
« Ça, chapitre deux » : Il revient plus dangereux que jamais
Il y a vingt-sept ans, Beverly, Bill, Ben, Mike, Richie, Eddie et Stanley, souffre-douleurs de leur collège, s’étaient réunis pour former le club des Ratés. À l’époque, ces enfants mal-aimés voulaient se débarrasser du Grippe-Sou, un sinistre clown métamorphe qui dévorait les enfants de Derry, leur village. Ils pensaient avoir mené à bien leur mission. Or, la créature, qui émerge des égouts pour attraper ses proies, est de retour, bien décidée à se venger. Ensemble, les enfants, désormais adultes, vont tout tenter pour mettre hors d’état de nuire le clown qui a visiblement appris de ses erreurs…
Ça, chapitre 2 est la suite de Ça, adapté du célèbre roman du même nom de Stephen King. L’ouvrage avait déjà été transposé à l’écran via le téléfilm à succès Ça – Il est revenu réalisé par Tommy Lee Wallace et diffusé en deux parties, en 1990 aux États-Unis et en 1993 en France. Le metteur en scène Andy Muschietti explique : « Le livre fait plus de 1 100 pages et notre premier film en couvre peut-être 300. On avait conscience que la conclusion allait être un récit bien plus important avec deux fois plus de personnages, puisqu’on y verrait les Ratés ados et adultes. Mais le film va bien plus loin encore : il a plus d’envergure et de densité et il est plus effrayant. C’est une aventure d’un tout autre calibre. »
Pour les besoins de ce deuxième opus, qui passe constamment de l’année 1989 à l’époque actuelle, la production a intégré des décors et des lieux de tournage déjà utilisés dans Ça et a accentué les contrastes pour qu’ils n’aient pas la même allure à vingt-sept ans d’écart. Le directeur de la photographie s’est référé au premier chapitre pour assurer une continuité esthétique entre les deux opus et faire en sorte que les images du film d’origine s’intègrent aux flashback venant d’être tournés. À l’inverse, les scènes contemporaines qui dégageaient une atmosphère qui leur était propre ont été traitées pour différencier chaque époque.
Une suite complémentaire, plus laborieuse, qui gagne en spectaculaire ce qu’elle perd en émotions.
« Deux moi » : Le bonheur pourrait être au coin de la rue
Rémy et Mélanie, deux trentenaires parisiens, vivent dans le même quartier. Ils ont beau être jeunes, ils souffrent tous les deux d’une grande solitude, d’un manque d'épanouissement et de reconnaissance au travail.
Ils passent leur temps sur les réseaux sociaux et les sites de rencontres, mais peinent à faire une belle rencontre. Ils s'en plaignent à leurs amis et surtout à leur psychologue respectif. Rémy et Mélanie pourraient se croiser, notamment dans l'épicerie de leur quartier, dirigée par un patron haut en couleur...
Cédric Klapisch a cherché à parler de ce nouveau Paris moderne et positif, beaucoup plus familial et pacifique que ce que les gens pensent. « J’ai eu besoin d’enquêter, de me promener dans des nouveaux coins comme le bassin de la Villette, de voir que le Stalingrad que je connaissais bien n’était déjà plus le Stalingrad d’il y a cinq ou dix ans… Ou encore la Goutte d’Or qui ne s’est pas simplement « boboïsée » parce qu’y vivent encore les communautés africaines, maghrébines, antillaises ou d’ailleurs, et de nouvelles générations… Les Indiens qui sont à Porte de la Chapelle, des Asiatiques également… Et la population dite bobo, composée en général de gens que ça ne gêne pas de vivre avec ce mélange. » confie le réalisateur.
Le portrait réussi d’une jeunesse désenchantée.
« Tu mérites un amour » : En perdition face au deuil d’une histoire d’amour
Lila traverse un moment difficile de sa vie, car elle vient de découvrir que son petit ami, Rémi, la trompe. Rémi part en vacances en Bolivie, non sans avoir auparavant téléchargé une application de rencontres.
De nouveau célibataire, Lila tente de trouver du réconfort auprès de sa bande d’amis proches, qui lui prodiguent des conseils, parfois bons, parfois mauvais, sur la manière dont elle pourrait se reconstruire après cette relation toxique.
Hafsia Herzi n’a pas eu le choix que d’interpréter elle-même Lila, le personnage principal. « Le film étant auto-financé (j’en suis la productrice !), je ne pouvais demander aux équipes de travailler bénévolement trois semaines d’affilée. On a donc tourné cinq jours par mois. Et sur quelle comédienne pouvais-je compter avec une telle organisation ? Moi, oui. C’était plus simple. Je l’ai produit avec mon argent. Et je me suis débrouillé avec les commerçants, les hôteliers, les restaurateurs… Tout le monde était adorable. J’aurais pu demander des financements, des aides… mais je ne voulais pas perdre de temps. J’avais envie de réunir une troupe et de réussir un défi personnel. »
Autour du thème universel du deuil amoureux, Hafsia Herzi réalise un premier long-métrage tendre et léger.
« Music of my life » : Une ode à la liberté
En 1987, Javed, adolescent anglais d’origine pakistanaise, vit dans une famille attachée aux traditions. Il voudrait être écrivain, mais son père s'y oppose, arguant que ce n'est pas un métier. Or, Javed ne veut pas abandonner son rêve.
Un ami lui fait bientôt découvrir Bruce Springsteen. La poésie du chanteur et auteur-compositeur américain le touche profondément. Il devient son fan numéro un, et au grand dam de sa famille, Javed décide de se rendre aux États-Unis, afin de se rendre où vit le Boss.
Une comédie sociale à la mise en scène pleine de vitalité.
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« Ça, chapitre deux » : Il revient plus dangereux que jamais
Il y a vingt-sept ans, Beverly, Bill, Ben, Mike, Richie, Eddie et Stanley, souffre-douleurs de leur collège, s’étaient réunis pour former le club des Ratés. À l’époque, ces enfants mal-aimés voulaient se débarrasser du Grippe-Sou, un sinistre clown métamorphe qui dévorait les enfants de Derry, leur village. Ils pensaient avoir mené à bien leur mission. Or, la créature, qui émerge des égouts pour attraper ses proies, est de retour, bien décidée à se venger. Ensemble, les enfants, désormais adultes, vont tout tenter pour mettre hors d’état de nuire le clown qui a visiblement appris de ses erreurs…
Ça, chapitre 2 est la suite de Ça, adapté du célèbre roman du même nom de Stephen King. L’ouvrage avait déjà été transposé à l’écran via le téléfilm à succès Ça – Il est revenu réalisé par Tommy Lee Wallace et diffusé en deux parties, en 1990 aux États-Unis et en 1993 en France. Le metteur en scène Andy Muschietti explique : « Le livre fait plus de 1 100 pages et notre premier film en couvre peut-être 300. On avait conscience que la conclusion allait être un récit bien plus important avec deux fois plus de personnages, puisqu’on y verrait les Ratés ados et adultes. Mais le film va bien plus loin encore : il a plus d’envergure et de densité et il est plus effrayant. C’est une aventure d’un tout autre calibre. »
Pour les besoins de ce deuxième opus, qui passe constamment de l’année 1989 à l’époque actuelle, la production a intégré des décors et des lieux de tournage déjà utilisés dans Ça et a accentué les contrastes pour qu’ils n’aient pas la même allure à vingt-sept ans d’écart. Le directeur de la photographie s’est référé au premier chapitre pour assurer une continuité esthétique entre les deux opus et faire en sorte que les images du film d’origine s’intègrent aux flashback venant d’être tournés. À l’inverse, les scènes contemporaines qui dégageaient une atmosphère qui leur était propre ont été traitées pour différencier chaque époque.
Une suite complémentaire, plus laborieuse, qui gagne en spectaculaire ce qu’elle perd en émotions.
« Deux moi » : Le bonheur pourrait être au coin de la rue
Rémy et Mélanie, deux trentenaires parisiens, vivent dans le même quartier. Ils ont beau être jeunes, ils souffrent tous les deux d’une grande solitude, d’un manque d'épanouissement et de reconnaissance au travail.
Ils passent leur temps sur les réseaux sociaux et les sites de rencontres, mais peinent à faire une belle rencontre. Ils s'en plaignent à leurs amis et surtout à leur psychologue respectif. Rémy et Mélanie pourraient se croiser, notamment dans l'épicerie de leur quartier, dirigée par un patron haut en couleur...
Cédric Klapisch a cherché à parler de ce nouveau Paris moderne et positif, beaucoup plus familial et pacifique que ce que les gens pensent. « J’ai eu besoin d’enquêter, de me promener dans des nouveaux coins comme le bassin de la Villette, de voir que le Stalingrad que je connaissais bien n’était déjà plus le Stalingrad d’il y a cinq ou dix ans… Ou encore la Goutte d’Or qui ne s’est pas simplement « boboïsée » parce qu’y vivent encore les communautés africaines, maghrébines, antillaises ou d’ailleurs, et de nouvelles générations… Les Indiens qui sont à Porte de la Chapelle, des Asiatiques également… Et la population dite bobo, composée en général de gens que ça ne gêne pas de vivre avec ce mélange. » confie le réalisateur.
Le portrait réussi d’une jeunesse désenchantée.
« Tu mérites un amour » : En perdition face au deuil d’une histoire d’amour
Lila traverse un moment difficile de sa vie, car elle vient de découvrir que son petit ami, Rémi, la trompe. Rémi part en vacances en Bolivie, non sans avoir auparavant téléchargé une application de rencontres.
De nouveau célibataire, Lila tente de trouver du réconfort auprès de sa bande d’amis proches, qui lui prodiguent des conseils, parfois bons, parfois mauvais, sur la manière dont elle pourrait se reconstruire après cette relation toxique.
Hafsia Herzi n’a pas eu le choix que d’interpréter elle-même Lila, le personnage principal. « Le film étant auto-financé (j’en suis la productrice !), je ne pouvais demander aux équipes de travailler bénévolement trois semaines d’affilée. On a donc tourné cinq jours par mois. Et sur quelle comédienne pouvais-je compter avec une telle organisation ? Moi, oui. C’était plus simple. Je l’ai produit avec mon argent. Et je me suis débrouillé avec les commerçants, les hôteliers, les restaurateurs… Tout le monde était adorable. J’aurais pu demander des financements, des aides… mais je ne voulais pas perdre de temps. J’avais envie de réunir une troupe et de réussir un défi personnel. »
Autour du thème universel du deuil amoureux, Hafsia Herzi réalise un premier long-métrage tendre et léger.
« Music of my life » : Une ode à la liberté
En 1987, Javed, adolescent anglais d’origine pakistanaise, vit dans une famille attachée aux traditions. Il voudrait être écrivain, mais son père s'y oppose, arguant que ce n'est pas un métier. Or, Javed ne veut pas abandonner son rêve.
Un ami lui fait bientôt découvrir Bruce Springsteen. La poésie du chanteur et auteur-compositeur américain le touche profondément. Il devient son fan numéro un, et au grand dam de sa famille, Javed décide de se rendre aux États-Unis, afin de se rendre où vit le Boss.
Une comédie sociale à la mise en scène pleine de vitalité.
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