
La justice s'auto-saisit de l'affaire. Le parquet de Paris annonce ce mercredi avoir ouvert une enquête préliminaire, une enquête d'initiative, après les accusations portées par l'actrice Adèle Haenel à l'encontre du réalisateur Christophe Ruggia. Les investigations vont porter sur des faits "d'agressions sexuelles sur mineure de 15 ans par personne ayant autorité" et sur du "harcèlement sexuel". Cette enquête a été confiée à l'Office Central de la Répression de la Violence faite aux Personnes (OCRVP).
Dimanche soir, Mediapart a publié une longue enquête de 7 mois au cours de laquelle l’actrice française Adèle Haenel raconte avoir été sous l’emprise du réalisateur Christophe Ruggia, qui la fait tourner dans son premier film Les Diables. La jeune femme parle alors de l'emprise que le réalisateur a eu sur elle, alors qu'elle était âgée de 12 ans. Elle évoque aussi des attouchements à cette époque, mais aussi des faits de harcèlement sexuel. Des faits qui ont perduré jusqu'à ses 15 ans. Lui avait alors entre 36 et 39 ans.
Christophe Ruggia nie les faits
Pendant des années, Adèle Haenel dit avoir caché ces faits jusqu'à sa découverte du documentaire Leaving Neverland dans lequel Michael Jackson est accusé de pédophilie. Toutefois, l'actrice dit ne pas vouloir s'en remettre à la justice. "Je n'ai jamais pensé à la justice car il y a une violence systémique qui est faite aux femmes dans le système judiciaire. C'est aussi de ça dont il faut parler. [...] Je crois en la justice mais elle doit se remettre en question pour être représentative de la société", explique-t-elle. Ce mercredi matin, la ministre de la Justice a estimé qu'Adèle Haenel "devrait saisir la justice".
Contacté par Mediapart, Christophe Ruggia nie catégoriquement les faits. "Je n’ai jamais eu à son égard, je le redis, les gestes physiques et le comportement de harcèlement sexuel dont elle m’accuse, mais j’ai commis l’erreur de jouer les pygmalions avec les malentendus et les entraves qu’une telle posture suscite", dit le réalisateur dans un droit de réponse adressé à Mediapart. Christophe Ruggia met en cause l'enquête du site d'information mettant en avant "l’étroitesse de la relation que j’entretenais avec cette adolescente suffit à m’accabler".
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La justice s'auto-saisit de l'affaire. Le parquet de Paris annonce ce mercredi avoir ouvert une enquête préliminaire, une enquête d'initiative, après les accusations portées par l'actrice Adèle Haenel à l'encontre du réalisateur Christophe Ruggia. Les investigations vont porter sur des faits "d'agressions sexuelles sur mineure de 15 ans par personne ayant autorité" et sur du "harcèlement sexuel". Cette enquête a été confiée à l'Office Central de la Répression de la Violence faite aux Personnes (OCRVP).
Dimanche soir, Mediapart a publié une longue enquête de 7 mois au cours de laquelle l’actrice française Adèle Haenel raconte avoir été sous l’emprise du réalisateur Christophe Ruggia, qui la fait tourner dans son premier film Les Diables. La jeune femme parle alors de l'emprise que le réalisateur a eu sur elle, alors qu'elle était âgée de 12 ans. Elle évoque aussi des attouchements à cette époque, mais aussi des faits de harcèlement sexuel. Des faits qui ont perduré jusqu'à ses 15 ans. Lui avait alors entre 36 et 39 ans.
Christophe Ruggia nie les faits
Pendant des années, Adèle Haenel dit avoir caché ces faits jusqu'à sa découverte du documentaire Leaving Neverland dans lequel Michael Jackson est accusé de pédophilie. Toutefois, l'actrice dit ne pas vouloir s'en remettre à la justice. "Je n'ai jamais pensé à la justice car il y a une violence systémique qui est faite aux femmes dans le système judiciaire. C'est aussi de ça dont il faut parler. [...] Je crois en la justice mais elle doit se remettre en question pour être représentative de la société", explique-t-elle. Ce mercredi matin, la ministre de la Justice a estimé qu'Adèle Haenel "devrait saisir la justice".
Contacté par Mediapart, Christophe Ruggia nie catégoriquement les faits. "Je n’ai jamais eu à son égard, je le redis, les gestes physiques et le comportement de harcèlement sexuel dont elle m’accuse, mais j’ai commis l’erreur de jouer les pygmalions avec les malentendus et les entraves qu’une telle posture suscite", dit le réalisateur dans un droit de réponse adressé à Mediapart. Christophe Ruggia met en cause l'enquête du site d'information mettant en avant "l’étroitesse de la relation que j’entretenais avec cette adolescente suffit à m’accabler".
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