce garçon de 17 ans, scolarisé au lycée Ampère, dans le IIe arrondissement, est le frère de l’étudiant en informatique, confirme une source proche du dossier à 20 Minutes. La mère et le père du principal suspect ont également été arrêtés à Lyon dans le cadre de cette enquête pour « faits de terrorisme » ouverte par le parquet de Paris.
Selon l’AFP, la sœur de l’étudiant est également entendue par les services de police, dans le cadre d’une audition libre. « Les policiers du Raid et les sapeurs-pompiers du Rhône mènent actuellement une perquisition à Oullins au domicile de l’auteur présumé des faits », a précisé Gérard Collomb ce lundi midi.
Le suspect retrouvé grâce à la vidéosurveillance
Deux appels à témoins avaient été lancés par la police nationale, vendredi et samedi, pour identifier le poseur de bombe, filmé le soir de l’explosion par les images de vidéosurveillance. Des images de piètre qualité qui ont été vivement critiquées ce week-end. Pourtant, rappelle le maire de Lyon, c’est grâce à la vidéosurveillance que les enquêteurs ont pu remonter jusqu’au suspect. « Si vous n’aviez pas une image très nette, c’est parce qu’il s’agissait d’une photo prise par smartphone des écrans de vidéosurveillance », explique Gérard Collomb, qui assure que la vidéo analysée offrait en réalité une vision très claire du suspect.
« Nos opérateurs ont travaillé tout le week-end. On avait perdu la trace du suspect vers la piscine du Rhône. On a vérifié toutes les caméras du secteur pour le repérer de nouveau puis le suivre en direction de la Confluence puis en direction de la Mulatière. C’est grâce à ce travail minutieux qu’on a pu remonter jusqu’à lui », ajoute l’édile.
Une enquête pour « faits de terrorisme »
Vendredi, après l’explosion, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour « tentative d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Peu après les faits, Emmanuel Macron avait évoqué une « attaque » à Lyon avant de déplorer plus prudemment dans un tweet publié dans la soirée la « violence » s’étant abattue sur Lyon. La ministre de la Justice avait souligné vendredi soir qu’il était trop tôt pour évoquer « un acte terroriste ».
Ce lundi, après la série d’interpellations, la volonté d’attentat fait peu de doute selon Gérard Collomb. « Je crois que maintenant, après l’arrestation du suspect, on peut sans doute caractériser l’enquête comme étant menée pour terrorisme. Le fait que le parquet de Paris se soit saisi de l’enquête et continue de s’en saisir montre sans doute qu’on était bien devant une volonté d’attentat », ajoute l’ancien ministre de l’Intérieur.
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