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« L’Amour est dans le pré » : Comment M6 a protégé les agriculteurs de la quatorzième saison - 20 Minutes

Karine Le Marchand, animatrice de «L'Amour est dans le pré». — Philippe QUAISSE / PASCO AND CO / M6
  • Le premier épisode de la quatorzième saison de « L’amour est dans le pré » est diffusé ce lundi, à 21h05, sur M6.
  • Les dix agriculteurs et trois agricultrices se sont particulièrement investis émotionnellement dans leur recherche de l’âme sœur. Certains d’entre eux ont eu un parcours sentimental chaotique.
  • Afin que les candidats célibataires vivent l’aventure le plus sereinement possible, M6 et la production ont pris plusieurs dispositions, telles qu’un tri scrupuleux des courriers des prétendants ou la possibilité d’entrer en contact avec la psychologue avant même de prendre connaissance des lettres.

« Au début, je me suis dit : "Mais qu’est-ce qu’ils sont sérieux tous !" D’ailleurs, ils n’ont pas fait la bringue la veille de la remise du courrier. Ils étaient tous focalisés sur leur objectif et tous extrêmement engagés. » Le constat, signé Karine Le Marchand, donne le ton de la quatorzième saison de L’Amour est dans le pré, qui commence ce lundi, à 21h05 sur M6.

Si l’animatrice entremetteuse, prend le soin de préciser qu’« heureusement, ça rigole aussi », les treize agriculteurs – dix hommes et trois femmes – qui se sont lancés dans l’aventure pour trouver l’âme sœur ne l’ont pas fait à la légère.

« Ils avaient conscience d’avoir besoin de l’émission pour rencontrer quelqu’un »

« Il y avait des enjeux très forts. Sur la quasi-totalité du casting, que ce soit pour des questions de géographie, de tempérament ou d’expérience, je crois qu’ils avaient besoin de l’émission pour rencontrer quelqu’un et ils en avaient tous conscience », souligne Karine Le Marchand.

Laurent, éleveur de 41 ans, n’a rencontré personne depuis six ans. Il raconte s’être « renfermé » après son divorce : « Je n’ai pas provoqué beaucoup d’opportunités pour sortir. Je me suis mis beaucoup à l’écart. La solitude me pesait. Je ne savais plus si j’allais connaître à nouveau l’amour au jour », résume ce père de deux enfants qui, avec sa sensibilité à fleur de peau, ne devrait pas manquer d’émouvoir téléspectateurs et téléspectatrices au fil des épisodes. Inviter des prétendantes et, surtout, des caméras, chez lui, dans la Nièvre, n’était pas une évidence. « C’est une démarche qui n’est pas facile », note-t-il. L’une de ses amies, assistante sociale, l’a finalement motivé et convaincu de contacter M6.

Son de cloche similaire du côté de Charles-Henri, céréalier du Pas-de-Calais, et papa récemment séparé de la mère de sa fille. S’il a sauté le pas, ce n’était pas simplement pour tenter le coup, quitte à ce que cela ne fonctionne pas. Il a rejoint L’amour est dans le pré avec la ferme volonté d’y trouver l’âme sœur. « On ne fait pas un programme comme ça, on n’affiche pas sa vie privée sur la place publique pour rien. C’est qu’il y a une motivation et un but derrière », déclare le trentenaire avec solennité. Lors de l’étape du speed dating, même s’il a essayé de « ne pas trop psychoter », il avait l’impression d’avoir « une grosse pression sur les épaules », car « c’est à ce moment-là qu’il faut cerner la bonne personne ».

« Tu ne leur donnes pas la lettre d’une fille qui se pavane sur Instagram »

La production assure avoir tout mis en œuvre pour garantir le maximum de sérénité aux agriculteurs célibataires. « Il n’y a pas eu énormément de courrier. On a été très vigilants dans la sélection, révèle Karine Le Marchand. Quand tu as un Didier – un éleveur aveyronnais de 57 ans qui n’a jamais eu de relations amoureuses – ou un Laurent, tu ne leur donnes pas la lettre d’une fille qui se pavane sur Instagram. » Une manière de dire que s’il y avait un doute sur la sincérité des prétendants, leurs candidatures étaient écartées pour éviter celles et ceux qui auraient surtout été motivés par l’envie de passer à la télé.

Parmi les agriculteurs en quête de l’amour dans cette nouvelle saison, certains avaient « peu, voir pas d’expérience sexuelle », rappelle l’animatrice. « On avait vraiment conscience que, si ça ne marchait pas avec nous, comme ils ne croisent pas beaucoup de personnes, cela aurait pu avoir un impact plus dur. Inconsciemment, peut-être, on a fait plus gaffe », suggère-t-elle.

« Cette aventure redonne la confiance en soi qu’on avait perdue »

C’est ainsi que, « pour la première fois » depuis le lancement de l’émission en 2006, les agriculteurs ont pu avoir recours à une psychologue avant même la remise du courrier alors que, jusqu’ici, elle n’était à l’écoute des participants qu’après cette étape. « Je ne citerai pas de nom, mais, cette année, plusieurs ont eu besoin de se faire accompagner pour ne pas se tromper d’attitude, ne pas choisir la mauvaise personne », glisse Karine Le Marchand.

Laurent confie avoir eu « l’appréhension de savoir [s’il allait] être à la hauteur ». Bernadette, alias « Dédette », vachère nordiste de 57 ans, a vécu un divorce difficile. « Je me disais que personne ne viendrait plus habiter chez moi. Je n’y croyais pas », se souvient-elle. Participer à L’amour est dans le pré a contribué à sa catharsis. « Cette aventure redonne la confiance en soi qu’on avait perdue après des déceptions, affirme-t-elle. C’est ça le plus important. »

20 secondes de contexte

La totalité des citations de l’article ont été recueillies début juillet, lors de la conférence de presse de présentation de la quatorzième saison de L’amour est dans le pré. Karine Le Marchand et quatre des agriculteurs participant au programme (Bernadette, Charles-Henri, Didier et Laurent) ont répondu aux questions des journalistes lors de deux sessions de tables rondes.

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Karine Le Marchand, animatrice de «L'Amour est dans le pré». — Philippe QUAISSE / PASCO AND CO / M6
  • Le premier épisode de la quatorzième saison de « L’amour est dans le pré » est diffusé ce lundi, à 21h05, sur M6.
  • Les dix agriculteurs et trois agricultrices se sont particulièrement investis émotionnellement dans leur recherche de l’âme sœur. Certains d’entre eux ont eu un parcours sentimental chaotique.
  • Afin que les candidats célibataires vivent l’aventure le plus sereinement possible, M6 et la production ont pris plusieurs dispositions, telles qu’un tri scrupuleux des courriers des prétendants ou la possibilité d’entrer en contact avec la psychologue avant même de prendre connaissance des lettres.

« Au début, je me suis dit : "Mais qu’est-ce qu’ils sont sérieux tous !" D’ailleurs, ils n’ont pas fait la bringue la veille de la remise du courrier. Ils étaient tous focalisés sur leur objectif et tous extrêmement engagés. » Le constat, signé Karine Le Marchand, donne le ton de la quatorzième saison de L’Amour est dans le pré, qui commence ce lundi, à 21h05 sur M6.

Si l’animatrice entremetteuse, prend le soin de préciser qu’« heureusement, ça rigole aussi », les treize agriculteurs – dix hommes et trois femmes – qui se sont lancés dans l’aventure pour trouver l’âme sœur ne l’ont pas fait à la légère.

« Ils avaient conscience d’avoir besoin de l’émission pour rencontrer quelqu’un »

« Il y avait des enjeux très forts. Sur la quasi-totalité du casting, que ce soit pour des questions de géographie, de tempérament ou d’expérience, je crois qu’ils avaient besoin de l’émission pour rencontrer quelqu’un et ils en avaient tous conscience », souligne Karine Le Marchand.

Laurent, éleveur de 41 ans, n’a rencontré personne depuis six ans. Il raconte s’être « renfermé » après son divorce : « Je n’ai pas provoqué beaucoup d’opportunités pour sortir. Je me suis mis beaucoup à l’écart. La solitude me pesait. Je ne savais plus si j’allais connaître à nouveau l’amour au jour », résume ce père de deux enfants qui, avec sa sensibilité à fleur de peau, ne devrait pas manquer d’émouvoir téléspectateurs et téléspectatrices au fil des épisodes. Inviter des prétendantes et, surtout, des caméras, chez lui, dans la Nièvre, n’était pas une évidence. « C’est une démarche qui n’est pas facile », note-t-il. L’une de ses amies, assistante sociale, l’a finalement motivé et convaincu de contacter M6.

Son de cloche similaire du côté de Charles-Henri, céréalier du Pas-de-Calais, et papa récemment séparé de la mère de sa fille. S’il a sauté le pas, ce n’était pas simplement pour tenter le coup, quitte à ce que cela ne fonctionne pas. Il a rejoint L’amour est dans le pré avec la ferme volonté d’y trouver l’âme sœur. « On ne fait pas un programme comme ça, on n’affiche pas sa vie privée sur la place publique pour rien. C’est qu’il y a une motivation et un but derrière », déclare le trentenaire avec solennité. Lors de l’étape du speed dating, même s’il a essayé de « ne pas trop psychoter », il avait l’impression d’avoir « une grosse pression sur les épaules », car « c’est à ce moment-là qu’il faut cerner la bonne personne ».

« Tu ne leur donnes pas la lettre d’une fille qui se pavane sur Instagram »

La production assure avoir tout mis en œuvre pour garantir le maximum de sérénité aux agriculteurs célibataires. « Il n’y a pas eu énormément de courrier. On a été très vigilants dans la sélection, révèle Karine Le Marchand. Quand tu as un Didier – un éleveur aveyronnais de 57 ans qui n’a jamais eu de relations amoureuses – ou un Laurent, tu ne leur donnes pas la lettre d’une fille qui se pavane sur Instagram. » Une manière de dire que s’il y avait un doute sur la sincérité des prétendants, leurs candidatures étaient écartées pour éviter celles et ceux qui auraient surtout été motivés par l’envie de passer à la télé.

Parmi les agriculteurs en quête de l’amour dans cette nouvelle saison, certains avaient « peu, voir pas d’expérience sexuelle », rappelle l’animatrice. « On avait vraiment conscience que, si ça ne marchait pas avec nous, comme ils ne croisent pas beaucoup de personnes, cela aurait pu avoir un impact plus dur. Inconsciemment, peut-être, on a fait plus gaffe », suggère-t-elle.

« Cette aventure redonne la confiance en soi qu’on avait perdue »

C’est ainsi que, « pour la première fois » depuis le lancement de l’émission en 2006, les agriculteurs ont pu avoir recours à une psychologue avant même la remise du courrier alors que, jusqu’ici, elle n’était à l’écoute des participants qu’après cette étape. « Je ne citerai pas de nom, mais, cette année, plusieurs ont eu besoin de se faire accompagner pour ne pas se tromper d’attitude, ne pas choisir la mauvaise personne », glisse Karine Le Marchand.

Laurent confie avoir eu « l’appréhension de savoir [s’il allait] être à la hauteur ». Bernadette, alias « Dédette », vachère nordiste de 57 ans, a vécu un divorce difficile. « Je me disais que personne ne viendrait plus habiter chez moi. Je n’y croyais pas », se souvient-elle. Participer à L’amour est dans le pré a contribué à sa catharsis. « Cette aventure redonne la confiance en soi qu’on avait perdue après des déceptions, affirme-t-elle. C’est ça le plus important. »

20 secondes de contexte

La totalité des citations de l’article ont été recueillies début juillet, lors de la conférence de presse de présentation de la quatorzième saison de L’amour est dans le pré. Karine Le Marchand et quatre des agriculteurs participant au programme (Bernadette, Charles-Henri, Didier et Laurent) ont répondu aux questions des journalistes lors de deux sessions de tables rondes.

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