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Joker, Chambre 212, Papicha... Les films à voir ou à éviter cette semaine - Le Figaro

À voir absolument

Chambre 212, comédie dramatique de Christophe Honoré, 1h27

Après 20 ans de mariage, Richard (Benjamin Biolay) découvre que sa femme Maria (Chiara Mastroianni) le trompe. Lassée par ce mari vieux et mollasson, elle décide d’aller habiter dans l’hôtel d’en face où elle hérite de la chambre 212. Le même chiffre du Code pénal qui définit les impératifs conjugaux. Soudain, quelqu’un frappe à la porte: c’est son mari Richard, mais lorsqu’il était jeune (Vincent Lacoste). L’idylle renaît alors entre les deux, tandis que dans l’appartement d’en face, le Richard de Biolay s’en donne enfin à cœur joie avec Marta (Camille Cottin), son ancienne professeur de piano. Christophe Honoré, pas toujours aussi inspiré, n’a jamais été avare de références. Elles pleuvent dans Chambre 212, un vaudeville écrit comme du Bertrand Blier doux, où planent les ombres de Guitry.

Lire ici l’intégralité de la critique

À voir

Joker, drame de Philippe Todd, 2h02

Lion d’or de la Mostra de Venise, le film met en scène Arthur Fleck, un comique raté, psychologiquement instable que la vie et la société n’épargnent pas. L’homme encaisse avec difficulté, jusqu’au jour du déclic qui le fait basculer dans une folie criminelle et meurtrière. Du clown triste au clown hilare il n’y a qu’un (grand) pas. Le cadre spatio-temporel d’une Gotham City proche de la New York des années 1960-1970 est sublimé par la performance d’un Joaquin Phoenix au sommet de son art, et qui se place certainement parmi les candidats à l’Oscar.

Lire ici la rencontre avec Joaquin Phoenix

Papicha, drame de Mounia Meddour, 1h45

Dans les années 1990, Nedjma (Lyna Khoudri) est une étudiante algéroise qui aime la liberté. Difficile pourtant de vivre sa vie de femme émancipée. Ce qu’elle aime, c’est dessiner et vendre ses créations aux autres jeunes filles algériennes qu’elle rencontre en boîte de nuit. Mais la situation du pays, les attentats et les nouvelles règles vestimentaires imposées par les radicaux sont un frein à ses ambitions. Pour lutter contre cette répression, Nedjma décide d’organiser un véritable défilé. Plus de quinze ans après la fin de cette terrible guerre civile, il semble bien que ce sujet soit toujours sensible en Algérie. La projection en avant-première de Papicha, prévue le 21 septembre à Alger, a en effet été annulée quelques jours auparavant, sans explication. «Toute activité culturelle est suspendue en période d’élections», regrette la réalisatrice, qui espère bien montrer un jour son film dans son pays.

Lire ici l’intégralité de la critique

La Fameuse invasion des ours en Sicile, film d’animation de Lorenzo Mattotti, 1h22

Alors qu’ils vivent en paix dans la nature, le jeune ours Tonio et son père sont chassés par l’homme. Lorsque Tonio se fait enlever, tous ses congénères décident d’envahir la Sicile pour le sauver. Présenté dans la section Un certain regard au dernier festival de Cannes, puis à Annecy et enfin à Angoulême, ce film de Lorenzo Mattotti inspiré librement de l’œuvre de Dino Buzzati est une féerie de couleurs.

Lire ici l’intégralité de la critique et notre rencontre avec Lorenzo Mattotti

Pour Sama, Documentaire de Waad al-Kateab et Edward Watts, 1h35

Ce documentaire retrace le parcours de la réalisatrice du film. Jeune femme syrienne d’Alep, elle se met à filmer son quotidien alors que la guerre civile fait rage en 2012. Raconter cette histoire lui a paru nécessaire pour montrer le calvaire vécu, les pertes humaines et l’espoir qui ne meure jamais. Le regard de Waad al-Kateab a une force et une tendresse incomparables.

Lire ici l’intégralité de la critique

On peut voir

Jacob et les chiens qui parlent, film d’animation d’Edmunds Jansons, 1h10

Comment empêcher un projet immobilier qui détruit les arbres d’un parc magnifique? C’est l’aventure de Jacob et de sa cousine Mimi, avec une bande de chiens, dans ce sympathique dessin animé au graphisme charmant, qui marie l’aventure classique pour petits et des thèmes actuels, avec de jeunes héros défendant l’harmonie naturelle contre la course au gain.

À éviter

Donne-moi des ailes, aventure de Nicolas Vanier, 1h53

Thomas, adolescent citadin, n’a aucune envie de passer ses vacances avec son père (Jean-Paul Rouve). Mais il va vivre avec lui une aventure étonnante: ce scientifique écolo veut sauver des oies naines, espèce en voie de disparition, en leur apprenant de nouveaux chemins de migration grâce à un ULM. Nicolas Vanier voulait d’abord faire un documentaire sur cette expérience authentique. Dommage qu’il ait préféré finalement l’enrober d’une fiction familiale laborieuse et mal jouée.

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Chambre 212, comédie dramatique de Christophe Honoré, 1h27

Après 20 ans de mariage, Richard (Benjamin Biolay) découvre que sa femme Maria (Chiara Mastroianni) le trompe. Lassée par ce mari vieux et mollasson, elle décide d’aller habiter dans l’hôtel d’en face où elle hérite de la chambre 212. Le même chiffre du Code pénal qui définit les impératifs conjugaux. Soudain, quelqu’un frappe à la porte: c’est son mari Richard, mais lorsqu’il était jeune (Vincent Lacoste). L’idylle renaît alors entre les deux, tandis que dans l’appartement d’en face, le Richard de Biolay s’en donne enfin à cœur joie avec Marta (Camille Cottin), son ancienne professeur de piano. Christophe Honoré, pas toujours aussi inspiré, n’a jamais été avare de références. Elles pleuvent dans Chambre 212, un vaudeville écrit comme du Bertrand Blier doux, où planent les ombres de Guitry.

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À voir

Joker, drame de Philippe Todd, 2h02

Lion d’or de la Mostra de Venise, le film met en scène Arthur Fleck, un comique raté, psychologiquement instable que la vie et la société n’épargnent pas. L’homme encaisse avec difficulté, jusqu’au jour du déclic qui le fait basculer dans une folie criminelle et meurtrière. Du clown triste au clown hilare il n’y a qu’un (grand) pas. Le cadre spatio-temporel d’une Gotham City proche de la New York des années 1960-1970 est sublimé par la performance d’un Joaquin Phoenix au sommet de son art, et qui se place certainement parmi les candidats à l’Oscar.

Lire ici la rencontre avec Joaquin Phoenix

Papicha, drame de Mounia Meddour, 1h45

Dans les années 1990, Nedjma (Lyna Khoudri) est une étudiante algéroise qui aime la liberté. Difficile pourtant de vivre sa vie de femme émancipée. Ce qu’elle aime, c’est dessiner et vendre ses créations aux autres jeunes filles algériennes qu’elle rencontre en boîte de nuit. Mais la situation du pays, les attentats et les nouvelles règles vestimentaires imposées par les radicaux sont un frein à ses ambitions. Pour lutter contre cette répression, Nedjma décide d’organiser un véritable défilé. Plus de quinze ans après la fin de cette terrible guerre civile, il semble bien que ce sujet soit toujours sensible en Algérie. La projection en avant-première de Papicha, prévue le 21 septembre à Alger, a en effet été annulée quelques jours auparavant, sans explication. «Toute activité culturelle est suspendue en période d’élections», regrette la réalisatrice, qui espère bien montrer un jour son film dans son pays.

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La Fameuse invasion des ours en Sicile, film d’animation de Lorenzo Mattotti, 1h22

Alors qu’ils vivent en paix dans la nature, le jeune ours Tonio et son père sont chassés par l’homme. Lorsque Tonio se fait enlever, tous ses congénères décident d’envahir la Sicile pour le sauver. Présenté dans la section Un certain regard au dernier festival de Cannes, puis à Annecy et enfin à Angoulême, ce film de Lorenzo Mattotti inspiré librement de l’œuvre de Dino Buzzati est une féerie de couleurs.

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Pour Sama, Documentaire de Waad al-Kateab et Edward Watts, 1h35

Ce documentaire retrace le parcours de la réalisatrice du film. Jeune femme syrienne d’Alep, elle se met à filmer son quotidien alors que la guerre civile fait rage en 2012. Raconter cette histoire lui a paru nécessaire pour montrer le calvaire vécu, les pertes humaines et l’espoir qui ne meure jamais. Le regard de Waad al-Kateab a une force et une tendresse incomparables.

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On peut voir

Jacob et les chiens qui parlent, film d’animation d’Edmunds Jansons, 1h10

Comment empêcher un projet immobilier qui détruit les arbres d’un parc magnifique? C’est l’aventure de Jacob et de sa cousine Mimi, avec une bande de chiens, dans ce sympathique dessin animé au graphisme charmant, qui marie l’aventure classique pour petits et des thèmes actuels, avec de jeunes héros défendant l’harmonie naturelle contre la course au gain.

À éviter

Donne-moi des ailes, aventure de Nicolas Vanier, 1h53

Thomas, adolescent citadin, n’a aucune envie de passer ses vacances avec son père (Jean-Paul Rouve). Mais il va vivre avec lui une aventure étonnante: ce scientifique écolo veut sauver des oies naines, espèce en voie de disparition, en leur apprenant de nouveaux chemins de migration grâce à un ULM. Nicolas Vanier voulait d’abord faire un documentaire sur cette expérience authentique. Dommage qu’il ait préféré finalement l’enrober d’une fiction familiale laborieuse et mal jouée.

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