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Locke & Key : critique de la série fantasy qui va cartonner sur Netflix - ÉcranLarge.com

LES CLÉS DE NETFLIX

Une chose frappe assez largement après le visionnage des dix épisodes de cette saison 1 de Locke & Key : malgré quelques défauts, le pari est plus que réussi. Le challenge n'avait pourtant rien d'aisé. Le comics de Joe Hill et Gabriel Rodriguez est une petite perle résolument sombre, parfois très dure et dotée d'un univers d'une telle richesse que son adaptation a été abandonnée à de nombreuses reprises.

Ainsi, le comics est passé entre les mains de la Fox entre 2010 et 2011 avant qu'Universal annonce en 2014 la mise en route d'une trilogie de films pour finalement l'annuler très rapidement. Puis alors qu'Hulu a refusé la série malgré l'approbation du pilote tourné en 2017-2018, c'est Netflix qui a récupéré le projet pour le mener à son terme avec pour showrunners Carlton Cuse et Joe Hill (déjà impliqués chez Hulu) ainsi que Aron Eli Coleite (Daybreak) et Meredith Averill (The Haunting of Hill House).

À l'écran, le résultat est plus qu'au rendez-vous grâce aux choix efficaces et pertinents du quatuor. La série Locke & Key est clairement une adaptation qui prend des libertés avec le comics d'origine, et quelques fans du récit originel se plaindront sans doute de certaines modifications apportées par les showrunners. Pour autant, la série Netflix ne trahit jamais la sève de l'univers et les changements narratifs permettent avant tout de détourner les difficultés pour mieux les transposer à l'image.

photoWelcome to Lovecraft Matheson

STRANGE KEYS

Locke & Key est indéniablement une jolie réussite au vu de son univers souvent décrit comme inadaptable. Cependant, elle n'est pas dénuée de défauts et on peut évidemment reprocher plusieurs décisions estampillées Netflix. Dans sa volonté de cibler un public aussi large que celui de Stranger Things, la plateforme a largement édulcoré la noirceur inhérente au comics de Hill et Rodriguez.

C'est sans doute ici que la série déçoit le plus tant la violence graphique, la cruauté et le côté macabre du comics sont largement absents de la série. Exit, par exemple, les nombreux effluves de sang qui parcourent les tomes, la série préférant des meurtres plus sobres, se déroulant la plupart du temps en hors-champ ou simplement découvert après leur exécution. Là où le comics débutait frontalement face à la mort, à la violence et au deuil paternel, la série prend d'autres chemins dans son introduction pour lancer rapidement la série sur des bases plus fantastiques, mystérieuses et young adult, alors qu'elle avait les moyens d'offrir un terrain aussi hanté que The Haunting of Hill House.

photo, Jackson Robert ScottUne découverte clé pour Bode et les Locke

En effet, le Locke & Key version Netflix est largement destinée à attirer un large parterre d'adolescents (voire adulescents) friands de quelques frissons basiques, de romances teens et d'un peu de dark fantasy (quelques mois après l'arrivée de The Witcher). Inévitablement, cela provoque des égarements narratifs dommageables, notamment lors des passages au lycée. Si les scènes s'y déroulant caractérisent un peu mieux la fratrie Locke et les personnages qui gravitent autour d'eux, elles sont souvent clichées (rivalités sportives, soirées festives, amourettes, la présence de la meuf populaire du lycée...) et pas très inventives.

Heureusement, ces moments sont d'abord compensés par les interprètes du jeune trio Locke (dont l'excellente Emilia Jones et le talentueux Connor Jessup), mais aussi parce que ce n'est pas ce qui intéresse concrètement les showrunners, au contraire. À l'image du comics, la série est une sorte de conte initiatique à bien des niveaux donnant à étudier des sujets aussi profonds que le deuil ou le passage à l'âge adulte.

Il y a quelque chose de particulièrement intéressant dans la façon dont sont amenées les péripéties puisqu'elles permettent aux trios d'évoluer et de grandir. Les menaces de Dodge (ensorcelante Laysla De Oliveira) ou les découvertes successives des clés magiques transportent dans un récit magique et ludique, entre réjouissances, inquiétudes et apprentissage, donnant à la création Netflix une belle solidité thématique et quelques séquences plus tendres et aériennes.

photo, Connor Jessup, Darby Stanchfield, Jackson Robert ScottUne vraie alchimie dans le trio

TALES FROM THE KEYSIDE

Avec un récit originel aussi foisonnant, riche et créatif, les showrunners tentent à chaque instant d'en tirer le meilleur. Le fantastique prend une place majeure et essentielle dans le déroulé de l'histoire. C'est ce qui va faire la grande force de la série, tant elle va jouir d'idées conceptuelles terriblement fascinantes.

Visuellement, Locke & Key envoie du lourd. Exception faite de quelques effets spéciaux bancals (le feu), la direction artistique de l'ensemble fonctionne à merveille. La reconstitution de Key House colle parfaitement au comics, offre une ambiance gothique très appréciable et permettra tout au long des dix épisodes de jouer avec brio sur le côté labyrinthique de l'univers (clin d'oeil évident à Shining de Kubrick et donc Stephen King) et de cette maison aux clés surnaturelles.

Avec méticulosité, la série offre des créations visuelles simples, mais ultra-pertinentes. Sans renier l'héritage du roman graphique, la transposition des pouvoirs de la Key Head est particulièrement imaginative, les allées et venues avec la Anywhere Key sont fluides quand l'apparition des ombres de la Shadow Key a été mûrement réfléchie pour un résultat très convaincant. La mythologie des clés est d'ailleurs très solide et harmonieuse. Les cinq réalisateurs et réalisatrices qui se succèdent tous les deux épisodes (dont Vincenzo Natali pour les épisodes 9 et 10) jouent justement admirablement des trouvailles scéniques ou sonores pour intensifier le récit et son atmosphère.

photo, Connor Jessup, Emilia JonesUne mise en scène très plaisante

Ainsi, si l'ensemble de la saison est avant tout une aventure familiale young adult, elle recèle d'épisodes captivants renversant le ton de l'ensemble : les épisodes 3 et 4 sont des petites claques fantastiques et féériques au sein de la saison, quand l'épisode 7 plonge plus les spectateurs dans le thriller là où les épisodes 9 et 10 basculent totalement dans l'épouvante. Une multitude de genres auxquels se mêlent la comédie - grâce à quelques situations très amusantes surtout avec Bode - et le tragique notamment avec les flashbacks qui hantent la mère Nina Locke (convaincante Darby Stanchfield) et le trio Kinsey, Tyler et Bode (leurs souvenirs sont leurs forces et leurs faiblesses)

La dynamique crescendo de la série joue également beaucoup sur la qualité de la série. Il faut dire que le comics Locke & Key se révélait, au fil de ses tomes, de plus en plus addictif, obligeant chaque lecteur à dévorer les nouvelles pages plus vite que les précédentes. Rien d'étonnant donc à voir la série user d'un modèle similaire (à l'aide de cliffhangers notamment) pour provoquer une certaine accoutumance et donner l'envie de binge watcher cette saison 1.

photo, Connor Jessup, Emilia JonesDes découvertes passionnantes

DARK SHADOW

Cependant, la série flanche sur quelques points à ce niveau. Au fur et à mesure de son avancée, la série joue sur plusieurs tableaux et déploie deux grosses intrigues en parallèle. Un choix qui permet d'adapter plus facilement le comics, mais qui enlève une grande partie de la puissance dramatique des deux arcs narratifs en question. À tel point, que lorsque l'un prend le pas sur l'autre (dans l'épisode 7), on a l'impression d'assister au climax de fin de saison (trois épisodes avant ledit final de saison) et non à l'aboutissement d'une simple intrigue.

Aussi, après avoir enchaîné les merveilleuses découvertes de KeyHouse sur plus de la moitié de la saison, la construction de l'histoire finit par s'appuyer essentiellement sur des non-dits entre les personnages et des twists narratifs pour avancer. Malheureusement, le procédé est souvent grossier, un peu artificiel et ressemble surtout à un gadget conçu pour créer la surprise chez les spectateurs (qui ne connaissent pas le comics).

Par conséquent, si Carlton Cuse et les autres scénaristes développent des enjeux, ils existent rarement à l'écran. Les motivations de Dodge ne sont jamais vraiment expliquées, toutes les révélations autour d'elle semblent balancées à l'improviste dans la narration et sa supercherie finale manque de cohérence.

photo, Sherri SaumUne antagoniste qui repose trop sur les multiples rebondissements et twists

À cet égard, le twist de fin de saison, s'il n'étonnera pas vraiment les lecteurs du comics, semble d'ailleurs le moyen (et seulement le moyen) de raccrocher les wagons d'un récit pas toujours très maîtrisé sur ces dix épisodes. Devant la richesse de l'univers et l'envie d'en offrir un maximum aux spectateurs, les scénaristes se sont un peu emmêlé les pinceaux, obligeant à une certaine précipitation et des révélations assez chaotiques et confuses dans la dernière ligne droite.

Il n'en reste pas moins une série d'une générosité indéniable, dotée d'un excellent casting et magnifiée par une mise en scène percutante et quelques tours de force visuels jouissifs. Et quoi qu'on en pense, même si le récit n'est pas toujours optimal et semble parfois trop fabriqué, sa capacité à se dynamiser régulièrement l'empêche de sombrer.

Avec son grand final plein de promesses, nul doute que la saison 2 est d'ores et déjà dans les têtes des showrunners et de Netflix (elle a d'ailleurs déjà été commandée). On espère qu'elle saura confirmer les qualités de cette saison 1 et effacer ses défauts pour donner à Locke & Key toutes les clés de la réussite.

La saison de Locke & Key est disponible depuis ce 7 février 2020

Affiche française

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LES CLÉS DE NETFLIX

Une chose frappe assez largement après le visionnage des dix épisodes de cette saison 1 de Locke & Key : malgré quelques défauts, le pari est plus que réussi. Le challenge n'avait pourtant rien d'aisé. Le comics de Joe Hill et Gabriel Rodriguez est une petite perle résolument sombre, parfois très dure et dotée d'un univers d'une telle richesse que son adaptation a été abandonnée à de nombreuses reprises.

Ainsi, le comics est passé entre les mains de la Fox entre 2010 et 2011 avant qu'Universal annonce en 2014 la mise en route d'une trilogie de films pour finalement l'annuler très rapidement. Puis alors qu'Hulu a refusé la série malgré l'approbation du pilote tourné en 2017-2018, c'est Netflix qui a récupéré le projet pour le mener à son terme avec pour showrunners Carlton Cuse et Joe Hill (déjà impliqués chez Hulu) ainsi que Aron Eli Coleite (Daybreak) et Meredith Averill (The Haunting of Hill House).

À l'écran, le résultat est plus qu'au rendez-vous grâce aux choix efficaces et pertinents du quatuor. La série Locke & Key est clairement une adaptation qui prend des libertés avec le comics d'origine, et quelques fans du récit originel se plaindront sans doute de certaines modifications apportées par les showrunners. Pour autant, la série Netflix ne trahit jamais la sève de l'univers et les changements narratifs permettent avant tout de détourner les difficultés pour mieux les transposer à l'image.

photoWelcome to Lovecraft Matheson

STRANGE KEYS

Locke & Key est indéniablement une jolie réussite au vu de son univers souvent décrit comme inadaptable. Cependant, elle n'est pas dénuée de défauts et on peut évidemment reprocher plusieurs décisions estampillées Netflix. Dans sa volonté de cibler un public aussi large que celui de Stranger Things, la plateforme a largement édulcoré la noirceur inhérente au comics de Hill et Rodriguez.

C'est sans doute ici que la série déçoit le plus tant la violence graphique, la cruauté et le côté macabre du comics sont largement absents de la série. Exit, par exemple, les nombreux effluves de sang qui parcourent les tomes, la série préférant des meurtres plus sobres, se déroulant la plupart du temps en hors-champ ou simplement découvert après leur exécution. Là où le comics débutait frontalement face à la mort, à la violence et au deuil paternel, la série prend d'autres chemins dans son introduction pour lancer rapidement la série sur des bases plus fantastiques, mystérieuses et young adult, alors qu'elle avait les moyens d'offrir un terrain aussi hanté que The Haunting of Hill House.

photo, Jackson Robert ScottUne découverte clé pour Bode et les Locke

En effet, le Locke & Key version Netflix est largement destinée à attirer un large parterre d'adolescents (voire adulescents) friands de quelques frissons basiques, de romances teens et d'un peu de dark fantasy (quelques mois après l'arrivée de The Witcher). Inévitablement, cela provoque des égarements narratifs dommageables, notamment lors des passages au lycée. Si les scènes s'y déroulant caractérisent un peu mieux la fratrie Locke et les personnages qui gravitent autour d'eux, elles sont souvent clichées (rivalités sportives, soirées festives, amourettes, la présence de la meuf populaire du lycée...) et pas très inventives.

Heureusement, ces moments sont d'abord compensés par les interprètes du jeune trio Locke (dont l'excellente Emilia Jones et le talentueux Connor Jessup), mais aussi parce que ce n'est pas ce qui intéresse concrètement les showrunners, au contraire. À l'image du comics, la série est une sorte de conte initiatique à bien des niveaux donnant à étudier des sujets aussi profonds que le deuil ou le passage à l'âge adulte.

Il y a quelque chose de particulièrement intéressant dans la façon dont sont amenées les péripéties puisqu'elles permettent aux trios d'évoluer et de grandir. Les menaces de Dodge (ensorcelante Laysla De Oliveira) ou les découvertes successives des clés magiques transportent dans un récit magique et ludique, entre réjouissances, inquiétudes et apprentissage, donnant à la création Netflix une belle solidité thématique et quelques séquences plus tendres et aériennes.

photo, Connor Jessup, Darby Stanchfield, Jackson Robert ScottUne vraie alchimie dans le trio

TALES FROM THE KEYSIDE

Avec un récit originel aussi foisonnant, riche et créatif, les showrunners tentent à chaque instant d'en tirer le meilleur. Le fantastique prend une place majeure et essentielle dans le déroulé de l'histoire. C'est ce qui va faire la grande force de la série, tant elle va jouir d'idées conceptuelles terriblement fascinantes.

Visuellement, Locke & Key envoie du lourd. Exception faite de quelques effets spéciaux bancals (le feu), la direction artistique de l'ensemble fonctionne à merveille. La reconstitution de Key House colle parfaitement au comics, offre une ambiance gothique très appréciable et permettra tout au long des dix épisodes de jouer avec brio sur le côté labyrinthique de l'univers (clin d'oeil évident à Shining de Kubrick et donc Stephen King) et de cette maison aux clés surnaturelles.

Avec méticulosité, la série offre des créations visuelles simples, mais ultra-pertinentes. Sans renier l'héritage du roman graphique, la transposition des pouvoirs de la Key Head est particulièrement imaginative, les allées et venues avec la Anywhere Key sont fluides quand l'apparition des ombres de la Shadow Key a été mûrement réfléchie pour un résultat très convaincant. La mythologie des clés est d'ailleurs très solide et harmonieuse. Les cinq réalisateurs et réalisatrices qui se succèdent tous les deux épisodes (dont Vincenzo Natali pour les épisodes 9 et 10) jouent justement admirablement des trouvailles scéniques ou sonores pour intensifier le récit et son atmosphère.

photo, Connor Jessup, Emilia JonesUne mise en scène très plaisante

Ainsi, si l'ensemble de la saison est avant tout une aventure familiale young adult, elle recèle d'épisodes captivants renversant le ton de l'ensemble : les épisodes 3 et 4 sont des petites claques fantastiques et féériques au sein de la saison, quand l'épisode 7 plonge plus les spectateurs dans le thriller là où les épisodes 9 et 10 basculent totalement dans l'épouvante. Une multitude de genres auxquels se mêlent la comédie - grâce à quelques situations très amusantes surtout avec Bode - et le tragique notamment avec les flashbacks qui hantent la mère Nina Locke (convaincante Darby Stanchfield) et le trio Kinsey, Tyler et Bode (leurs souvenirs sont leurs forces et leurs faiblesses)

La dynamique crescendo de la série joue également beaucoup sur la qualité de la série. Il faut dire que le comics Locke & Key se révélait, au fil de ses tomes, de plus en plus addictif, obligeant chaque lecteur à dévorer les nouvelles pages plus vite que les précédentes. Rien d'étonnant donc à voir la série user d'un modèle similaire (à l'aide de cliffhangers notamment) pour provoquer une certaine accoutumance et donner l'envie de binge watcher cette saison 1.

photo, Connor Jessup, Emilia JonesDes découvertes passionnantes

DARK SHADOW

Cependant, la série flanche sur quelques points à ce niveau. Au fur et à mesure de son avancée, la série joue sur plusieurs tableaux et déploie deux grosses intrigues en parallèle. Un choix qui permet d'adapter plus facilement le comics, mais qui enlève une grande partie de la puissance dramatique des deux arcs narratifs en question. À tel point, que lorsque l'un prend le pas sur l'autre (dans l'épisode 7), on a l'impression d'assister au climax de fin de saison (trois épisodes avant ledit final de saison) et non à l'aboutissement d'une simple intrigue.

Aussi, après avoir enchaîné les merveilleuses découvertes de KeyHouse sur plus de la moitié de la saison, la construction de l'histoire finit par s'appuyer essentiellement sur des non-dits entre les personnages et des twists narratifs pour avancer. Malheureusement, le procédé est souvent grossier, un peu artificiel et ressemble surtout à un gadget conçu pour créer la surprise chez les spectateurs (qui ne connaissent pas le comics).

Par conséquent, si Carlton Cuse et les autres scénaristes développent des enjeux, ils existent rarement à l'écran. Les motivations de Dodge ne sont jamais vraiment expliquées, toutes les révélations autour d'elle semblent balancées à l'improviste dans la narration et sa supercherie finale manque de cohérence.

photo, Sherri SaumUne antagoniste qui repose trop sur les multiples rebondissements et twists

À cet égard, le twist de fin de saison, s'il n'étonnera pas vraiment les lecteurs du comics, semble d'ailleurs le moyen (et seulement le moyen) de raccrocher les wagons d'un récit pas toujours très maîtrisé sur ces dix épisodes. Devant la richesse de l'univers et l'envie d'en offrir un maximum aux spectateurs, les scénaristes se sont un peu emmêlé les pinceaux, obligeant à une certaine précipitation et des révélations assez chaotiques et confuses dans la dernière ligne droite.

Il n'en reste pas moins une série d'une générosité indéniable, dotée d'un excellent casting et magnifiée par une mise en scène percutante et quelques tours de force visuels jouissifs. Et quoi qu'on en pense, même si le récit n'est pas toujours optimal et semble parfois trop fabriqué, sa capacité à se dynamiser régulièrement l'empêche de sombrer.

Avec son grand final plein de promesses, nul doute que la saison 2 est d'ores et déjà dans les têtes des showrunners et de Netflix (elle a d'ailleurs déjà été commandée). On espère qu'elle saura confirmer les qualités de cette saison 1 et effacer ses défauts pour donner à Locke & Key toutes les clés de la réussite.

La saison de Locke & Key est disponible depuis ce 7 février 2020

Affiche française

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