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Capucine a gagné «Incroyable talent» : «Ces 100 000 € vont me permettre de garder ma liberté» - Le Parisien

« Pas de mot, pas de mot ». Impossible pour la ventriloque Capucine de commenter en direct sa victoire en finale de « La France a un incroyable talent », mardi soir sur M 6 face à Valentin Reinehr, l'humoriste bègue. Même sa marionnette Eliott, avec qui elle forme le duo Le cas Pucine, en a perdu sa repartie vacharde.

Après une bonne nuit de sommeil, cette jeune artiste de 20 ans, qui a mis trois ans avant d'accepter de participer à ce concours de talents « par crainte de perte (son) authenticité à la télé », nous confie ses premières impressions et évoque ses projets.

Vous aviez l'être complètement bouleversée à l'annonce du résultat…

CAPUCINE. Bah ouais, bien sûr. Pour cette finale, je me suis vraiment concentrée sur mon numéro, pas sur le résultat. Et tout va très, très vite. Je n'avais même pas pensé gagner une seconde. Du coup, j'ai été submergée par les émotions. Je me suis dit « Waouh ! ». Être propulsée par un juré (NDLR : Ahmed Sylla a appuyé sur son golden buzzer en demi-finale), c'est déjà incroyable mais par des milliers de gens, c'est encore plus fort.

Vous avez reçu plus de votes que l'humoriste bègue Valentin Reinehr, qui a marqué cette quatorzième saison. Aviez-vous aviez imaginé un tel scénario ?

Non. J'avais peur d'être déçue. De toute façon, j'avais beaucoup gagné en rencontrant plein de gens formidables. J'ai notamment fait la première partie d' Alex Lutz aux Folies Bergère devant 1 800 personnes, à la suite de mon premier passage. Pour moi, artistiquement, ça va allait bien après. Enfin, je crois.

C'est-à-dire ?

Tant que rien n'est signé… Je peux seulement vous dire je suis en contact avec des artistes que j'admire pour d'éventuelles collaborations.

Comment avez-vous fêté votre victoire ?

Je ne suis pas très drôle. J'ai passé un moment avec mes proches et je suis partie dormir (Rires). Il y a toute la pression qui redescend. On est là depuis 9 heures du matin la veille pour préparer nos numéros. Je me suis dit que j'avais bien mérité un peu de repos, non ? Ah, j'ai aussi regardé les images de ma prestation ! J'ai fait ce que je devais faire. Je me suis fait plaisir et je pense que ça s'est vu.

Une de vos prouesses, c'était d'avoir géré votre stress, contrairement à votre demi-finale…

C'est une victoire personnelle. Mais pour la petite histoire, pour mon précédent passage, ils ne m'avaient pas fait répéter le matin même. C'est pour ça que j'étais stressée. Là, j'ai eu le temps de tout bien préparer. Et ça va beaucoup mieux dans ces conditions.

La demi-finale d'«Incroyable talent»

Vous avez été plébiscitée par les téléspectateurs. Mais vous avez aussi bluffé le jury…

Ça me fait bien plaisir. La ventriloquie, c'est comme la danse classique. Quand on voit une danseuse faire des pointes on a l'impression que c'est facile alors que ça fait mal. Comme c'était aussi hyper dur à jouer de la flûte traversière à une main, je suis contente qu'ils l'aient relevé. Pareil pour le rouge à lèvres alors que ça appuie sur la bouche. En trois passages, j'ai réussi à montrer beaucoup de facettes de la ventriloquie assez inédites. Sans vouloir paraître prétentieuse, non plus.

Quel compliment vous a le plus touché, mardi soir ?

Quand Hélène Ségara a dit : Tu m'as réconcilié avec la ventriloquie. Moi-même, je n'étais pas très charmée par cette discipline avant de m'y mettre à 14 ans. J'en avais une image assez amateur dans le sens péjoratif du terme. Je ne trouvais pas ça très poétique. Mais je ne connaissais pas encore Jeff Panacloc, à l'époque.

Pour Eric Antoine, vous êtes « une star » et même « un génie ». Pas trop dur de garder les pieds sur terre ?

Rassurez-vous, je suis très loin d'avoir la grosse tête, mais ça serait sûrement plus simple. Ça m'éviterait beaucoup d'angoisses. J'ai déjà du mal à m'attribuer ce qui m'arrive. Il faut le temps de digérer. Et puis la star, c'est Eliott (NDLR : sa marionnette). Je m'inquiéterais plus pour lui.

Qu'allez-vous faire des 100 000 € ? Vous avez évoqué un « projet artistique »…

Je vais prendre le temps de bien y réfléchir. Mais je pense que ça sera pour la création de mon spectacle dans une belle salle. Ou sinon, pour mes vidéos sur YouTube. Je vais pouvoir m'acheter une caméra pro avec un micro, enfin. Je pourrais aussi avoir un logiciel de montage sans avoir à le pirater (rires). Ces 100 000 € vont me permettre de garder ma liberté.

«Eliott et les réseaux sociaux» Le cas Pucine

Pour cette finale, vous étiez également accompagnée du pianiste Philippe Davenet. Vous allez partager les gains ?

Je ne pense pas qu'il accepterait, en fait. Mais j'ai beaucoup de chance. C'est un musicien très talentueux, une méga star du piano qui a notamment joué avec Jacques Brel. J'ai écrit les blagues pour lui en même temps que je le voyais. Je n'avais pas l'intention de lyncher les personnes âgées. C'était plutôt de la tendresse. J'aime plaire à toutes les générations. Ça me tient à cœur de ne pas être la ventriloque des vieux ou des ados, mais de tout le monde. C'est aussi pour ça que j'admire Eric Antoine. Il rassemble toutes les générations, tous les milieux sociaux.

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« Pas de mot, pas de mot ». Impossible pour la ventriloque Capucine de commenter en direct sa victoire en finale de « La France a un incroyable talent », mardi soir sur M 6 face à Valentin Reinehr, l'humoriste bègue. Même sa marionnette Eliott, avec qui elle forme le duo Le cas Pucine, en a perdu sa repartie vacharde.

Après une bonne nuit de sommeil, cette jeune artiste de 20 ans, qui a mis trois ans avant d'accepter de participer à ce concours de talents « par crainte de perte (son) authenticité à la télé », nous confie ses premières impressions et évoque ses projets.

Vous aviez l'être complètement bouleversée à l'annonce du résultat…

CAPUCINE. Bah ouais, bien sûr. Pour cette finale, je me suis vraiment concentrée sur mon numéro, pas sur le résultat. Et tout va très, très vite. Je n'avais même pas pensé gagner une seconde. Du coup, j'ai été submergée par les émotions. Je me suis dit « Waouh ! ». Être propulsée par un juré (NDLR : Ahmed Sylla a appuyé sur son golden buzzer en demi-finale), c'est déjà incroyable mais par des milliers de gens, c'est encore plus fort.

Vous avez reçu plus de votes que l'humoriste bègue Valentin Reinehr, qui a marqué cette quatorzième saison. Aviez-vous aviez imaginé un tel scénario ?

Non. J'avais peur d'être déçue. De toute façon, j'avais beaucoup gagné en rencontrant plein de gens formidables. J'ai notamment fait la première partie d' Alex Lutz aux Folies Bergère devant 1 800 personnes, à la suite de mon premier passage. Pour moi, artistiquement, ça va allait bien après. Enfin, je crois.

C'est-à-dire ?

Tant que rien n'est signé… Je peux seulement vous dire je suis en contact avec des artistes que j'admire pour d'éventuelles collaborations.

Comment avez-vous fêté votre victoire ?

Je ne suis pas très drôle. J'ai passé un moment avec mes proches et je suis partie dormir (Rires). Il y a toute la pression qui redescend. On est là depuis 9 heures du matin la veille pour préparer nos numéros. Je me suis dit que j'avais bien mérité un peu de repos, non ? Ah, j'ai aussi regardé les images de ma prestation ! J'ai fait ce que je devais faire. Je me suis fait plaisir et je pense que ça s'est vu.

Une de vos prouesses, c'était d'avoir géré votre stress, contrairement à votre demi-finale…

C'est une victoire personnelle. Mais pour la petite histoire, pour mon précédent passage, ils ne m'avaient pas fait répéter le matin même. C'est pour ça que j'étais stressée. Là, j'ai eu le temps de tout bien préparer. Et ça va beaucoup mieux dans ces conditions.

La demi-finale d'«Incroyable talent»

Vous avez été plébiscitée par les téléspectateurs. Mais vous avez aussi bluffé le jury…

Ça me fait bien plaisir. La ventriloquie, c'est comme la danse classique. Quand on voit une danseuse faire des pointes on a l'impression que c'est facile alors que ça fait mal. Comme c'était aussi hyper dur à jouer de la flûte traversière à une main, je suis contente qu'ils l'aient relevé. Pareil pour le rouge à lèvres alors que ça appuie sur la bouche. En trois passages, j'ai réussi à montrer beaucoup de facettes de la ventriloquie assez inédites. Sans vouloir paraître prétentieuse, non plus.

Quel compliment vous a le plus touché, mardi soir ?

Quand Hélène Ségara a dit : Tu m'as réconcilié avec la ventriloquie. Moi-même, je n'étais pas très charmée par cette discipline avant de m'y mettre à 14 ans. J'en avais une image assez amateur dans le sens péjoratif du terme. Je ne trouvais pas ça très poétique. Mais je ne connaissais pas encore Jeff Panacloc, à l'époque.

Pour Eric Antoine, vous êtes « une star » et même « un génie ». Pas trop dur de garder les pieds sur terre ?

Rassurez-vous, je suis très loin d'avoir la grosse tête, mais ça serait sûrement plus simple. Ça m'éviterait beaucoup d'angoisses. J'ai déjà du mal à m'attribuer ce qui m'arrive. Il faut le temps de digérer. Et puis la star, c'est Eliott (NDLR : sa marionnette). Je m'inquiéterais plus pour lui.

Qu'allez-vous faire des 100 000 € ? Vous avez évoqué un « projet artistique »…

Je vais prendre le temps de bien y réfléchir. Mais je pense que ça sera pour la création de mon spectacle dans une belle salle. Ou sinon, pour mes vidéos sur YouTube. Je vais pouvoir m'acheter une caméra pro avec un micro, enfin. Je pourrais aussi avoir un logiciel de montage sans avoir à le pirater (rires). Ces 100 000 € vont me permettre de garder ma liberté.

«Eliott et les réseaux sociaux» Le cas Pucine

Pour cette finale, vous étiez également accompagnée du pianiste Philippe Davenet. Vous allez partager les gains ?

Je ne pense pas qu'il accepterait, en fait. Mais j'ai beaucoup de chance. C'est un musicien très talentueux, une méga star du piano qui a notamment joué avec Jacques Brel. J'ai écrit les blagues pour lui en même temps que je le voyais. Je n'avais pas l'intention de lyncher les personnes âgées. C'était plutôt de la tendresse. J'aime plaire à toutes les générations. Ça me tient à cœur de ne pas être la ventriloque des vieux ou des ados, mais de tout le monde. C'est aussi pour ça que j'admire Eric Antoine. Il rassemble toutes les générations, tous les milieux sociaux.

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